Nom : Montgomery. ▻ Prénom> : Elisabeth Luella Ariane, son nom d'usage étant Luella depuis peu. ▻ Âge : 23 ans, transformée depuis 3 ans. ▻ Race : Vampire. ▻ Date et lieu de naissance : 31 Décembre 1990, Melrose; Ecosse - sa famille déménagea à Cardiff deux années plus tard. ▻ Métier : Croqueuse d'hommes, séductrice, muse.. un peu tout ce qui rapport vite et gros sans contrarier de trop les siens. Elle se fait offrir la grande vie, en quelque sorte.. avant de prendre la leur. ▻ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ▻ Statut social : Propriété privée, paraît-il. ▻ Caractère : Ironique, sarcastique, attentive, observatrice, obéissante, mordante, excessive, impulsive, passionnée, rusée, malicieuse, traitre, méfiante, impatiente, insatiable, momentanément violente, vengeresse, colérique, fragile, paradoxale, surprenante, sensible. ▻ Groupe : Vampire. ▻ Pouvoir : Elle était capable de manipulation des micro-ondes avant sa transformation, désormais elle possède les talents liés à sa nouvelle espèce. ▻ Célébrité : Barbara Palvin. ▻ Crédit : icons by Hollow art.


җ Elle aime à s'habiller avec des tissus précieux qui ne correspondent pas forcément à l'air du temps. Précieuse et sensuelle, il n'est pas rare de la voir jouer de son physique җ la pleine lune la fascine, elle se promène plus longuement à flâner lorsque l'astre rond est haut dans le ciel җ artiste, elle régule ses pulsions au travers de la peinture et de l'écriture җ peu sociable, elle est assez méfiante envers les inconnus, sûrement parce que cela fit partie de son éducation à la fois humaine puis vampirique җ adepte de l'humour noir, elle joue à merveille des notions les plus obscures dans les conversations les plus légères җ imprévisible, elle peut passer du rire à la crise nerveuse en quelques minutes җ insatiable, elle est de tous les excès җ joueuse, elle apprécie parfois de défier l'autorité des anciens sans toutefois dépasser le seuil de leur tolérance җ auprès de son ''maître'', elle n'hésite pas à livrer les informations qu'elle a accumulé au cours de sa formation de chasseuse җ un brin maniaque, elle ne supporte pas que son environnement soit en désordre җ ne vous avisez pas de la contrarier, elle reste une tueuse sans scrupules, d'autant plus si vengeance elle doit obtenir җ elle a une préférence pour les hommes au groupe sanguin rare.. c'est une gourmandise à sa façon.



Un cœur qui bat. Un cœur au rythme lent, au rythme doux. Un cœur obsédant. Un cœur qui s’affole. Elle n’entend plus que le bourdonnement de son propre cœur qui, brusquement, s’arrête. Le feu dans son corps, le feu dans son âme. Tout son être qui s’enflamme. Pourquoi déjà, s’est-elle donnée de la sorte ? Pourquoi la chasseuse qu’elle devait devenir s’était-elle finalement retournée contre les siens ? Ces dernières pensées s’envolent alors que tout son esprit hurle à l’insupportable douleur qui s’éprend d’elle avec violence. La transition est difficile. Un instant il doutât même qu’elle passe cette demi-journée de torture, là, dans l’obscurité et le silence de la crique. La frêle créature convulse, hurle, supplie sans jamais obtenir de réponse. Il n’y avait rien de plus à faire, rien.. dans les deux cas, la fin arriverait, qu’elle survive ou qu’elle trépasse définitivement. L’impitoyable Mort l’enlaçait, enrobait d’obscurité la part de lumière qui subsistait encore en son sein.

Certaines personnes ont un Destin programmé dés leur plus jeune âge, elles y sont préparées, l’acceptent et suivent le cours d’une vie sans jamais s’écarter d’une éducation si bien intégrée qu’elle en devient une vulgaire habitude.. mais d’autres ne le supportent pas, et finissent par œuvrer en totale opposition avec leurs ancêtres. Les Montgomery sont une lignée de chasseurs connue, reconnue, au sein de l’Ecosse, leur devise « Gardes bien », et leur sens de la famille, du devoir, n’ont d’égal que la vertu dont ils font preuve. Jamais un Montgomery ne s’était retourné contre les siens. Jamais aucun d’eux n’avait tourné le dos au fardeau qui incombait à chaque enfant né de cette généalogique.. jusqu’à l’arrivée d’Elisabeth, enfant chérie qui ne toléra pas l’oppression. Elle avait beau être choyée, elle avait beau être la cadette, rien n’empêchait son père de vouloir en faire une froide et parfaite combattante. Durant les premières années de son existence, elle se plia sans mal à cet extraordinaire jeu. L’aptitude psychique de la prodige s’améliorait chaque jour, mais chacun sait que l’adolescence est un passage bouleversant, suffisamment pour ancrer dans le cœur d’une enfant des idées de liberté, de pouvoir, de choix. Car il était là, le problème : elle voulait avoir le choix ; or elle ne l’avait pas, ne l’aurait jamais.

