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 Save me from myself [Pv Mircea]

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Romane Ivanovich
Romane Ivanovich
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MessageSujet: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeLun 23 Juil - 0:44


Save me from myself
Ft. Mircea & Romane


Ses rêves étaient troublants. Plus sanglant les uns que les autres. Trop souvent, elle rêvait de la mort de son frère, de cette scène qui lui avait donné envie de mourir. Ne se doutant pas le moins du monde qu’il faisait partie d’eux, pensant simplement qu’il était mort quand elle était tombée sur lui. Son visage placide, son cœur qui ne battait plus et le sang qui couvrait le sol. Ce soir ne se différenciait pas des autres soirs. Son corps s’agitait dans tout le sens alors qu’elle voyait son frère mourir de toutes les façons qu’il soit, aussi atroce les unes que les autres. Son cœur qui perdait la cadence, son corps qui ne cessait de s’agiter, son souffle qui se perdait alors qu’elle ne pouvait pas rêver d’autre chose. Prise au piège. C’est dans un sursaut qu’elle se levait, ayant du mal à retrouver le souffle, ayant du mal à simplement chasser les pensées qui prenaient place en elle. Sa main venait glisser contre son visage alors qu’elle s’extirpait de son lit. Cela faisait depuis un an qu’elle s’adonnait à la chasse aux vampires. Malgré le manque d’expérience, elle s’avérait assez redoutable à cause de toute la formation qu’elle pouvait avoir. Elle pistait un vampire depuis peu, il semblait assez âgé et aussi impulsive qu’elle était, elle s’était mise en tête de lui retirer la vie. Elle devait sortir, se détendre, s’adonner à cette double vie qu’elle avait depuis quelque temps. Chasser. Tuer. Il y avait pourtant trop de troubles qui prenaient place en elle et cette attirance qu’elle pouvait ressentir pour eux. Ce foutu charme qui leur était respectif et auquel elle ne pouvait pas toujours échapper, même si elle tentait de le faire. Intriguée, elle aurait voulu en savoir plus, voir pas elle-même tout ce dont il était capable de faire, mais elle ne pouvait prendre autant de risque, en pauvre humaine qu’elle était. La jeune femme enfilait un simple jeans, un t-shirt blanc et une veste de cuire qu’elle glissait contre ses épaules. Une lame aiguisée d’argent prenait place contre sa cuisse, du feu et ce dont elle avait besoin pour se battre. La jeune femme avait simplement besoin de se changer les esprits et calmer cette rage qui grondait en elle. Coupable. C’est ainsi qu’elle se sentait pour la mort de son frère. Elle l’avait laissé seul et c’est ainsi qu’il avait terminé. Romane ne se doutait pas qu’il était devenu comme ceux qu’elle chassait, ceux qui l’intriguaient bien trop et qu’elle ne pouvait simplement pas ignorer. C’est lentement en elle qu’ils prenaient place. Ces vampires, ces buveurs de sang dont elle voulait la mort autant qu’elle voulaient en savoir plus. Trop de sentiments contradictoires.

La porte se poussait, laissant le vent se jouer de ses cheveux qu’elle venait rapidement attacher et elle se mettait en marche vers la forêt. La nuit était sombre et glauque, comme toutes les nuits qui semblaient s’écouler dans cette ville. C’est à la trace d’un vampire qu’elle s’adonnait. Ce vampire qu’elle avait pu remarquer depuis quelque temps. Elle voulait le traquer, se laisser approcher par lui et le tuer. C’était sa cible pour le moment, lui qui semait des morts sans le moindre remord. Lui. Vampire belliqueux qu’elle avait aperçu de loin à mainte reprise, sans avoir eu le loisir de l’affronter. Elle ne savait pas si elle allait le trouver ce soir, mais qu’importe, qu’elle en finisse avec l’un d’eux, qu’elle lui retirer cette vie pour celle de son frère qu’ils lui avaient retirée. C’était la seule raison de ses actions, loin de se douter qu’elles étaient vaines. Il y avait des signes. Il y avait un grand risque qu’elle tombe sur en vampire en chasse si elle arpentait la forêt et c’est exactement là qu’elle allait se rendre. Peut-être le risque lui donnait envie de continuer, parce que le danger était haut, parce que le risque de mourir était particulièrement élevé. La mort ne lui faisait pas peur. Elle n’avait pas froid aux yeux. Son seul souhait était de ne pas finir comme eux, préférant amplement être humaine que devoir se nourrir de sang pour une vie éternelle. Elle franchissait l’orée de la forêt. Risquant sa vie pour se venger, risque sa vie pour oublier. Sa haine était aussi forte que cette curiosité mal placée. Sa haine était aussi féroce que cette étrange attirance qu’elle pouvait ressentir en se trouvant près d’eux. Elle connaissait leurs atouts pour la séduction, mais elle se laissait prendre au jeu, dans cette attirance grivoise qui lui donnait froid dans le dos. Romane avait toujours eu le don d’avoir de mauvaise fréquentation et d’aimer un peu trop le danger. C’était la mort de son frère qui la poussait à tuer de la sorte. Rien d’autre. Son corps frêle se perdait entre les arbres.

Se mouvant tel un ombre, mais beaucoup moins agiles que ces créatures vicieuses. Combler cette envie de tuer était surement la plus grande priorité qu’elle avait, mais elle ne saurait tarder à se laisser influencer par cette envie de savoir. Ses doigts caressaient la manche de sa lame alors qu’elle laissait ses pas silencieux la mener au cœur de la forêt. Le silence était trop pesant. Les mouvements se faisaient trop rares et elle se demandait même qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire ici. Romane se maudissait mentalement d’agir comme elle le faisait, d’avoir envie de danger, d’utiliser la haine pour justifier ce besoin d’adrénaline et d’assouvir sa soif de savoir. Sa haine était forte, mais elle s’en servait aussi de défaite pour mener cette vie, pour jouer avec la mort. Silencieuse, elle s’arrêtait puisqu’un son venait se fait entendre. Craquement rapidement de branche et étrange sensation de malaise qui prenait place en elle. Loin d’être seule. Quelque chose rodait autour d’elle. Son cœur s’emportait dans une frénésie qu’elle ne pouvait contrôler, son sang affluait dans ses veines, son souffle se contenait, mais la nervosité était bien présente. Les risques étaient trop grands, malgré sa maitrise et ses connaissances. Il y avait beaucoup de chance que tout cela se termine mal. Qu’importe.


Dernière édition par Romane Litovsky le Lun 23 Juil - 13:02, édité 3 fois
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Mircea Lipietz
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeLun 23 Juil - 9:19






Bien au chaud dans sa magnifique demeure, le maître des lieux s’alanguissait dans son canapé, les yeux clos, tandis que son esprit écoutait l’étrange mélopée qui s’échappait de la si petite machine qui fonctionnait à l’électricité. Ainsi aurait simplement pu débuter la description de la scène. Ainsi aurait pu se murmurer l’existence solitaire de l’être ténébreux que les regards des toiles ancestrales fixaient avec attention. Telle une Joconde personnifiée, les trois êtres semblaient vous suivre des yeux à chacun de vos gestes… et l’un d’eux n’était autre que lui. Lui dont la seule lueur tamisée figurant dans la pièce n’était pas pour lui permettre de voir ce qui l’entourait. Lui qui tel un chat au regard plus acéré, était capable de se mouvoir dans une obscurité totale.

« Mircea… » souffla une voix vibrante d’émotion, tandis qu’une main se voulait inquisitrice sur sa cuisse. Peau qu’il chassa d’une claque indifférente sans même ouvrir ses paupières pour observer l’humaine qui venait quémander sa morsure. Elle n’était qu’une enfant lorsqu’elle l’avait rencontré, et il ne l’aurait jamais revue si elle n’avait remué ciel et terre pour le retrouver, dans le désir narquois de rester auprès de lui. Mais l’ancienne enfant n’était pas unique, plusieurs humains servaient le caïnite, prêt à sacrifier leur maigre existence pour lui permettre de voir une autre lune, de sentir encore une fois la caresse d’un vent taciturne sur sa peau glaciale.

« N’avez-vous pas faim ?
- Pas de toi. » fit-il claquer sur sa langue. Non… il lui arrivait de rêver éveillé, de sombrer sous les méandres qu’une mort n’aurait dû pouvoir lui permettre. Il était mort des siècles plus tôt, son cœur inerte n’esquissait même plus l’ombre d’un mouvement, seule la magie de son propre corps faisait encore circuler le sang qu’il venait boire à des gorges brûlantes sous ses doigts glacés. Il attirait cette autre Valentina dans ses filets, parvenant peut-être à incruster dans son âme celle de l’enfant morte depuis des siècles, puisqu’elle lui tournait autour, ou à défaut, se contentait de ce sosie qu’il modèlerait tel un sculpteur prêt à tout pour la magnificence de son œuvre. Mais il lui arrivait également d’esquisser la peau de cette chasseuse qu’il savait sur ses talons, l’ayant déjà remarquée, sans qu’elle n’ait sûrement conscience que cela soit le cas. La laissant hurler son nom dans l’immensité moribonde de ses songes… et la petite mortelle venait tout briser par ses propres désirs.

Insistance déraisonnable. La ruche était cruelle. Le roi sans cœur et sans attache. Même la proximité du bonheur n’avait pas endormie sa cruauté alors, ainsi que pouvait-elle espérer d’un monstre d’abomination ? Se redressant rapidement, ses doigts se refermèrent avec avidité sur sa gorge délicieusement douce, brûlant du contraste, de la froideur de ses doigts contre sa peau où palpitait un cœur étourdit de cette nouvelle proximité. L’espace d’une demi-seconde, il avait eu envie de la lui arracher pour la laisser se vider de son sang sur le tapis hors de prix qui s’étalait sur le sol, n’attendant que l’étreinte sauvage de deux corps entrelacés.

« Tu veux me plaire ? » susurra-t-il en laissant sa langue longer ses lèvres tel un animal se pourléchant les babines sous une envie bien trop savoureuse. « Allons chasser.
- Je mourrais pour vous maître.
- Je sais. » ponctua-t-il d’un sourire sardonique tout en se relevant, ses doigts délaissant son cou pour s’emparer des siens, et l’entraîner vers la porte, l’extérieur, la forêt… Inutile de gâcher un bouclier humain d’un geste trop impulsif quand il pouvait avoir plus d’une utilité durant la nuit.

Les bois étaient un recueil d’inconscience et de proies de choix. Des adolescents inconscients pouvaient se perdre dans ceux-ci… mais ce qu’il n’avait pas prévu… c’était la présence de la blondeur des blés s’égarant parmi ceux-ci. La chasseuse était ici. Et il en avait abandonné son ouvrière pour l’observer d’un peu plus prêt. Parfait petit jouet qui avait éveillé sa convoitise dans l’éternité vaporeuse qui était la sienne. Terriblement différente de la majorité de ses soumis(e)s, elle était un amusement nouveau, possédant une fraîcheur qui lui manquait, lancinante esquisse de ce parfum qui lui donnait envie de planter ses crocs à même sa chair, de se repaître de sa douce jeunesse et de sa fougue de mille et une façon qui feraient bien rougir les moins innocentes donzelles, de douleur mais aussi de plaisir. Le fluide qui coulait dans ses veines était son préféré, surtout nimbé de la férocité des chasseurs. Il était la raison pour laquelle il ne l’avait pas encore tuée. Il hésitait sur ce qu’il ferait d’elle… la rendrait-il folle ? Chercherait-il à la soumettre ? La viderait-il tout simplement de tout son sang avant d’abandonner son corps désarticulé et brisé ? Profiterait-il d’elle, de sa beauté, de ses courbes, jusqu’à totalement la briser ? Il hésitait. Mais ce soir serait l’instant qu’il avait choisi pour une première rencontre.

