Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez
 

 Be mine another time [Pv evander]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 13:56


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


La nuit était tombée. Dans sa garde-robe, la plantureuse blonde cherchait une tenue adéquate. Ce soir, il y avait un concert qui avait lieu au coal exchange. Une place emplie d’humain, se caler dans la foule et trouver un amusement pour la soirée. Cela faisait longtemps qu’elle l’avait perdu de sa vie. Jalousie intense qu’elle ne pouvait contrôler, surtout quand il était question de la femme qu’il avait pu aimer. Simplement incontrôlable. La jalousie excessive l’avait fait fuir, le laissant en plan avec les idées qu’il avait envie de se faire sur l’idée de son départ. Evander était le seul à pouvoir faire naître des sentiments aussi féroces en elle. Le seul à faire naître le moindre sentiment. Elle avait forcé les choses, laissant quelques mots sirupeux prendre place entre eux, abusant de ses charmes pour le séduire et lui faisant oublier sa femme dans des nuits endiablées, lui offrant son corps de toute la façon possible. C’était la première fois qu’elle donnait autant d’acharnement sur un homme, la première fois qu’elle avait envie de transformer. Elle le voulait avec elle. Elle le voulait pour elle. L’attirant dans ses filets du mieux qu’elle le pouvait. Elle ne pouvait pas croire qu’il pensait encore à cette femme qu’il avait trompée maintes fois pour elle. Sophia voulait être la seule pour lui. Le laissant souiller quelques draps, faisant de ces femmes des victimes un peu trop souvent. Jalousie et possessivité particulière. Elle n’était pas mieux qu’il pouvait être, mais il ne savait pas à quel point elle tenait à lui. Trop d’orgueil pour lui montrer une simple prémisse de sentiments, mais il ne fallait pas avoir une haute compréhension pour voir qu’elle tenait à lui.

La blonde ne savait pas qu’il était dans la ville de Cardiff, l’ayant perdu de vue depuis trop longtemps, mais jetant de temps en temps un œil sur lui, quand elle savait où il se trouvait. Un jeans et un haut moulant parfaitement les formes de son corps. Préférant les robes, elle n’allait pas se rendre dans une salle de concert vêtue de soierie. Elle se rendait rapidement à l’endroit. Son retard ne la préoccupait pas, préférant éviter le moindre rayon, même si elle pouvait s’y afficher quelques petites heures par jour. Elle entrait dans la salle. Laissant l’odeur du sang percuter son odorat. Écoutant les palpitations des cœurs humains. La musique étrange se faisait entendre, loin d’aimer la musique de cette époque, préférant amplement les mélodies plus anciennes. Ses yeux observaient la salle alors qu’elle se terrait dans un coin, laissant son ouïe s’atrophier sous la musique disgracieuse. La blonde cherchait une victime pour sa soirée, ayant envie de s’amuser et de dissiper ses pensées pour Lui. Toujours aussi violent. Toujours aussi sanglante. Les anciennes époques lui manquaient. Ses yeux filaient la foule pour se percuter à un visage qu’elle connaissait. Étrange sensation prenant place dans son corps. C’était lui. Evander. Au milieu de cette foule. Elle aurait pu le reconnaître parmi une foule encore plus dense. Le connaissant sur le bout de ses doigts. Il avait été sien bien trop longtemps pour qu’il ne soit un simple inconnu à ses yeux. Quelque peu figée, elle reprenait rapidement le contrôle de ses émotions. Se doutant qu’il lui en voulait de l’avoir laisser. Loin de se douter que c’est cette jalousie étouffante qui avait fait fuir la demoiselle, loin de s’être lassé de lui, se lassant de tous les autres. Elle ne laissait rien paraître. Habile pour le mensonge, mais sa jalousie en trahissait une bonne partie. Comment pouvait-il douter de ce qu’elle ressentait pour lui.