« Sissi.. calme-toi, veux-tu ? » Le ton de l’homme appuyé contre la paroi, bras croisés, était doux, pourtant elle y décelait une autorité certaine. C’était là le don particulier que possédait son Créateur, celui d’affirmer les plus horribles choses sur le ton de la conversation, sans siller. Il en était de même pour les ordres qu’il donnait. « J’ai besoin de sang.. j’en ai besoin ! Je n’en peux plus, tu veux me rendre folle ! » Le regard clair de la jeune femme cherchait désespérément à se poser, complètement affolé par le manque ressenti. Il lui avait mené des proies, mais ce n’était pas assez.. ce n’était jamais assez. « Patience ! Je ne peux pas me permettre de te laisser sortir. Oublierais-tu que tu étais une chasseuse ? Les tiens sont encore à ta recherche ! » Siffla-t-il furieusement, fixant ses billes dans les siennes, autoritaire. Elle plia sans mal, se calant dans l’ombre, à même le sol. Il était forcé de la cacher.. il avait pris un risque monstrueux en transformant la gamine d’un clan soudé comme celui des Montgomery, mais en contrepartie, il avait grâce à elle accès à certaines informations bien utiles. « Sois belle et tais-toi. » Fort sympathique. Elle était aussi furieuse qu’impuissante, car dés lors qu’elle était devenue sienne, il ne s’était plus privé de montrer son vrai visage, loin de la douceur et de la romance dont il avait fait preuve pour amadouer la furie.

Les larmes d’une mère sont sans doute les pires. Isobelle pleurait depuis des jours, depuis que sa fille avait été déclarée décédée. Après six mois de recherches, ils avaient tous abandonné, et ce fut dans un cercueil vide que l’on enterra l’enfant chérie des Montgomery. Ne leur restait que leur fils, bien décidé à découvrir ce qu’il était advenu de sa cadette.. tandis que cette dernière commençait à pleinement savourer sa nouvelle nature. Le sang était pour elle un délice à savourer dans de beaux verres de cristal, et rapidement la créature assoiffée, un peu folle, très agitée, s’était calmée. Son exigence n’en demeurait pas moins grande, mais elle savait la mettre à profit, charmant son créateur pour mieux obtenir ce qu’elle désirait. Cela aurait sans doute duré des siècles si Elisbeth, rebaptisée Luella, n’avait pas éprouvé le besoin de retrouver sa famille afin de prendre quelques nouvelles. Ne dit-on pas que l’on réalise ce que l’on possède lorsqu’on le perd ? Plusieurs nuit durant, elle vint se poster devant la villa, observant les allées et venues des chasseurs, ne se faisant jamais repérer tant elle connaissait leurs fonctionnements, leurs pièges. Mais peut-être une part d’elle avait voulu se faire repérer, ou du moins fut-elle assez maladroite pour que son frère la repère et l’attrape. « Sissi ! » avait-il soufflé, éberlué, en découvrant le visage de la créature qu’il avait ligoté. « Je te croyais morte ! » L’inconscient refusa quelques minutes de voir la réalité en face, laissant à la jeune femme l’occasion de s’enfuir. Il avait défait ses liens, en toute confiance.. et craignant pour sa survie, elle avait filé à une vitesse surhumaine. Encore aujourd’hui, il garde son secret, tenant à mettre lui-même la main sur la traitresse.. elle demeura cependant plus prudente que jamais.


Trois ans s’écoulèrent ainsi, sans qu’elle ne consente à s’approcher de secteurs risqués, sans qu’elle ne s’éloigne de trop de celui qui avait offert son sang pour la changer.. la gosse un brin rebelle devint une femme de goûts, sophistiquée, gracieuse, dissimulant son jeune âge derrière les apparences. Sarcastique et fatale, elle garde un côté fragile appuyé par le besoin constant d’un liquide vital dont elle est bien trop friande ; et malmenée par une conscience de chasseuse parfois réanimée, elle peut en venir à s’effondrer.. pour toujours mieux se relever.

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