« Me croiras-tu si je te dis que je ne te ferai rien que tu ne veuilles, ce soir ? » souffla-t-il, tout en ne cessant de roder autour d’elle, son timbre s’envolant dans le bruissement des feuilles que le vent agitait. Il n’aimait pas les armes. Et il ignorait ce que contenait la sienne… Peut-être alors sacrifierait-il son petit agneau désirant le servir jusqu’au trépas pour s’assurer qu’elle n’en dispose plus… peut-être bien. Mais il préférait attendre sa réponse, observant chaque ligne de ses courbes graciles qui lui plaisaient infiniment. Un rire… un simple rire, qui ne résonna que dans son âme, celui d’une enfant qui s’amusait de cette partie de chasse à laquelle elle allait assister du firmament des ténèbres cadavériques. Le spectre de Valentina approuvait.



Dernière édition par Mircea Lipietz le Lun 23 Juil - 22:11, édité 1 fois
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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeLun 23 Juil - 13:47


Save me from myself
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Risquer sa vie la grisait. Les sensations qui prenaient place en elle étaient simplement indescriptibles. Alors qu’elle entendait le bruie léger prendre place autour d’elle, c’est la nervosité que se faisait bien plus intense. Les palpitations de son cœur qui se faisaient plus rapides, les battements qui se faisaient plus fort alors qu’elle ne se savait pas seule. Le danger. Elle avait toujours aimé la sensation que cela lui faisait. Avide d’en avoir toujours plus. Avide se sentir sa vie sur le point de tomber, de partir, de lui filer entre les doigts. Ce n’est pas sans raison qu’elle avait fait partie de l’armée pendant des années, qu’elle avait rapidement monté en grade et qu’elle s’était retrouvée à œuvrer dans les services secrets russes. La jeune femme savait parfaitement se débrouiller en matière de combat, elle savait manipuler tout sorte d’arme, que ce soit des armes au corps à corps ou simplement n'importe quelle sorte de fusil. Elle était une combattante hors paire, mais c’est depuis peu qu’elle chassait les vampires. Elle aimait cette sensation de passer près de la mort trop souvent, ayant sentis plus d’une fois leur force hors du commun. N’ayant pas froid aux yeux, elle s’avérait une chasseuse redoutable et savait s’y prendre sans le moindre remords et plutôt avec un plaisir malsain. C’est surement cette indécence qui la mettait souvent en danger, mais comme la mort ne lui faisait pas peur, elle ne manquait pas de le faire sans arrêt. Risquer sa vie. Comme ce soir. Comme à ce moment où une voix suave se faisait entendre, alors qu’elle cessait de bouger pour observer autour d’elle. Les sons se faisaient légers et la voix faisait passer des frissons contre sa peau, cette voix qu’elle avait entendue quelques fois lors de traque ou de pistage de ce vampire. La blonde se pinçait les lèvres un moment alors qu’elle faisait un tour sur elle-même, cherchant entre les feuillages pour voir une silhouette se dessiner. Ce vampire. Celui sur lequel elle tentait de tomber depuis quelques temps, il était là, si près d’elle. Quelques pas en arrière qui lui servait à plaquer doucement son dos contre le tronc d’un arbre, question qu’elle ne se fasse pas prendre par-derrière. Son souffle se perdait un peu alors qu’elle restait silencieuse pour le moment, écoutant la provenance de la voix qui semblait s’immiscer en elle comme un poison. Aucune confiance. En aucun cas elle ne croyait ce qu’il était en train de lui dire. Créature vicieuse qui avait le don de mentir, qui avait le don d’obtenir tout ce qu’ils désiraient. En aucun cas, elle n’allait accorder sa confiance ou croire les mots qu’il pouvait lui dire. La voix de la blonde se faisait entendre, ses doigts qui quittaient son arme, elle attendait sagement de voir quelque chose. « -Comment pourrais-je croire quelque chose de la sorte? Ce n’est pas comme si j’avais la moindre confiance pour les tiens.» Sa voix était faible, calme, un brin provocante. Il pouvait l’entendre, lui et les dons surnaturels dont il est pourvu.

Petite humaine qui se trouvait dans une impasse, une impasse qui faisait naître des frissons de plaisir sur sa peau, parce que la sensation était bien plus agréable qu’elle ne voulait l’avouer. Les souvenirs de son frère étaient encore douloureux. Se maudissant de n’avoir pu être là pour lui. Se contentant de vivre sa vie, de monter en grade, de combler ce besoin trop pesant de danger qu’elle ressentait à temps plein. Comme ce soir. Comme à ce moment dans cette forêt, son cœur qui ne cessait de faire des siennes, montrant son affolement, montrant cette nervosité, mais cette adrénaline qui prenait place en elle. Ses sens étaient en éveil, attendant le moindre mouvement, le moindre indice pour pouvoir agir en conséquence, mais pour le moment c’était trop calme. Ce calme qui terrait peut-être quelque chose, mais si elle se fiait à ses dires, il ne ferait rien qu’elle ne voudrait pas. C’est-à-dire qu’il ne ferait pas grand-chose, puisque ce qu’elle voulait c’était de faire rouler sa tête sur le sol. « -Si tu te montrais, au lieu de te terrer sans que je ne puisse te voir. Je doute fortement que tu ais réellement peur de m’affronter.» Un sourire passait sur ses lèvres alors qu’elle se décollait de contre le mur pour se mettre en marche lentement à travers les arbres, observant autour d’elle. « -Si je me fis à ce que tu me dis, tu n’as pas l’intention de me faire le moindre mal? C’est une trêve pour la soirée? Dois-je aussi dire que je resterai sage?» Elle voulait le trouver, entre les feuilles, entre les arbres qui se rapprochaient de plus en plus, elle faisait quelques pas pour observer autour d’elle, avant d’en faire encore pour arrêter de marcher. La blonde n’aimait pas rester inactive, à se sentir observer telle une proie, tel un plat devant lequel on salivait. « -Si tu cessais de m’observer de loin.» Elle cessait de marcher, attendant un signe, attendant de le voir se dessiner sous ses yeux. Vampire séduisant qu’il pouvait être. Ce n’est pas la première fois qu’elle se laissait prendre au jeu, cela lui était arrivé une fois et depuis, elle crevait d’envie de céder encore à leurs charmes particuliers. Traquer les vampires et en être séduite n’était surement pas un bon mélange, mais c’est le danger qu’ils représentaient qui faisait vibrer la jeune femme.
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Mircea Lipietz
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMar 24 Juil - 7:45




Un rire, sombre écho de celui de l’enfant se laissa percevoir dans l’obscurité taciturne et mouvante de la forêt qui semblait s’enhardir du jeu qui se dessinait à même cette terre sombre et humide. Les branches semblaient frissonner sous la mélopée amusée de l’être des ténèbres qui se noyait parmi elles, se faufilait, se faisait un manteau de la nuit, tant ses vêtements la rappelaient outrageusement. Quand le vent, ce fallacieux voyeur, se glissait sur les courbes de chaque être, et se jouait de la crédulité de leurs sens en emportant la gaité passagère de l’immortel, la déposant un peu partout autour de la frêle créature qui l’avait pris en chasse. Mais n’était-ce pas lui qui se retrouvait au pied d’un arbre ; s’acculant d’elle-même contre l’écorce froide et humide, recouverte d’une mousse au parfum de terre et de fragrances diverses. Cela faisait parti des plaisirs sournois d’être devenu ce qu’il était… ces sens exaltés par la mort, et non plus galvaudés par le bruissement du sang dans les veines, les pulsassions chimériques d’un organe devenu parfaitement inutile. On ne le comprenait véritablement que lorsque l’on se laissait noyer dans l’acceptation de sa transformation, que l’on acceptait d’être ce prédateur capable de pourlécher ses lèvres à la manière d’un matou assoiffé du lait se trouvant dans votre bol. Car il ne saurait jamais plus se contenter d’une écuelle abandonnée au bord d’un évier sale et crasseux.

Un, deux, trois, nous irons au bois. résonnait la petite voix de Valentina… ses doigts illusoires se glissant entre les siens.

Il s’était immobilisé sur son côté droit, observant le délicat profil de la pécheresse croyant sûrement sauver le monde en agissant comme elle le faisait. Détruisant les diables et les démons qui s’y délectaient avec trop d’aise à son maigre goût. Il y avait si longtemps qu’il n’avait plus pensé ainsi. Et jamais à ce point. L’époque de son humanité lui paraissait tellement lointaine, presque insaisissable, et pourtant gravée dans sa mémoire comme une marque apposée sur sa peau à l’aide d’un fer rouge. La douleur, l’immobilité, l’incapacité à agir, à se soustraire aux démons qui lui faisaient boire le venin d’éternité avant de le tuer. Mais son poing de vue avait évolué au gré des siècles s’égrenant, ceux-là même qui l’avaient laissé fouler la Terre dans toutes ces folles diagonales.

Quatre, cinq, six, cueillir des cerises. poursuivait l'enfant, rendu tangible par les souvenirs qui remontait à la surface. Un sourire mesquin à ses lèvres purpurines, elle se détachait de Mircea, échangeait avec lui ce regard qui signifiait tant de choses ; qu'elle serait déjà morte pour un regard bien moins intéressé. Qu'elle devait être morte au petit matin. Mais ce n'était plus qu'une chimère qu'il haïssait, compagne de jeu intemporelle dont il était le seul à avoir conscience, et parfaitement capable de l'ignorer.

A présent, il était certain que la jeune femme blonde ne croyait pas en ces paroles. Dans une même idée, il n’avait rien promis, juste demandé, suggéré, et au bout du compte, il n’était pas très doué pour tenir les promesses faites aux autres, et s’abstenaient généralement même d’en formuler une seule. Non pas qu'il se sentait obligé de les tenir lorsqu'il en formulait, mais il n'aimait tout simplement pas en faire inutilement, jouant sur les mots, les manœuvrant entre ses lèvres expertes. Ses propres règles de conduite vacillaient, valsaient, tanguaient, au gré des assauts contre les murs desquelles, certaines circonstances se voulaient un peu trop audacieuses. Et à présent, voici que la délicieuse jeune femme blonde… sirène égarée sur son rocher, croyant pouvoir par son chant, l'attirer sur un récif où il pourrait s'échouer, le mettait au défi de se montrer, lui demandait s’il comptait respecter une trêve, lui redemandant d’apparaître… Se lassait-elle déjà du jeu ? Quel dommage… car à lui, ce n’était pas son cas. Bien sûr qu’il ne craignait pas sa lame… cinq siècles lui avaient permis de se mesurer à plusieurs chasseurs… Il en connaissait le danger, et justement, il observait ses gestes, sa façon de se mouvoir, de guetter autour d’elle la moindre apparition.

Sept, huit, neuf, à ta gorge blanche. Il se mit à rire une nouvelle fois, recouvrant l'audacieuse comptine de la poupée aux cheveux sombres qui cherchait à en effleurer la peau si blanche, et à défaut, sa chevelure blonde.

« Îmi pare bine de cunoştinţă, Lorelei… mais quelle impatience ! » se moquait-il à présent, tout en paraissant sous ses yeux pour satisfaire à la curiosité de la trop délicieuse chasseuse blonde, tandis qu’il percevait les pas capricieux de l’humaine qu’il avait entraîné dans sa chasse. Elle n’était guère loin… petit agneau sacrificiel qui l’aiderait à ruiner l’esprit de la jolie blonde, il n’en doutait nullement. « Montres-tu autant de fougue dans le creux des draps que tu n’en mets à t’accrocher à ta lame ? Mais laisse-moi me présenter, Drăculea, pour les intimes. » ajoutait-il, un petit sourire sardonique au coin des lèvres. Le surnom était tellement semblable à celui de son si célèbre frère dont il empruntait allègrement le lignage, puisqu'il était le sien, et qu'il pendait à sa gorge glacée. Ce dernier pouvait passer comme une moquerie, et il était vrai, qu’il se moquait bel et bien d’elle, tout en jouant d’un surnom qui devait le rendre moins dangereux qu’il ne l’était en vérité, puisqu'il usurpait l'identité d'un être qui ne lui ressemblait pas, selon les portraits… Lui qui n'avait porté ce surnom, le passait à présent comme un gant qui ne convenait que dans un sens au personnage complexe qu’il était.