Son corps se mouvait, repoussant quelques personnes qui se trouvaient sur son chemin. Ayant l’envie de sentir son corps se coller contre le sien, laisser ses doigts parcourir son corps qu’elle connaissait comme si c’était le sien. Le manque de lui étant relativement puissant en elle, mais tentant de le combler par des activités glauques et parfois charnelles. Rien en comparaison de lui. Derrière lui, elle laissait son regard l’observer un moment avant de laisser ses doigts lentement parcourir son bras, caresser furtivement sa peau, caresse presque fantôme. Goûtant doucement sa peau de ses doigts. Ses doigts s’enroulaient autour de son poignet, le tournant à demi vers elle, sa poigne était ferme, se glissant devant lui, plantant son regard dans le sien. La foule n’avait plus aucun intérêt à ses yeux. La musique dissonante se faisait forte, mais son attention était captivée par lui. Objet de ses désirs les plus profonds. « -Evander... Qu’est-ce que tu fais ici à Cardiff.» Elle y était depuis un moment, loin d’elle l’idée qu’il ne vienne s’y poser. Ses doigts relâchaient son bras, laissant une légère distance entre leurs corps, mais ayant tout de même envie de s’y loger pour retrouver le goût fugace de ses lèvres qu’elle n’avait pas embrassé depuis des lustres. Observant ses traits un moment, faisant un pas pour réduire considérablement leur corps, laissant que peu d’espace avant qu’ils ne se touchent. L’espace étant relativement réduit de toute façon, puisque la salle était bondée. Étonnant de le voir ici, comme il pouvait être étonnant de voir la femme ici, puisqu’elle n’appréciait guère ce genre de musique. « -Si on s’amusait un peu? En souvenir du bon vieux temps.» Ce bon vieux temps qui lui manquait particulièrement. Ce bon vieux temps qu’elle voulait retrouver auprès de lui, trop orgueilleuse pour revenir vers lui et faire les premiers pas. Ce n’était pas elle et elle voulait simplement qu’il cesse de penser à cette femme qu’il avait pu aimer. C’était une tout autre vie qu’elle lui avait offerte. Bien meilleure. Bien plus longue et maintenant, il ne manquait de rien.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 20:26

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

C’était une âpre odeur de sang, et de panique qui planait sur la ville ; un appel lancinant à ses sens en éveil, à ses intérêts galvanisés par le flot humain qui continuait de palpiter en ces lieux. Dans ces rues, sinueuses et noires dans lesquelles il avait eu tout le loisir de développer son terrain de chasse, il se familiarisait peu à peu à cette ambiance si spéciale. Ces informations diverses et variées, de ces humains tout à fait particuliers aux activités grivoises auxquelles certains autres se livraient avec envie : nul doute que ses congénères vampiriques avaient su tirer parti de la bêtise humaine de cette ville, en abuser avec aisance, charme et patience comme ils savaient si bien le faire. En un spectacle désastreux qui le lassait, en quelque sorte : la fougue dont il avait appris à faire preuve avec le temps, laissait rarement les corps humains de ses conquêtes intactes, voire même à peine vivants, sous ses soins tout à fait précis. Hors de question, jusque-là, de trahir un quelconque signe de sa présence avec un de ces écarts : sa route, il continuait la poursuivre d’ici peu, non désireux malgré tout de devoir subit quelque joute que ce soit pour défendre ce territoire dans lequel il trouvait peu à peu sa place. Sur son sillage, il le savait, il le sentait ; l’odeur amère de la blonde le poursuivait sans relâche, lui laissant quelques intervalles de liberté tandis que trop souvent, elle se comportait comme une ombre aux siècles passant. Peut-être était-ce le fruit de sa folie, une graine germée en son esprit, que de croire qu’elle puisse lui vouer encore un quelconque intérêt, et d’ailleurs cette hypothèse semblait, à l’esprit d’Evander, la plus recevable de toutes. Après tout, quel instinct la guiderait à l’épier alors qu’elle l’avait si aisément délaissé ? Qu’importe. A Cardiff, ces hantises-là semblaient avoir disparu, lui offrant une liberté de mouvement, loin de son cerveau dérangé, à laquelle il goûtait peu à peu, y prenant de plus en plus goût.