« Alors chère Lorelei, quelles conclusions ? Ta proie te plait-elle ? Suis-je à la hauteur de tes espérances ? » poursuivait-il en l’observant attentivement, toujours cette petite ombre moqueuse au coin des lèvres, ce petit éclat joueur au fond de ses prunelles. Mais il accordait une redoutable importance au moindre mouvement qui pourrait être le sien, l'étudiant. Il n’était pas à portée de lame, mais tout de même, on ne survivait pas à l’éternité en offrant bêtement sa confiance. « Et voudrais-tu, accepter ma trêve pour cette nuit, que je puisse te faire goûter à des trésors de jouissances dont l’humanité ne fait que rêver ? » glissait-il encore, se voulant plus séduisant… et attractif.

Dix, onze, douze, elle sera toute rouge.


Dernière édition par Mircea Lipietz le Mar 24 Juil - 22:51, édité 1 fois
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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMar 24 Juil - 12:27


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Elle n’aimait pas se sentir épiée. Impuissante. Même si elle était faible à côté des vampires, elle avait su s’en sortir plus d’une fois, usant de stratagème bien particulier, usant de ses charmes pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle était féminine, mais avant tout une combattante, aimant à chasser, ayant fait partie de l’armée et des services secrets. Loin d’être le genre de femmes à se perdre dans des soieries luxueuses, même si cela lui allait à ravir. Les vêtements lui collaient à la peau, recelant les trésors de son corps bien galbé. Elle se montrait impatiente, n’aimant pas à se sentir traquée tel un animal, n’aimant pas à ne pas voir celui qui l’épiait depuis tout à l’heure. Ses sens étaient en alerte, certes elle était agile, mais elle s’était fait prendre plus d’une fois entre les griffes d’une de ces créatures. Plusieurs marques en témoignaient sur sa peau, de multiples cicatrices brisant la pureté de ses formes. Elle ne chassait que pour se venger, que pour griser ses sens, tellement la peur de la mort ne faisait pas partie de sa vie. C’est cela qui avait eu le dont de la sauver quelques fois, l’être d’être la victime laissant les supplications monter à ses lèvres, provocante à souhait, même lorsqu’elle était en danger. Ses mots acerbes se faisaient insidieux. À ce moment, elle était quelque peu désavantagée, dans cette noirceur que ses yeux avaient du mal à percer, mais c’était un terrain plus facile à jouer, lui offrant de multiples cachettes le temps de se poser. Ses gestes étaient agiles, ayant eu l’habitude de multiples combats et n’aimant pas à se sentir faible. Faible sous le charme de ce vampire qu’elle traquait depuis quelque temps, analysant son comportement, l’ayant vu de lui sans réellement tenter de l’approcher ou de le tuer. Elle ne faisait que l’observer, sa fascination pour les vampires devenait de plus en plus grande. À croire qu’au final, elle ne voulait pas réellement le tuer, mais elle ne voulait pas se laisser manipuler comme un objet sans importance. C’est après un moment d’attente que des bruits de pas se faisaient entendre, tournant rapidement pour lui faire face, elle n’avait guère pris le temps de prendre sa lame. Cette lame qui avait tranché plusieurs gorges déjà.

C’est sur lui, son sourire moqueur, sa démarche gracile et son air malin que ses yeux se posaient. D’abord silencieuse, elle ne faisait aucun geste lui permettant de croire qu’elle allait lui sauter à la gorge, peut-être avait-elle réellement accepté cette trêve. Peut-être prenait-elle le temps de l’analyser avant de passer à l’attaquer. Rien de facile à dire. C’est dans un pas félin qu’elle approchait un peu de lui, laissant son regard lécher ses traits, jouant avec le danger comme elle aimait le faire. Lui. Ne lui ayant pas directement sauté à la gorge, elle se demandait ce qu’il avait l’intention de faire avec elle. Sourire passant distraitement sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle arrêtait son avancé. En face de lui, sans être réellement près, mais assez pour pouvoir parfaitement le voir. Elle n’avait pas des allures de jeune femme sage, des jeans serrés, un t-shirt noir, sa chevelure dorée qui tombait sinueusement contre ses épaules montrait une féminité qui ne pouvait paraitre aux premiers abords. Ayant plutôt l’air d’une combattante farouche que d’une vierge effarouchée. « -Je n’aime pas qu’on m'observe de loin. Est-ce vraiment de l’impatience?» Ses yeux dardaient les siens, un certain défi, mais en aucun moment il ne pouvait lire la peur sur son visage, même s’il usait de force sur elle, ce serait la même chose. Ignorant d'abord la question qu’il lui était posé, elle doutait fortement qu’ils passent une nuit ensemble, même si la créature devant elle était allégrement charmante, même si elle avait cette envie de danger qui lui grugeait le creux des reins. « -Hm. Je ne sais pas si je dois être réellement enchantée de faire ta connaissance.» Une main serpentine passait dans sa chevelure blonde avant de souffler simplement, sans quitter son regard, sans bouger, sans faire quoi que ce soit, mais prête à réagir à tout moment. « -Romane.» Elle lui glissait simplement son nom, restant sur place, mais ayant envie de faire un autre pas pour voir le loisir de l’observer encore un peu plus près.

C’est dans un sourire qu’elle restait devant lui. Calme, mais nerveuse, tout autant intriguée que violente. Il jouait à un jeu qu’elle semblait peut-être apprécier, moins agressive que plusieurs chasseurs qui lui auraient déjà sauté au cou. Peut-être avait-elle d’autres intentions? « -J’ai déjà traqué créature plus disgracieuse.» Haussement d’épaules de la jeune femme alors qu’elle levait les mains en signe de paix, de trêve. Pour montrer qu’elle n’allait pas commettre un geste envers lui. Sa lame était bien logée contre sa cuisse et malgré la confiance qu’elle n’avait pas le moins du monde en lui, elle ne faisait rien, faisant un autre pas pour émettre un rire amusé à sa nouvelle proposition. « -Passer la nuit avec l’ennemi. Quelle charmante idée. Surtout que je risque de me retrouver sans vie le lendemain après t’avoir servi d’objet. Malgré l’offre bien tentante, je ne pense pas que ce soit quelque chose que j’envisage.» Ou si, elle l’envisageait. Va savoir. La distance était bien réduite entre eux, s’il jouait avec elle, elle ne se laissait pas faire comme une simple gamine. Il subsistait bien moins d’un maître entre eux et de cette façon, elle pouvait aisément l’observer. « -J’aimerais bien savoir quels sont réellement tes plans à mon intention. Si c’était de me donner la mort, je me doute que tu serais déjà en train de t’acharner à le faire.» Elle n’était pas dupe, elle se doutait qu’il jouait avec elle avec un plaisir certain, mais elle se demandait ce qu’elle pouvait avoir de si amusant.
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Mircea Lipietz
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMar 24 Juil - 22:59




Elle s’était retournée vivement, ignorant la lame qui reposait contre sa cuisse. Venimeuse erreur qui dans un autre contexte lui aurait très certainement coûté bien plus cher que ce qu’elle était prête à sacrifier en cette nuit. Morbide, délictueuse oraison aux ténèbres environnantes, elle enveloppait l’assassin, préservait son identité qui ne se déclinait qu’au clair d’une lune dont les rayons perçaient à travers les branches, chassant les feuilles de sa clarté éternelle. D’étranges énergumènes avaient un jour affirmé qu’ils n’étaient que le reflet des rayons solaires. Mais cela ne pouvait être la seule vérité, sinon comment ne chercherait-elle pas à tuer ses semblables, comme les rayons meurtriers savaient le faire parfois. Aujourd’hui, Mircea n’y était plus aussi sensible, le soleil, ce vieil ennemi de toujours, ne l’ennuyait plus autant. Et il se demandait à quel point ses cheveux pouvaient resplendir sous la caresse pernicieuse de l’astre du jour. Cela blesserait sûrement ses yeux, mais il s’interrogeait, étrangement, sur l’attrait de la beauté mortelle de la chasseuse qu’il aurait, semblait-il, pu tuer si facilement. Quel intérêt ?

Elle s’avançait à présent, amazone et sirène, finissant par interrompre ses pas, comme si elle cherchait subitement à se faire ignorer du pêcheur trop malin pour ne pas avoir calfeutré chaque interstice de ses si précieuses oreilles. « Oui. Parce que tu préfères mettre un visage sur la personne avec laquelle tu parles. » répondait-il déjà à sa question qui n’en était qu’une rhétorique. Par simple caprice, elle avait désiré passer à l’étape suivante, cesser d’être un vulgaire gibier sur lequel il aurait pu se jeter pour s’en repaître. L’idée n’était pas mauvaise, mais la méfiance grisait l’âme éternelle de l’être de la nuit. Il connaissait les ruses pour en avoir lui-même usé… Un peu de sang étranger dans le corps d’une victime, et le vampire trépassait si rapidement d’une agonie à la lenteur malsaine et douloureuse.

Puis ce fut un rire amusé qui s’esquiva de la gorge du caïnite, charmé par les répliques mi-surprenantes, mi-drôles, de la jolie chasseuse qui semblait attendre, telle une Mina subjuguée par Dracula. Non, l’analogie ne convenait pas. Romane semblait attirée, intriguée peut-être également, mais elle n’était en aucun cas sous le charme malsain d’un vampire au point de s’agenouiller et de ramper à même ce sol. Et cela possédait une fraîcheur différente, une fragrance empoisonnée de rose aux épines ruisselantes. Cette fois-ci, la comparaison semblait parfaite… La lame tout contre elle ne l’effrayait en aucune manière, il serait si simple de l’en délester s’il le désirait vraiment… L’âge encore une fois, celui qui l’aurait laissé à l’état de poussière, lui offrait des avantages, une maîtrise de ses propres capacités.

« Et tu parles ma langue… Romane ? Ne trouves-tu pas que tes parents aient fait une faute de goût en te prénommant ainsi ? Lorelei te siérait tellement mieux au teint. Jolie sirène à la chevelure étincelante… » répondait-il encore, tout en suivant le manège de ses doigts. Il n’était pas idiot, les femmes jouaient de leurs charmes et de leurs atouts depuis des siècles, les progrès de la science et de la technologie n’y changeraient jamais rien. Elles étaient l’offrande tentatrice, et celle qui se tenait face à lui à cette frauduleuse seconde n’y faisait pas exception. Elle lui plaisait, l’attirait, bien au-delà du sexe qui pourrait, il en était certain, être absolument fantastique.

Son petit caractère… sa langue ébaucha ses lèvres comme un prédateur affamé par ce qu’il voyait, avant qu’elles ne s’étirent d’un nouveau sourire en écoutant son commentaire, en la regardant s’approcher, les mains bien en l’air pour lui signifier qu’elle ne tenterait rien. Le jeu ne faisait que devenir de plus intéressant, il en était absolument certain, la laissant venir à lui, s’approcher, grappiller la distance qui les séparait comme s’il ne s’agissait que d’un trait qu’il suffisait de gommer. Elle n’avait pas peur.

« Tu présumes. Ton ignorance me concernant prouve à quel point tu te trompes. Pourquoi voudrais-je te tuer au petit matin ? Comme tu le dis si bien, si j’avais voulu ta mort, tu serais déjà morte depuis plusieurs jours. Je ne t’aurais jamais laissée venir jusqu’ici. Rôder autour de moi comme un rapace incapable de s’abattre sur la proie qu’il s’est choisie, avant de finir par lui découvrir des serres plus sournoises que les siennes. » ajoutait-il, avant de jouer de sa rapidité pour l’attirer contre lui, ses doigts se refermant avidement sur ses poignets comme s’il s’apprêtait à les briser, les tordant assez pour produire une infime douleur, lui offrant le choix de les casser elle-même. Tandis qu'il se plaquait contre elle ; son torse et sa chemise collés contre son dos, son bas-ventre trouvant refuge contre ses fesses.

« Tss, tss, tss. Ne fais rien de stupide. Ta lame pourrait si facilement venir trancher ta gorge. Il me suffirait d’y guider tes doigts et je n’ai pas envie de te saigner ce soir. Alors qu’espérais-tu en venant à moi ? N’est-ce pas là la véritable question qu’il faudrait se poser ? » susurrait-il à son oreille, sa langue s’y égarant lascivement une brève seconde, comme pour goûter sa peau et sa saveur. Ce parfum délicat et suave, d’un sang capable de griser ses sens. « Te l’es-tu seulement posée… Romane ? » souffla-t-il encore tout contre sa gorge, sans relâcher son étreinte, ni même son attention, ses lèvres affleurant presque sa peau.
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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMer 25 Juil - 2:36


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Si un moment plus tôt elle avait eu envie de tuer pour chasser le mal qui avait pris place en elle, c’est toute autre chose qui la poussait à agir de la sorte, baissant sa garde comme la pauvre victime qu’elle pouvait être pour lui. Désireuse d’en savoir plus, oubliant un instant qu’elle avait voulu attenter à sa vie. C’est une curiosité particulière qui prenait place en elle depuis quelque temps, se glissant en elle comme un poison et ne pouvant que s’assouvir en se jetant dans la gueule du loup. Exactement comme elle était en train de faire. C’est surement cet intérêt précis qui avait poussé la jeune femme à lui demander de se montrer, se sentant désireuse de voir la proie qu’elle traquait depuis quelque temps, de plus près. C’est calmement qu’elle se conduisait devant lui, sachant parfaitement qu’il pourrait user de ses capacités pour la forcer ou l’empêcher de faire ce qu’elle voulait. C’est dans cette sorte de trêve qu’il lui avait proposé qu’elle approchait de lui, surement impatiente d’en savoir encore plus sur ces êtres qu’elle ne détestait pas autant qu’elle pouvait le penser. C’est la soif de savoir qui prenait le contrôler sur cette haine qui la rongeait depuis le mort de son frère. Des mots soufflés, des mots qu’elle avait pu comprendre, elle et cette capacité à parler plusieurs langues autres que la sienne. Se doutant qu’il devait connaître plus d’une langue, vu son langage, il ne semblait pas manquer de culture. C’est quelque chose qui l’intriguait. Ce qu’il avait pu voir, ce qu’il avait pu livre, une sorte de livre d’histoire ayant vécu tellement de choses. Elle se mouvait lentement, soigneusement, félinement, sans user de ses charmes pour en venir à quoi que ce soit. Romane était loin d’être l’une de ses femmes qui passaient son temps à charmer les hommes, elle était plutôt le genre de femme aimant à risquer sa vie pour combler son besoin de sensation forte. C’est ce qu’elle faisait, en laissant ses pas avancer, en le laissant se dessiner plus précisément à sa vue. Charmant homme qu’il pouvait être. Ce charme émanant d’eux qui feraient tomber n’importe quelle femme. « -Peut-être mon passé me permet de connaître bien plus d’une langue. Polyglotte serait surement approprié.» En effet. Elle avait fait de nombreux voyages, devant s’immiscer dans les vies d’inconnus, parlant une langue qu’elle ne connaissait point, pour tirer les informations ou s’adonner à des pratiques peu louables. Une facilité qu’elle avait à les apprendre et les comprendre. « -Quoiqu’il en soit, toi aussi tu dois en connaître plus qu’une, avec le passé et les découvertes que tu as pu faire au fil du temps. » C’est surement une certaine fascination qui pouvait se faire entendre dans sa voix alors qu’elle avait avancé d’un pas, lui faisant maintenant face, jouant de cette trêve qui se passait entre eux. Peut-être était-ce un bon moyen d’en apprendre plus sur eux. Elle ne dénotait pas le commentaire sur son nom. Cela ne l’importait que très peau de toute façon.

Devant lui, elle laissait son regard se poser dans le sien, ayant un bon sens de la répartie, n’ayant pas froid aux yeux, il allait trouver de quoi s’amuser avec la jeune femme. La confiance n’était surement pas quelque chose qu’elle allait lui accorder, sachant que tous les moyens étaient bons pour obtenir ce qu’il aurait pu vouloir d’elle. Un sourire venait étirer doucement ses lèvres alors qu’elle ne bougeait plus, immobile à cet endroit. « -Parce que toi et les tiens excellez dans l’art de mentir pour obtenir les vices les plus tordus qui traversent vos esprits. Comment pourrais-je simplement croire ce que tu me dis? C’est comme si je te demandais de croire que je ne te veux aucun mal.» C’est sans pouvoir faire quoi que ce soit qu’elle se retrouvait collée contre lui, sentant un violent frisson parcourir son échine. Grincement de dents sous la douleur lui prenant les poignets, mais cette foutue sensation de satisfaction de se trouver les pieds dans le vide, sous le joug d’un être qui pourrait facilement prendre sa vie. C’est la chair de poule qui venait prendre place sur sa peau alors qu’elle sentait ses lèvres effleurer son cou sous les mots qu’il venait y prononcer. Immobile, elle ne faisait pas le moindre geste, ni pour se défendre, ni pour quitter cette sensation étrangement grisante qu’elle ressentait à son contact. « -Nous avions convenu une trêve, c’est ce que je faisais, puis je suis quelque peu mal placé pour faire le moindre mouvement.» C’est ses dents qui venaient s’acharner sur sa lèvre du bas alors qu’il parlait dans le creux de son cou, faisant naître un léger rire au creux de sa gorge. « -Si seulement je ne savais pas. Surement aurais-je moins honte de me trouver ici.» Oh. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait au beau milieu de cette forêt, contre lui, sans tenter quoique ce soit pour se détacher, sans pouvoir contrôler les frissons qui passaient sur sa peau et qui auraient facilement trahi cette indifférence qu’elle aurait pu feindre. Cette sensation de danger, de se sentir manipulé tel un objet que l’on voulait briser. La douce Roman avait l’esprit bien plus tordu qu’il n’y paraissait. Son visage se penchait sur le côté, offrant encore plus son cou à celui qui était en train d’y perdre sa langue, tournant par la même occasion son visage vers lui pour le regarder un peu, laissant son souffle chaud se perdre sur sa peau glaciale. « -Ais-je bon goût au moins, ou l’odeur de mon sang te fait elle envie?» Un brin de provocation dans sa voix? Tout à fait. Il n’avait rien à craindre de prendre son sang, puisqu’elle n’avait pas pour habitude d’ingurgiter du sang vampirique, mais ne sait-on jamais. « -Ça pourrait être une erreur fatale d’y planter tes crocs. Peut-être une mort certaine. Qui sait? Je connais bien vos points faibles.» Elle l’observait du coin de l’œil laissant un sourire amusé prendre place sur ses lèvres. Romane n’était pas le genre de femme à se laisser facilement impressionner, que ce soit par les contacts violents ou la sensualité dont il pouvait faire preuve avec elle. Reste qu’elle n’était pas indifférente, il pouvait s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMer 25 Juil - 9:12




« Sûrement. » confirma-t-il d'un sourire mystérieux, tout en observant la curieuse demoiselle qui désirait en apprendre plus sur lui. Cherchait-elle à découvrir si l’immortalité pourrait lui plaire ? Aspirait-elle à s’enliser au contact de connaissance et de possession qui feraient rougir bien des historiens ? A s’enliser dans cet attrait qu’il exerçait sur elle parce qu’il n’était rien d’autre qu’une créature de la nuit… Celle qu’elle s’était choisie de traquer et qui devait, sommes toutes, lui plaire et l’attirer, puisqu’elle avait dû tuer d’autres créatures. L’odeur du sang mort persistait sur sa lame, bien qu’elle l’ait sûrement nettoyée. Il n’était pas le premier… mais peut-être aspirait-elle à ce qu’il soit le dernier…

Aussi n’avait-il pas répondu à ses allégations suivantes autrement que par un petit rire. Elle pouvait bien prétendre qu’elle lui voulait du mal, le simple fait qu’elle agissait d’une manière si imprudente prouvait le contraire et aiguisait l’intérêt du caïnite qui venait de la saisir, l’enserrer, l’entraver de ses propres mains, lovant son corps contre le sien. Peut-être le désirait-elle en surface, mais il restait persuadé qu’il y avait autre chose, une petite étincelle qui sinuait sur sa peau, la laissait frissonner à son contact, paraître bien trop réceptive à son toucher pour qu’il puisse croire à ce qu’elle affirma ensuite. Uniquement motivée par la trêve ? C’était tout bonnement et absolument risible. Il n’avait pas fait l’ombre d’une promesse, juste proposé… Même ses promesses paraissaient mensongères, alors une simple affirmation, aucun chasseur digne de ce nom n’aurait pris le risque de l’approcher à ce point sans une autre excellente raison. Sans une envie… Un besoin… qu’il semblait ressentir sous la caresse de sa langue qui appréciait peut-être bien trop la saveur de sa peau, qui ressentait trop intensément les pulsations de sa carotide contre laquelle ses lèvres s’apposaient presque.

« Quelle belle menteuse tu fais, Romane. » répliquait-il, en faisant rouler son prénom sur sa langue, comme sa langue maternelle lui avait appris à le faire. « Ce n’était pas seulement cela, et nous le savons tous les deux. » continuait-il en percevant sa nervosité, en l’entendant rire et affirmer sa honte de se trouver entre ses bras. Elle ne répugnait pas ce frauduleux contact que ses semblables auraient trouvé rabaissant. Mais elle était différente, petite princesse qui dégageait sa gorge en l’inclinant un peu plus, ce faisant, cela lui permettait de croiser son regard assombri par un désir sournois. Lui non plus n’était pas indifférent, mais il n’était plus aussi impulsif qu’autrefois… plus aussi crédule non plus. Il se méfiait de son sang qui l’attirait tant, de cette sirène trop ravissante qui pourrait l’entraîner vers les récifs en l’invitant à y goûter.

Pourtant, sans lui laisser l’occasion de répondre, elle poursuivait sous une sourde menace, comme si ce n’était qu’une bravade. Une tentative de lui affirmer qu’il y perdrait la vie s’il y plantait ses crocs, simplement pour qu’il ne le fasse pas. Disait-elle la vérité ? Mentait-elle ? Le caïnite restait persuadé qu’elle ne faisait que s’enliser dans un marécage de mensonges, pour se préserver d’une possibilité trop intime avec lui, alors qu’il la tenait dans ses bras. Aussi laissa-t-il s’échapper un rire sourd, de gorge, où perçait le plaisir de la sentir sans défense et consentante d’être ainsi lovée tout contre lui. Qu’elle mente, proteste, hurle à l’obscurité taciturne que jamais elle ne cèderait à l’ennemi, que jamais sa peau ne se languirait du contact de ses doigts, il savait qu’elle n’était pas indifférente, et peut-être même qu’elle désirait bien plus que ce qu’elle prétendait.