Trop longtemps durant, il n’avait estimé son existence que vide de saveur sans la sulfureuse blonde, maîtresse de ses tourments, mais peut-être bien que le temps passant, grisant ses souvenirs humains, floutait peu à peu l’image de cette tortionnaire si particulière. Indépendant qu’il devenait, ou qu’il s’acharnait à devenir, avec une certaine application, ne trouvant cependant guère aussi bonne compagnie que celle qu’il avait pu avoir dans ces temps passés avec elle. Des jadis trop lointains, desquels il ne devait à présent plus se bercer, les occultant, les enfouissant avec ceux qu’il pouvait irrémédiablement conserver de sa dulcinée. Celle qui avait fait chavirer son cœur humain, tout autant que l’hautaine blonde vampirique avait su incendier les cendres de son palpitant désormais mort : drôle de parallèle, que celui d’irrémédiablement se retrouver sous le joug de délicieuses blondes ensorcelantes. En fuite à ces affres indésirables, c’est la nuit noire qui lui offrit une quelconque échappatoire, le perdant dans son voile profond, éveillant comme par automatisme ses instincts, ainsi que tous ses sens aiguisés dans un éveil poussif. Les journées où le soleil se faisait haut dans le ciel, étaient particulièrement longues et lassantes, tant et si bien que le buveur de sang s’appliquait généralement à profiter de bien des plaisirs une fois la nuit tombée ; que ce soit une poussive séance de charme avec une naïve humaine, quelques rencontres chaotiques avec d’autres, ou des découvertes diverses et variées. Vieux qu’il était, ce n’était plus uniquement la soif aride de sang qui le guidait dans ses nuits, mais bien d’autres délices desquels il savait bien mieux se délecter à présent. Seuls face à face qu’il esquivait, étaient ceux avec certains de ses congénères : loin de lui avait été son envie pendant longtemps, de se mêler à une quelconque meute, à un quelconque groupe ou de se faire accompagner par une délicate compagnie : en l’esseulant comme elle l’avait fait, Sophia avait emporté avec elle l’envie même de combler le vide qu’elle avait si aisément laissé derrière elle. Désastreux signe d’appartenance sempiternelle, qui avait bien souvent le don d’éveiller l’orgueil du vampire, pourtant pas à même de surmonter ces affres tortueux qui le perdaient chaque fois un peu plus. Cardiff, quelle douce protection à tous ces soucis. Peut-être bien qu’il finirait par se plaire en un caractère sédentaire.

C’est l’indélicat bruit d’une musique tonitruante s’échappant d’un espace restreint qui attira son attention, mais bien vite, ses sens ne furent qu’éveiller plus encore par l’odeur âcre d’épaisses fumées de cigarette, mêlées à la saveur de l’alcool, et aux quelques prémisses d’arôme du liquide vital de chaque petit humain prisonnier dans cette pièce. Douce tentation, appel lascif auquel il ne résista pas, ignorant ouvertement tous ceux qui avaient le malheur de pivoter son regard vers lui, ou même le videur qui, lassé, n’esquissa qu’un subtile mouvement pour tenter de le retenir : bon instinct de survie, que celui de ne pas être allé chercher plus loin. La foule se scindait avec difficulté sur son passage, l’ignorant pour la plupart, ce qui en définitive, ne le dérangeait en rien. A vrai dire, son attention s’était dores et déjà majoritairement faite capturer par la musique désagréable qui dégoulinait de la scène en des sons totalement déplaisants : ces révolutions successives de la musique auxquelles il n’avait que trop assisté avaient le don de le débecter plus qu’autre chose : aussi décalée cette pensée puisse-t-elle paraître à certaines oreilles, rien ne valait la subtilité de la musique ancienne pour le vampire. Un air vieux jeu, ou presque. Sitôt ses oreilles habituées aux bourdonnements alentours, c’est vers une compagnie plus délicate qu’il jeta son dévolu, balayant rapidement les silhouettes féminines des yeux pour éliminer celles déplaisantes, ou celles aux allures trop malignes pour se faire aisément avoir par quelques œillades : s’il aimait ce moment particulier de la chasse, ce n’était pas pour autant qu’il n’envisageait pas la facilité avant toute autre chose. Délicieuse victime qui fut détectée dans un coin de la pièce, en compagnie d’amies probablement : de ces airs insouciants et naïfs qu’elle affichait avec son sourire d’enfant, elle n’était qu’une proie désignée à tout œil affuté. Mais n’eut-il pas l’occasion d’esquisser quelque approche qu’une poigne le retint, piquant au vif sa curiosité, une vague colérique le prenant d’assaut avant même que ses prunelles ne vinrent deviner les dessins sculpturaux de la silhouette de son interlocutrice soudaine. Et c’est une rage sans borne qui fut victorieuse en son sein, alors qu’il n’avait guère de difficulté à reconnaître celle qui commettait l’ultime parjure de lui demander une quelconque justification quant à sa présence. C’était un genre d’hérésie, qui trouva violemment écho dans ses oreilles, lui faisant arquer les sourcils sous le scepticisme.