« Crois-tu que ce soit la seule chose que je puisse planter en toi, ma délicieuse sirène ? » soupira-t-il contre sa peau, intensifiant d’une manière toute vampirique la proximité de son bas-ventre contre ses reins. Tandis que ses doigts guidaient les siens jusqu’à la lame à hauteur de sa cuisse. Ses gestes ne toléraient aucune rébellion, l’étau de ses doigts se voulant cruel et assuré. Et ce fut de l’index et du majeur qu’il extirpa l’arme de son fourreau pour la laisser se planter dans le sol sous un bruit sourd de javelot s’enfonçant dans la terre. Il se débarrassait des épines qui pourraient se glisser entre eux, alors que ses doigts à présent longeaient la courbe lascive de sa cuisse en remontant, en entrainant son poignet dans esquisse sensuelle… tout en lui gardant un angle capricieux.

« Si une morsure ne te tenterait peut-être pas autant qu’à moi, il n’est pas illogique de prétendre que tu aspires à bien plus, n’est-ce pas ? » susurrait-il à même sa peau, son regard égaré dans le sien, sa langue revenant s’attarder sur sa chair délicate, qu’il faisait par instant rouler entre ses dents, sans jamais en percer ne serait-ce qu’un millimètre. Le prédateur se dominait en faveur d’une autre faim, d’un autre besoin, tout aussi primaire et incisif que son besoin de sang qui semblait subitement ridicule en comparaison. « Tu aimes cette sensation. Être une brindille entre mes doigts… Mais tu pourrais être tellement plus. » reprenait-il en inclinant sensiblement plus son poignet de sorte à lui arracher une grimace, ou une plainte exaltante pour son propre désir, tandis que ses propres doigts s’immisçaient sur la blancheur de son ventre, repoussant fallacieusement le tissu qui le recouvrait.

Il savait… et aimait sombrer dans la cruauté douloureuse, tout en pouvant être d’une douceur presque blessante à d’autres instants. « La douleur aiguise-t-elle tes sens ? » soufflait-il sans la relâcher, ses lèvres à présent venant ébaucher l’arête de son menton si fier et volontaire. « Est-ce cette promiscuité que tu recherchais ce soir ? Je pourrais exaucer tes souhaits… Te laisser hurler d’un plaisir douloureux à mon oreille… Plaisir qu’aucun mortel ne saurait t’offrir… » poursuivait-il d'une voix plus sourde, s'imprégnant de l'écho rocailleux des pierres, tout en esquissant de licencieuses arabesques autour de son nombril, d’un simple doigt, quand les autres ne cessaient de la maintenir prisonnière. « Je pourrais être ton mauvais génie ce soir. N’est-ce pas ce que tu veux ? »

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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMer 25 Juil - 11:49


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Si un moment plus tôt elle avait voulu le tuer, c’est toute autre chose qui se dessinait à son esprit à ce moment, douce tentation qu’il pouvait être en le logeant ainsi contre elle, en prenant le contrôle sur la situation et le réduisant à l’état de marionnette entre ses doigts agiles qui tenaient fermement ses poignets, sans qu’elle ne fasse quelconque mouvement pour se défaire ou pour le blesser. C’était un dilemme en elle, curieuse d’en savoir plus, séduite par les contacts fiévreux qu’il ne cessait de glisser contre sa peau, sachant parfaitement faire naître des frissons qui trahissaient un dégout qu’elle aurait du ressentir à ce moment. C’était tout autre. Les mots soufflés dans son cou intensifiaient cet étrange désir qu’elle avait rarement ressenti auprès de l’un d’entre eux, c’est depuis peu qu’elle se perdait dans des jeux dangereux. Si seulement elle avait pu contrôler les battements de son cœur qui avait tendance à s’affoler alors que les contacts devenaient plus sensuels, fermant les yeux un moment pour retrouver un certain calme, n’émettant le moindre bruit alors qu’il collait encore plus son bassin contre le corps de la jeune femme. C’était affreux de lutter contre des principes qu’elle avait toujours eus. C’était affreux de se faire deviner et pousser à bout de la sorte. Les raisons de son comportement lui était obscure ou peut-être aspirait-il simplement à passer une nuit en compagnie de l’humaine. Elle n’en avait pas la moindre idée. Les mots auxquels elles ne prenaient pas la peine de répondre, son corps s’en chargeait lui-même, la chaleur de sa peau s’intensifiait lentement. Romane le laissait jouer avec elle, faisant sans combattre ce qu’il lui faisait faire, laissant sa lame se planter dans le sol, fixant de son regard cette même main qui remontait lentement avant de tourner une nouvelle fois un peu la tête vers lui, laissant son souffle s’égarer sur la peau du vampire. Sans avoir envie de nier quoi que ce soit, cela était complètement vain puisque ses réactions corporelles parlaient pour elle. « -Cela semble si facile de deviner mes intentions. » Il semblait savoir ce qu’elle voulait. Insufflant lentement un désir sourd au creux de ses reins, désire qui n’était, à la base, qu’une trop grande curiosité. Voilà qu’elle ressentait des envies oppressantes qui emplissaient lentement son corps au fur et à mesure qu’il s’adonnait à jouer avec elle. C’est un soupire qui passait entre ses lèvres, non un soupire de lassitude, mais lui servant à expulser cette envie ravageuse qui la tenait en haleine alors qu’il s’attardait dans son cou. Soupire qui fut rapidement remplacé par une plainte légère alors que la douleur entre ses poignets s’accentuait, rendant ses sens complètement fous, mélangeant le désir et la douleur. La blonde était devenue bien silencieuse et les doigts sur sa peau suffirent à lui arracher d’autres frissons, trouvant le contact de se main tellement froide contre sa peau bien trop chaude. « -Est-ce une proposition que tu es en train de me faire? Que voudrais-tu que je sois entre tes doigts?» Le froid contre sa peau était étrangement agréable, la sienne était brûlante d’envie qui ne cessait d’augmenter sans qu’elle ne veuille cesser ce petit jeu.

Son visage restait toujours tourné vers lui, pour pouvoir observer les traits de son visage, offrant son cou sans la moindre hésitation. Ce n’est pas la première fois que des crocs s’y planteraient, quelques petites marques en témoignaient. « -Pourquoi donc me poser des questions dont tu connais la réponse. Ais-je vraiment besoin de confirmer ce que tu penses?» Elle ne niait plus. Son corps trahissait bien trop de désir pour qu’elle puisse affirmer le contraire et il semblait savoir parfaitement ce dont elle avait envie, ce qui rendait le tout encore plus étrange. C’est son visage incliné vers lui qu’elle ne bougeait pas, laissant les lèvres du vampire passer contre sa mâchoire alors que son propre regard glissait contre son visage pour atterrir contre ses lèvres à lui. Combien d’humaines avait-il pu charmer de la sorte? Était-elle faible à ce point où c’est son esprit tordu qui avait toujours eu lieu d’être. « -Offre bien tentante.» C’est son regard qui s’était de nouveau placé dans le sien, le vrillant sans la moindre gêne ou sans la moindre peur. « -Est-ce donc me rendre folle ton but pour la soirée? Moi qui devrais plutôt avoir envie de te tuer au lieu de frissonner sous le contact de tes lèvres.» Inutile de le nier. Cela crevait les yeux. Ce désir qui était en elle et qui faisait bouillir sa peau sous ses doigts glacés. Elle ne ferait pourrait jamais les premier pas, pas ce soir ou peut-être même jamais. Cela brisait tellement de principes en elle, comme la mort de son frère. Comment pouvait-elle mourir de cette envie si malsaine et cette curiosité qu’elle voulait absolument combler. C’est dans un mouvement léger de visage que ses lèvres effleuraient à son tour la peau froide du vampire, la ligne de sa mâchoire, alors qu’elle détournait la tête pour quitter son regard qui la troublait encore plus qu’elle ne pouvait l’être. « -Oh, mais je crois que tu l’ais déjà bien assez.» La proximité de leur corps était réduite à néant, elle pouvait deviner les formes de ses muscles se dessiner contre son dos et il pouvait sentir les formes sinueuses de la jeune femme plaquée contre son corps. Pourtant, elle tentait de lutter un temps sois peu, pour garder des simples principes qui ne tenaient que très peu en place à ce moment. « -Est-ce une bonne distraction de mettre en branle les barrières d’une chasseuse?» Une nouvelle fois elle tournait le visage vers lui, effleurant presque ses lèvres des siennes, soufflant doucement tout contre sa peau. « -Si tu lâchais mes poignets? Je doute fortement que tu aies peur que je m’éclipse ou que je fasse un revirement de la situation bien inattendu.» Elle assénait un coup à sa lame qui partait un peu plus loin. La blonde le provoquait un peu, doucement, lui affirmant ainsi toutes les certitudes qu’il avait pu affirmer dans le creux de son cou. « -Peut-être ma trop grande curiosité pour ton espèce me mènera à ma perte.» À ce moment, ce n’était plus seulement la curiosité, mais autre chose qu’elle n’allait pas confirmer à haute voix.
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMer 25 Juil - 15:16




Elle restait malléable entre ses doigts, délicieuse prisonnière qui semblait se satisfaire de son corps, auquel chaque esquisse, chaque effleurement semblait y répondre. Il se laissait guider par ses réactions, lisait en elles comme si tout s’écrivait sous ses prunelles pernicieuses, assombries d’un désir qu’il savait partagé. L’expérience, sa propre nature… le laissait être l’incube que tout l’être muet de la chasseuse semblait réclamer, même si cela n’aurait jamais dû être le cas. Il était le mal, il était l’ennemi, celui qui jamais ne devrait être en mesure de s’introduire, s’immiscer et faire ce qu’elle désirait au plus profond d’elle, et pourtant, elle ne savait… ne semblait vouloir, ou même désirer s’y soustraire. D’ailleurs, elle confirmait ce qui n’était qu’une évidence aux yeux du caïnite, alors qu’elle laissait un soupire bien trop éloigné de la lassitude, pour ne pas exprimer le plaisir qu’elle prenait à cet instant, à subir ses entraves et sa licencieuse douceur, qui se corsait déjà volontairement.

Il ignorait cette première question, pour percevoir celle qui naquit après qu’il lui ait demandé son avis sur la douleur ressentie. Elle le fit sourire à sa réplique, alors qu’elle lui confirmait ainsi qu’elle aimait le mélange de plaisir et de douleur qu’elle pouvait ressentir à cette seconde. Comme une fourbe invitation à poursuivre, à s’immiscer bien plus loin dans le jeu.

« Pourquoi poser des questions auxquelles tu connais déjà la réponse ? » mima-t-il sa propre réponse, répondant dans un même temps à sa précédente question. Que serait-elle entre ses doigts… ? N’en avait-elle réellement aucune idée ? Ne se doutait-elle pas de ce qui pourrait se passer cette nuit, et tant d’autres ? N’était-elle pas à même d’imaginer avec quelle langueur le fils de Caïn était capable de s’attacher un être.

« Tu te trompes… tellement. Ce n’est là qu’une esquisse de ce que je pourrais te laisser découvrir. » soupirait-il à sa gorge, alors qu’elle tentait de se reprendre, de redevenir la chasseuse et lui le vampire, de se souvenir qu’elle n’était qu’une proie de plus pour l’être des ténèbres, leurs lèvres s’affleurant, son souffle brûlant s’écrasant contre sa peau glacée. Et voilà qu’elle cherchait à le convaincre de la libérer, de la laisser agir à sa guise à présent, tandis qu’elle chassait sa lame plus loin qu’il ne l’avait fait, se désarmant volontairement pour tenter de quérir sa confiance. Mais elle ne l’avait pas, ne l’obtiendrait jamais ainsi, si facilement qu’il lui aurait suffit d’être à ses pieds, jurant une autre forme de plaisir entre ses lèvres, pour ne serait-ce que dévier un temps soit peu son attention qui vacillerait sous le plaisir ressenti.

Déjà il se mettait à rire d’une manière sourde, son visage revenant s’égarer contre sa gorge, alors que l’un de ses doigts se glissait sous la taille de son pantalon, suggérant une toute autre forme de plaisir qu’une caresse licencieuse contre sa peau laiteuse. Elle se voulait fragile lorsqu’elle ne l’était pas, aussi fit-il rouler l’attache entre ses doigts, sans jamais brusquer les choses, la laissant languir de l’une ou l’autre de ses décisions. Il pourrait, comme elle le supposait, la laisser pantelante dans cette forêt, abandonnée alors qu’elle crierait son nom… celui dont il s’était fardé tel un masque qui n’existait que pour elle.

« Tellement fragile, n’est-ce pas ? » souffla-t-il, un soupçon d’ironie dans l’ombre de son timbre, tandis que ses prunelles revenaient se perdre sur les siennes. « J’ai envie de toi Romane… » murmurait-il à présent sous la confession d’un désir brûlant qu’il ressentait bel et bien, et qui s’entremêlait à la partie qu’ils avaient commencé un peu plus tôt. « … mais je sens en toi ce désir venir combattre tes idées préconçues sur nous autres. Ma sirène… ma Lorelei… c'est contre tes récifs que mon corps tout entier aimerait s’échouer. » poursuivait-il encore, avant que son regard ne dérive jusqu’à la palpitation sanglante à sa gorge immaculée, faiblement marquée d’autres empruntes. « Pas ici que j’aimerais te marquer si tu m’en laissais l’occasion… » susurrait-il à présent, telle une promesse que si elle ne faisait pas de bêtises idiotes, l’aube la retrouverait intacte, parce qu’il aspirait à bien d’autres choses auprès d’elle. Des sensations, des désirs, qu’il voulait la voir réclamer de tout son corps à défaut de ses lèvres. Ses crocs griffèrent la chair, l’écorchant à peine pour en extirper une larme de sang qu’il goûta du bout de sa langue envieuse, qui s’attardait sur sa gorge, quand ses doigts, finalement, libérèrent l’un de ses poignets pour chercher à s’immiscer jusqu’entre ses cuisses. Il lui laissait la possibilité de se soustraire, de refuser, bien qu’il gardait toujours son autre main prisonnière de ses désirs. Mais avait-elle conscience du regard tellement humain qui se déposait sur leur couple ? Saisissait-elle l’envie de la pauvre mortelle d’être à sa place à cette infime seconde ? Ressentait-elle la jalousie sournoise de la fragile créature qui n’avait jamais été capable de réclamer une telle cour de la part de son maître adoré ?
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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMer 25 Juil - 23:38


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Plus il s’attardait sur son corps, plus l’envie devenait persistante et il était apte à remarquer le changement de température de sa peau, surtout que la sienne était glaciale. Romane ne savait pas ce qu’elle voulait réellement faire. Elle avait toujours tendance à tourner autour des mauvais hommes, ayant besoin de trop d’action pour être attirée pour un homme comme les autres. C’est tout ce qu’elle avait pu penser d’eux qu’elle avait envie de laisser derrière pour se retourner et poser ses lèvres contre les siennes, chose qu’elle ne faisait pas. Une petite part de haine subsistait en elle, sans qu’elle ne puisse s’en détacher. Il jouait avec elle, parce qu’elle avait amplement envie de se laisser faire. Attiré, séduite, bouillant littéralement d’envie sous les doigts qui ne quittait pas sa peau. Un sourire venait à passer contre ses lèvres alors qu’elle l’écoutait. Avait-elle envie de savoir ce qu’il pouvait lui réserver? Un peu trop. Elle qui n’aimait pas être l’objet de qui que ce soit, trop dépendante pour être le simple pantin d’une créature qui se voulait charmante. Loin d’elle l’idée d’être aussi soumise que pouvait l’être n’importe quel humain voulant en savoir plus sur eux, offrant leur corps et leur sang par la même occasion. Elle ne répondait plus, trop tentée, ne voulant pas avouer ce qui pouvait prendre place en elle. Cette envie de savoir, cette envie de connaître, mais loin d’elle l’idée de faire partie d’eux.

Ce sont les muscles de son ventre ferme qui se tendait alors que sa main glissait plus bas, faisant de nouveau frissonner la jeune femme qui se doutait de la suite des évènements. C’était un combat sans fin qui se menait dans son esprit, à même de la rendre folle alors qu’une partie d’elle n’avait pas la moindre envie de quitter le contact, tandis que l’autre lui dictait de partir et de ne pas le laisser allez plus loin. C’est instinctivement que son corps se pressait un peu plus au sien, sous l’appel lascif de ses doigts qui se faisaient pernicieux. Il savait comment la rendre folle, ayant parfaitement vu l’intérêt qu’elle pouvait avoir et usant de ses charmes sur elle. Charme qui faisait bel et bien leurs effets sur la jeune femme. C’est une détonation électrique qui passait le long de son échine quand il lui disait avoir envie d’elle, laissant ses yeux se fermer un instant contre la voix qu’elle sentait au creux de son cou. Cette lutte intérieure était en train de la briser et l’envie avait amplement pris possession de son corps. Envie intense de lui dire qu’elle avait envie de lui, mais les mots ne sortaient pas de ses lèvres, incapable de lui avouer à haute voix cette envie palpable qu’elle pouvait ressentir. « -Quel parfait charmeur tu fais.» Elle ne le repoussait pas, elle ne lui avouait pas, elle se contentait de subir les gestes qu’il posait sur son corps. Romane se doutait fortement que ce n’était pas la première fois qu’il parlait de la sorte à une femme, connaissant leurs charmes et leur envie bien particulière de contact.

C’est son cœur qu’il pouvait entendre. C’est la chaleur de son corps qu’il pouvait sentir. Inutile de nier, puisque les faits étaient qu’elle brûlait entre ses doigts agiles. C’est les muscles de son corps qui se tendait sous la légère coupure qui prenait place dans son cou, c’est la chaleur de son corps qui augmentait quand elle sentait la langue féline y apposer des caresses vicieuses. C’est lorsque sa main quittait son poignet qu’elle le faisait bouger doucement, retrouvant les sensations, la douleur encore présente contre sa peau. C’est un léger gémissement, son corps qui se cambrait sans qu’elle ne puisse contrôler quoi que ce soit, quand elle sentait les doigts glisser vers son antre. Ses dents se serraient un moment, n’ayant pas envie de se retirer de ce contact trop agréable, frémissant sous ses doigts trop froids, laissant sa main libre venir s’apposer sur son bras, comme si une envie de résister lui prenait, mais qu’elle ne l’empêchait qu’à moitié. C’est au dernier moment qu’elle finit par bouger, empêchant cette main de passer entre ses cuisses, luttant pour ne pas succomber à cette envie particulièrement dévorante. L’envie lui lacérait le bas ventre alors qu’elle tournait pour lui faire face, positionnant son bras encore sous son emprise dans son dos, plantant son regard dans le sien, une lueur de désir pouvait parfaitement y paraître. C’est son souffle chaud qui venait une nouvelle fois se perdre contre ses lèvres qu’elle observait un moment, ayant une envie particulièrement d’y déposer les siennes. Ne se doutant point qu’il y avait une présence observant la scène, trop préoccuper par la lutte intérieure particulièrement intense. Loin de se douter qu’elle faisait une jalouse de la sorte. « -Cesse de t’immiscer en moi comme un poison. Je ne serais jamais de celle à revenir vers toi sans cesse, même si tu sais me séduire à ce moment même.» C’était un murmure qui se perdait doucement. « - Qu’est-ce que tu me veux? Tu n’as pas d’autres proies avec qui jouer? » Lutter contre cette passion dévorante était peu aisé, ses lèvres effleuraient presque les siennes tellement elle était collée contre lui, son corps se moulant parfaitement à celui du buveur de sang. Comme il tenait son poignet entre ses doigts, elle n’avait pas réellement pu s’écarter, réduisant même la distance en se tournant pour lui faire face. Sa main libre venait lentement se glisser contre son torse, laissant ses doigts le caresser lentement à travers le tissu, devinant facilement ses muscles s’y dessiner. « -Tu devrais garder tes belles paroles pour une autre.» Un sourire en coin passait contre ses lèvres, laissant ses doigts glisser contre son ventre pour passer sous le tissu, remontant contre ses muscles abdominaux, laissant le bout de ses doigts les dessiner lentement. Il voulait jouer elle, c’était à elle d'entrer dans le jeu, ne souhaitant pas rester immobile, quoiqu’elle aimait subir les assauts tentateurs du vampire. Ses yeux ne quittaient pas les siens. Ses doigts brûlants continuaient de glisser sur sa peau glaciale.
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Mircea Lipietz
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeJeu 26 Juil - 9:54




Il savait. Bien sûr qu’il savait, qu’il avait conscience qu’elle n’aspirait qu’à se laisser aller quand sa morale, mesquine conscience à la peau bien trop rugueuse, se refusait à céder totalement. Sa gorge sèche qui trahirait ses émois, sa peau brûlante qui murmurait ses désirs. Il la sentait frémir à chacune de ses promesses, de ses paroles qui s’esquivaient de ses lèvres tel le serpent de ses doigts qui recherchait à lui offrir un plaisir méconnu si l’on n’avait jamais essayé. Son corps se lovait contre le sien, exprimant cette envie qu’elle ne souffla qu’à travers des mots qui le firent sourire. Bien sûr qu’il avait déjà soufflé des mots similaires en plus de cinq siècles, mais jamais précisément les mêmes… jamais il n’avait eu l’envie d’une chasseuse… d’une sirène à la lame acérée, mais lointaine à présent. Dont il avait pleinement conscience de la distance à laquelle elle se trouvait d’eux, la direction à prendre pour l'éloigner plus encore, alors qu'il ne rêvait que d'une chose, qu'elle cède à cette tentation brumeuse entre ses doigts. Qu'elle laisse ses lèvres s'entrouvrirent d'un gémissement fragile.

Il sinuait de plus en plus bas, sa main s’attardant sur sa peau comme hésitant sur ce qu’elle désirait qu’il fasse, tant elle se cambrait tout contre lui, offrant cette sensation que la victoire était proche… Mais elle retint ses doigts, avant de se retourner, laissant son poignet lié se glisser dans son dos, et amenuiser la distance brumeuse qui les séparait. Leurs traits si proches, leurs lèvres, concubines inavouées, se frôlant ténébreusement. Alors que ses iris venaient lui confier le désir, l’envie… d’aller plus loin avec lui, enhardissant son propre désir à s’immiscer jusque dans les profondeurs de son être. « Une nuit ? Est-ce revenir vers moi ? » répondit-il sous un murmure semblable au sien. « N’est-ce pas toi qui a commencé à me chasser ma douce Lorelei ? » soufflait-il encore en sentant ses doigts venir esquisser son torse sous une lascive initiative, la laissant s’introduire à son tour dans ce jeu de domination qui n’était en vérité qu’un vaste prélude de ce qu’il pourrait être.

Et voici qu’elle lui glissait de garder ses belles paroles pour une autre, le laissant sourire en écho à ses propres lèvres… tandis qu’elle venait s’insinuer sous son haut, arpentant cette chair que l’éternité rendait glaciale, comme affamée de la chaleur qu’elle consentait à lui offrir. Il voulait que ses lèvres replacent ses doigts sur son corps, que ce soit la chaleur de sa langue qui abuse de cette prérogative… Car bientôt ses doigts rencontreraient son médaillon, métal aussi froid que sa propre peau envieuse de son touché gracile dont elle quémandait bien plus. Quand les pulsations percutaient tout son être, y tambourinaient comme si son propre cœur ressuscitait à ce simple contact. Le fluide carmin qui dérivait dans ses veines cherchant et réclamant la source vertueuse de cette vie gracile qu’il serait si facile de faucher à cette seconde. Ses crocs n’avaient qu’à s’enfoncer dans sa gorge, la déchiqueter sous la violence de cette seconde… mais il désirait bien plus… son sang et son corps. Et pas qu’une simple fois. Pas qu’en la conduisant devant l’éternel jugement qu’il ne croiserait certainement jamais. N’était-il pas maudit après tout ?

« Parce que tu préfères avoir mal ? » souffla-t-il après s’être penché à même ses lèvres, qu’il ébaucha d’un baiser, tout en l’entrainant contre un arbre, sur le tronc duquel il la plaqua rudement, sa main tenant son poignet se décalant juste à temps pour qu’il ne se brise pas sous le poids de leurs corps. Avait veillé par un infime stratagème à épargner ces doigts qui persistaient entre eux, alors que son bas-ventre s’accolait contre le sien. D'ailleurs, il s’était volontairement blessé la langue dans la manœuvre, ayant laissé perler quelques goûtes de son sang dans gorge, alors qu’il interrompait déjà le baiser tourmenteur. « Ou que tu as peur… tremblotante petite fille… » ajouta-t-il, faisant rouler sa lèvre entre ses dents… Elle n’avait pas l’air de comprendre, ni même de saisir à quel point il la désirait, plus encore depuis qu’elle-même en avait suavement modifié les règles.

« Sais-tu comme il me serait aisé de prendre ce que je désire… de force. » susurrait-il à présent, alors que ses doigts encore trop inquisiteurs un instant plus tôt, avaient déserté le creux de son ventre pour glisser vers l’intérieur de sa cuisse, par-dessus le vêtement, de sorte à esquisser le lieu dont il parlait. Mais également à rendre ses mots plus insidieux, plus invasifs, tels des amants qui sauraient s'approcher au plus prêt de celles qu'ils réclamaient. « De laisser l’emprunte de ma morsure… ici. » Puis de remonter vers l’intérieur de ses cuisses, singulièrement joueurs d’une promiscuité qu’elle lui avait refusée d’une certaine manière. « Après avoir laissé ma langue s’immiscer… ici. »

Pourtant, c’était comme si elle pouvait comprendre la fin de sa phrase, il la voulait consentante ou la victoire n’aurait qu’un goût amer. L’adversaire trop impétueux dont il libéra le second poignet lui plaisait un peu trop, et il ne se priverait sûrement pas de la laisser jouer à son tour. C’était d’ailleurs sûrement la raison de cette libération soudaine, de cette possibilité qu’il lui offrait de se soustraire à lui, mais il n’abandonnerait pas, son besoin de la posséder se ruant jusque dans son bas-ventre, quand ses doigts rampaient contre la peau de son ventre, allant s’égarer sur le côté, grimpant en entraînant le vulgaire morceau de tissu. « Je pourrais répondre à tes questions… » murmurait-il encore, croisant son regard avant que ses lèvres n’en viennent à s’égarer contre sa gorge, sous une nouvelle errance de ses lèvres, de sa langue qui ne se lassait pas de la saveur sucrée de sa peau délicate. Le parfum de son sang semblait vouloir le rendre saoul, le rendre fou de cette sirène trop séduisante.
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Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeJeu 26 Juil - 11:25


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Lui résistait n’avait rien de facile puisque l’envie se faisait rude au creux de ses reins. Résister à cette main tentatrice porteuse de plaisir qui ne lui avait été offert que par ses semblables. C’était une lutte qu’elle se faisait pour se retourner et repousser cette main qu’elle avait bel et bien envie de sentir se glisser aux creux de ses cuisses. C’est son corps qui se collait au sien, amenuisant terriblement cette distance qui prenait place entre eux. Le corps chaud de la jeune femme se collait contre lui, frissonnant quelque peu sous le contact de son corps. Ses yeux qui croisaient les siens, son sourire qui se plaçait doucement sur ses lèvres rougeâtres par le désir et la chaleur abondante qu’il pouvait amplement ressentir. « -Oui c’est moi, mais je ne pensais pas que la situation allait se dérouler ainsi.» Ses lèvres effleuraient sensuellement les siennes à chaque mot qu’elle pouvait prononcer. « -Mais je dois avouer qu’à ce moment, je n’ai pas la moindre envie de te tuer, au contraire.» Les doigts chauds de la jeune femme arpentaient sa peau, son cœur ne cessant de battre trop fort contre ses côtes, cela en était presque douloureux. Désireuse de ne plus se laisser faire comme un pantin, elle avait envie de plus, de passer à l’acte dans ce jeu qui avait été celui du buveur de sang depuis le début.

Un sourire amusé passait sur son visage alors qu’elle remarquait qu’il savait ce qu’elle désirait, cette rudesse et cette violence. Son sourire confirmait les paroles qu’il venait de lui glisser. Ses yeux désireux étaient ancrés dans le sien alors qu’elle perdait doucement son souffle sous le contact rude de son dos contre l’arbre, sa main libre s’étant automatiquement posé contre la nuque du vampire, pressant ses lèvres aux siennes alors qu’il les posait contre les siennes. Sa main contre son ventre glissait contre son flanc, glissant lentement sur sa peau pour venir se poser en plat dans le dos du vampire. Le sang du vampire glissait entre les lèvres de la jeune femme, provoquant une étrange secousse, elle n’avait jamais eu ce goût amer dans la bouche et savait à quel point il pouvait être une drogue puissante pour les humains. Leurs lèvres se quittaient et sa main restait posée dans son dos, le tenant contre elle, soufflant doucement contre ses lèvres froides, émettant un léger rire. « -Je n’ai pas peur.» Ou sa peur était tout à fait différente, peur de céder à ses envies et d’avoir envie d’en demander encore plus. Romane se connaissait. Elle frissonnait, son cœur ne cessant de s’emporter contre le corps de l’homme, bien collé contre le sien, en ressentant les moindres changements et sensations. Sa tête venait pendre appuie sur le tronc de l’arbre, ne laissant pas un moment son regard, sentant les muscles de la demoiselle s’affoler alors que les doigts audacieux passaient à l’intérieur de sa cuisse. Ses yeux se fermaient un moment, cambrant lentement le dos sous la pression de ses doigts. « -C’est ce que tu veux? Vraiment? Prendre ce que tu souhaite sans avoir le plaisir de me laisser m’occuper de toi?» Son regard se reposait une nouvelle fois dans le sien, calme, mais avec cette envie de laisser ses doigts parcourir son corps, laissant ses lèvres se poser sur sa peau. Elle se mordait la lèvre sous les mots bien trop tentants qu’il était en train de lui souffler, allumant la demoiselle plus qu’elle ne pouvait déjà l’être. Résister devenait de moins en moins aisé et son envie devenait de plus en plus étouffante.

C’est dans un léger gémissement qu’elle laissait les lèvres du vampire se poser dans son cou, passant une de ses mains dans ses cheveux, pressant ses doigts contre sa nuque, laissant l’autre main grimper contre sa peau, laissant la marque de ses ongles contre sa peau. Le désir était trop violent pour qu’elle soit calme, il brisait son corps dans les moindres recoins et c’est à son tour qu’elle venait passer ses lèvres dans le cou du vampire, y posant pour la première fois des baisers délicieusement sensuels. Laissant ses lèvres chaudes l’embrasser lentement, sa langue y glisser de temps en temps alors que son corps se pressait encore plus contre le sien, comme s’il y avait encore une distance existante entre eux. Ses lèvres glissaient lentement sur sa peau, la glissant de temps en temps entre ses dents, y laissant sa langue le goûter, son souffle venait se perdre contre son oreille, sa voix suave et fébrile. « -Tu tentes de m’amadouer avec ma curiosité maladive?» Un rire dans son cou alors que ses dents s’acharnaient quelque peu sur son lobe d’oreille, laissant ses ongles s’enfoncer dans sa chair qui allait se refermer aussitôt qu’elle allait les retirer. Son souffle était fébrile, ainsi que tout son corps qui crevait d‘envie de lui. « -Tu sais te montrer très tentateur. Ce n’est pas comme si je n’avais pas envie de céder à mes envies qui te concernent.» Baiser qui prenait à nouveau place avant qu’elle ne recule son visage pour effleurer ses lèvres contre les siennes, son regard gourmand se posant directement dans celui de l’homme. Ses doigts arpentaient toujours sa chevelure alors que c’est elle qui venait poser ses lèvres contre celle du vampire. C’est le jeu qu’elle poussait un point loin, mais est-ce qu’elle allait lui céder ce soir? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle en avait particulièrement envie. Baiser langoureux qui prenait place entre eux, sa langue avide de contact venait se glisser entre les lèvres du caïnite pour venir jouer avec la sienne dans une danse suave et endiablée. C’est son cœur qui s’emballait encore alors qu’elle finissait par rompre le baiser pour le regarder. Il jouait avec elle. Elle créait des contacts à son tour et elle avait du mal à céder à ses envies imposantes, son souffle saccadé caressait furtivement ses lèvres et dans un sourire amusé, elle venait reprendre cette phrase qu’il lui avait soufflée un moment plus tôt. « -J’ai envie de toi Drăculea.» Est-ce qu’elle allait céder à ses envies. Peut-être. Juste cette nuit. Juste une seule fois.
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeMar 31 Juil - 21:03




Le paradis ne l’obsédait plus. Il n’était qu’un ramassis de monstruosités aberrantes sans queue ni tête qui ne cherchaient qu’à faire des promesses qu’il était tout simplement impossible de tenir. Mircea était, de ce point de vue-là, bien plus terre à terre que bien des esprits rationnels et ne souffrant de nulle folie ou hallucination. Pourtant, il faisait parti de ces êtres impossibles à véritablement saisir, tant ses propres obsessions étaient étranges et presque… logiques en un sens lorsqu’on le connaissait, lui et son indélicate histoire d’amour incestueux fardé de haine. Et la délicate jeune femme blonde serait peut-être à même d’éveiller en lui une certaine forme d’obsession. Il la sentait si compliquée sous ses doigts qui n’avaient de cesse de la faire frémir mille et une fois sous la lueur opaline de la lune endormie.

Il se mit à sourire à son commentaire… cette réponse qui symbolisait bien qu’ils ne suivaient plus les règles de la délicieuse chasseuse dont le corps ne cessait de réagir, de se tendre vers ces mains qui se voulaient salvatrices de toute cette tension qui vibrait sous cette chair tellement brûlante contre la sienne. De ces lèvres presque aimantées aux siennes, égarées et perdues si elles venaient à se priver du contact des autres. Et lorsqu’elle reprit encore la parole, un rire chaud, comme un caramel qui glisserait langoureusement… s’exila de la gorge du caïnite pour se complaire à même la chair désirable de sa Lorelei. « Prétendre le contraire n’aurait été qu’un énorme mensonge bien trop gros pour d’aussi jolies lèvres… » susurra-t-il, tout en appréciant le contact de ses mains à même sa peau, la caresse languissante de ses doigts sur ces aspérités qu’ils découvraient à peine.

Et lorsqu’elle retrouva l’entière mobilité de ses membres, sa main vint confirmer l’attirance, ce désir presque palpable qui crépitait en cette douce nuit, sous le regard jaloux et acéré d’une petite écervelée incapable de saisir que jamais, elle ne parviendrait à faire naître un tel besoin chez son maître. Mais déjà leurs lèvres se séparaient, le goût de son propre sang persistant sur sa langue, tandis que la plaie s’était déjà refermée sans qu’il n’ait à y songer véritablement. Il avait oublié… en faveur de son petit rire et de sa réflexion. Mais le regard perdu dans le sien, Mircea cheminait presque à ses côtés dans ses pensées… saisissant ce qu’elle niait, affirmant ce qu’ils savaient tous deux sous l’immobilité brumeuse de quelques bourrasques de vent éphémères. Elle… n’avait pas peur ; et il ne la contredirait en aucune manière. Qu’elle souffle à l’obscurité taciturne ce qu’elle voulait, lui savait qu’elle craignait les conséquences de ses actes, très certainement.

Déjà elle reculait son visage, se laissait aller contre la froideur moite de l’écorce brune, tout en se cambrant sous les aléas de ces maudits envahisseurs qu’elle semblait appeler de toutes ses forces, comme envieuse des promesses qu’ils lui murmuraient lascivement sans qu’un mot n’ait besoin d’être véritablement prononcé. Ses paupières chutaient sur son regard, avant de se relever pour la laisser l’observer en lui posant d’insidieuses questions, auxquelles il ne répondit que par un léger rire : « Non. Et c’est ta différence, celle que je sens ramper sous sa peau, dont je peux humer les battements saccadés… qui te rend si particulière, si… j’ai envie que tu le désires… » Mais déjà ses doigts poursuivaient, ses lèvres se consumaient de cette véritable tentation qu’il cherchait à lui glisser. Tout ce pour quoi elle pourrait se damner l’espace de quelques heures, ce plaisir pernicieux qu’il était prêt à lui offrir… cette nuit, mais tant d’autres après elles. Romane n’était pas venue à lui de la même manière que les autres… elle voulait sa mort, avant de s’enliser sous d’autres océans, quand les autres ne rêvaient que de le servir, de répondre à chacun de ses misérables caprices. Unique.

Le mot perlait au bord de ses lèvres, mais il ne s’en déversa jamais, comme retenu par l’occupation de ces dernières. De leurs dérives maladives à même ces mers de chair qu’il apprenait, encouragé par les doigts de la sirène qui s’enlisaient dans ses cheveux, jusqu’à s’égarer sur sa nuque. Quant aux autres, ils semblaient s’enhardir, désirer le blesser pour laisser sa marque sur sa peau. Puis elle vint, ses lèvres cherchant à arpenter ces mêmes terres si différentes, sentir cette froideur glaciale contraster sous cette chaleur obsédante qu’elle déversait à même sa peau… Et voici qu’elle riait de sa remarque contre son oreille, mais il sentait que cela lui plaisait, qu’elle ne disait pas non, alors que ses doigts griffaient sa chair, lui arrachant un léger gémissement… « Ce n’est pas comme si ? N’as-tu pas déjà pris ta décision ma délicieuse amazone ? » De plaisir ? De douleur ? Le mystère persistait, s’engluait sous l’envie qu’il pouvait sentir tendre son bas-ventre, alors que ses doigts s’immisçaient dans son dos, dégrafant l’artéfact de féminité d’une simple pression.

Alors qu’un nouveau baiser étreignait leurs lèvres qui se languissaient les unes des autres, comme amoureuses de la sensation de plaisir que leur contact provoquait, sans oublier le ballet joueur de leurs langues. Elle en était l’instigatrice, celle qui désirait, réclamait, demandait… poussant un pion de plus dans les bras d’un fou sans pitié dont l’appétit dévorant se repaissait de ses courbes. Sensuelle étreinte, langoureuse danse, rythmées par le tambourin d’un palpitant emballé dans le galop d’une vie, alors que ses doigts s’apposaient sur cette chair autrefois entravée d’une fine cordelette pour l’attirer plus étroitement contre lui. Avant qu’elle ne finisse par briser l’étreinte de leurs lèvres, sans pour autant mettre un terme au moindre contact. Et ce sourire amusé qui la condamnait à l’ardeur du désir enflammé qu’ils partageaient.

Il ignorait jusqu’où sa douce sirène était prête à aller, si elle permettrait que ses crocs s’enfoncent enfin dans cette chair délicate, sous la passion d’un orgasme… Mais ils n’en étaient pas à là, ses doigts, presque fiévreux sous leur toucher glacé, se glissèrent sous ses fesses pour la soulever du sol comme si elle ne pesait rien… et pour le vampire, c’était peut-être effectivement le cas, lorsqu'elle formula son désir. Mais nul n’aurait pu s’appesantir sur une telle question, tandis que la langue de l’être de la nuit s’égarait sur le ventre de la jeune femme, son autre main chassant le tissu… avant qu’elle et ses lèvres, en dignes souveraines, ne viennent réclamer un dû plus précieux… des monts ignorés, des volcans de chaleur qu’il griffa légèrement, volontairement, dérobant quelques larmes de sang égarées, avant que ses dents ne s’amusent avec un premier bouton… qu'il fit se dresser fièrement sous sa langue. Ses doigts se voulant plus doux, mais en même temps tellement impatients sur cette peau pâle qu'ils caressaient… Il retenait la fièvre qui brûlait dans son bas-ventre, cette envie maladive de la prendre, là… sans préambule pour simplement la posséder. Mais il… la voulait, vraiment… aussi se forçait-il, se languissait-il de ces territoires qu’il aimait découvrir, tout en la laissant glisser contre lui, entraînant son haut pour le lui retirer. Puis de faire glisser cet artéfact de féminité sur le sol à sa suite. Magnifique peau laiteuse sur laquelle ses prunelles ne sauraient que se perdre et s'ignorer. Ses lèvres revenant s'emparer des siennes… pour venir ensuite chercher sa gorge, quand ses doigts arpentaient chaque millimètre de cette peau mise à nue, de ces rondeurs brillant d'un éclat surnaturel sous les rayons lunaires.

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Romane Ivanovich
Romane Ivanovich
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MessageSujet: Re: Save me from myself [Pv Mircea]   Save me from myself [Pv Mircea] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 2:41


Save me from myself
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Elle tentait de résister depuis qu'elle était tombée dans ses bras, ce qui n'avait rien de facile, ce qui n'avait rien d'aisé. Une attirance de plus en plus vorace qui prenait place en elle, l'empêchant de penser correctement et de suivre son but premier qui était de réduire à néant cet être trop fascinant. Ce n'était plus le cas. Autant s'acharner à s'attaquer à plus fort qu'elle, s'adonner à quelque chose de simplement impossible, c'était irréel de penser qu'elle aurait pu résister à cette attirance et cette curiosité. La blonde était tombée dans des terres bien trop tentantes pour avoir la moindre envie de s'en défaire. La chasseuse se perdait, avec de plus en plus de plaisir, dans les filets de celui qu'elle avait voulu chasser. Les doigts agiles faisaient naître des frissons sur sa peau pâle alors qu'elle laissait les siens parcourir cette chaire, passant dans son dos, sur ses flancs et venir s'accrocher à sa nuque, torturant son cuir chevelure, s'agrippant à ses cheveux. C'est un sourire qui passait sur ses lèvres en guise de réponse. Plus les secondes passaient, plus il était facile de voir à quel point elle pouvait lui mentir sur ce qu'elle ressentait. Son esprit lui disait une chose alors que son corps lui disait autre chose. Les mains faisaient grandir cette envie déjà bien trop grande, trop puissante pour l'être qu'elle était, sentant chaque parcelle de son corps hurler d'envie, cessant de penser un moment et laissant ses mains s'aventurer sur la peau du buveur de sang. C'est les lèvres de la demoiselle qui s'aventuraient dans des terres encore bien inconnu, contre cette peau froide qu'elle embrassait sensuellement, contre ce corps qu'elle désirait avec ardeur. De soupires de désir qui glissaient entre ses lèvres alors qu'un ricanement prenait place entre ses lèvres sous la question qu'il venait de poser. « -Ma décision tu dois déjà bien la connaître et la ressentir.» Elle ne pouvait plus rien lui cacher, ou en avait-elle simplement envie?

Sous les doigts qui passaient dans son dos, elle le cambrait, collant sa poitrine contre son torse, laissant sa main passer de son dos à son ventre, dessinant les lignes de musculature qui pouvaient y être. Ces baisers dont elle ne se laissait plus, aimant à goûter le contraste de leur peau tellement distincte. La froideur faisant naître des frissons sur la sienne alors que l'espace se retrouvait à l'état de néant, ressentant les moindre réaction de son compagnon, comme il pouvait ressentir les siennes. Ses mains continuaient de caresser sans se lasser cette peau qu'elle aimait découvrir alors que ses jambes passaient autour de lui, quittant le sol sous la poigne du vampire. C'est deux mains venaient s'apposer contre sa nuque, une se perdant à nouveau contre sa peau alors qu'elle penchait quelque peu la tête en arrière sous les lèvres qui se faisaient entreprenantes sur son ventre, faisant monter l'envie en flèche de la chasseuse. Sous les caresses qu'il lui imposait de sa langue, sous les légères plaies qu'il créait de ses dents contre la rondeur de ses formes, elle lâchait un léger gémissement, crispant ses doigts dans ses cheveux, frissonnant de désir, se cambrant un peu d'envie alors qu'elle sentait son corps réagir et faiblir aux caresses lascives. C'est en glissant un peu plus bas, son visage se retrouvant à sa hauteur, que Romane laissait ses doigts venir retirer le haut du vampire, question d'être à égalité. Ses bras qui revenaient autour de son cou, ses jambes passer autour de lui, pressant légèrement son bassin contre le sien, ondulant légèrement de ses hanches pour amplifier l'envie qu'il pouvait ressentir pour elle. Un de ses mains se faisait beaucoup plus entreprenante, glissant le long de son ventre pour se diriger vers son bas ventre, effleurant sa peau, dessinant ses muscles. Ses lèvres qui cherchaient les siennes alors qu'il lui offrait un nouveau baiser, la chaleur ayant littéralement prit le contrôle de son corps alors qu'elle se pressait un peu plus à son torse nu, penchant le visage de côté pour lui offrir encore plus son cou. Il pouvait sentir les battements de son coeur qui se faisaient plus fort, la chaleur de sa peau, son souffle se perdre et les gémissements de plaisir poindre entre ses lèvres.

Son visage bougeait, laissant effleurer ses lèvres dans son cou. Déposant de langoureux baiser qui remontait lentement pour suivre la ligne de sa mâchoire, sa langue chaude venant de temps en temps s'y glisser et ses dents marquer doucement sa peau sans pour autant la briser. Chemin de ses doigts contre sa boucle de ceinture qu'elle entreprenait d'ouvrir, laissant ses doigts passer contre sa virilité à travers le tissu, dans une caresse presque fausse tellement elle était légère. Une caresse presque imaginaire, mais pourtant bel et bien présente alors qu'elle ouvrait son pantalon avant de revenir prendre ses lèvres avec un peu plus de fougue, d'envie, replaçant une main dans son dos, pressant son bassin contre le sien, commençant un lent mouvement lascif entre leur corps encore vêtus de plusieurs couches de vêtements qui devenaient de plus en plus dérangeante. C'est un baiser plein d'ardeur qu'elle lui offrait, laissant son corps onduler encore légèrement contre le sien, reculant ses lèvres pour y glisser lentement sa langue. Il n'était plus du tout le temps de reculer et la Russe n'en avait plus la moindre envie. Trop tard. Elle s'était perdue dans ces chemins trop délicieux. Le bout de sa langue venait lentement glisser contre ses lèvres, l'accablant de la chaleur de son corps, laissant son souffle chaud murmurer suavement. « -Tu as gagné. » Une façon de lui dire qu'elle n'avait plus la moindre envie de reculer, elle s'avouait vaincu, mais pour une soirée, pour cette unique fois. Du moins, elle l’espérait.
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