« J’espère que tu n’attends pas la moindre réponse à cette question. » Il n’eut aucun mal à se dégager de l’étreinte meurtrière de sa créatrice, esquissant comme un vague mouvement pour se détourner d’elle, sans pour autant y parvenir plus que dans une épaisse illusion. Rien que par sa présence, son regard léchant les contours de sa silhouette, elle avait le don pervers d’insuffler l’impuissance chez le vampire ; celle-là même qui l’avait irrémédiablement guidé dans ses bras de son temps humain ; ce qui l’avait rendu si misérable quand elle l’avait abandonné sans crier gare. Regain de fierté, qui le prit d’assaut alors qu’elle se collait à lui, désireuse et désirable, comme secouée d’un manque difficile à croire, matérialisé cependant par les mots qui franchissaient ses lèvres, lançant une proposition à laquelle il n’aurait certainement pas résisté fut un temps. Souvenirs dont l’amertume éveilla un ricanement amer à Evander, qui, dans un ultime jeu, tentation grivoise de laquelle il savait jouer avec talent à présent, plus qu’elle ne pouvait le soupçonner, laissa fondre l’espace entre eux, rabattant ses mains contre les hanches généreuses et glaciales de son interlocutrice. Comme une confidence soufflée au creux de son oreille, une approche subtile opérée pour faire fondre le bruit alentours, suspendre l’instant, il s’approcha, laissant quelques doigts aventureux charrier avec tentation le tissu léger de l’habit qui couvrait à peine les grâces de son corps. Touchers scandaleux, qui furent à même d’exacerber l’animosité sempiternelle qui faisait vibrer leurs échines, sans pour autant que son souffle ne laisse autre chose qu’une empreinte à jamais gravée sur sa peau morte. « Jouons au jour où tu disparais de ma vie, sans demander ton reste. » Si ses doigts avaient été suaves et sensibles à souhait, sa voix tranchait le glacial des certitudes de la sangsue, repoussant violemment tous les feux que ses simples mains aventureuses avaient pu éveiller. Il la relâcha ainsi, la délaissant avec une aisance difficilement masquée, quand bien même les âges faisant, son visage affichait plus aisément l’indifférence que le moindre soubresaut sentimental. « Le bon vieux temps n’a jamais semblé te complaire entièrement. A quoi bon vouloir s’en souvenir ? » Un sourire le trahit, narquois, avant qu’il ne reprenne. « Mais au fond tu avais bien raison. Ce n’était pas si bien que ça. » Pique acerbe, tout simplement guindée par cette fierté qu’il n’avait recelé que trop longtemps durant ; emplie des mille vérités qu’il aurait si souvent aimé vociférer aux oreilles de cette diva destructrice. Sans demander son reste, la dernière attention qu’il lui accorda, fut pour la repousser de son chemin dans l’intention de reprendre sa route : trop tard, sa proie était déjà partie, disparue dans la nuit. Tant pis, il trouverait bien quelqu’un d’autre, d’autant plus qu’à présent encore, plus que sa soif, plus que ses goûts pointilleux, c’était une colère sourde qui avait besoin d’être épanchée également.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeDim 22 Juil - 1:29


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


Elle ne laissait rien paraître. Elle avait fait comme si de rien n’était, mais c’est cette foutue jalousie qui avait forcé la demoiselle à se comporter de la sorte. Les souvenirs de celle qu’il avait aimée et les souvenirs dont il lui avait parlé. Elle lui en voulait. La jalousie l’avait poussé à partir, n’aimant pas passer en second plan, n’aimant pas qu’il pense à une autre alors qu’il était avec elle. Il ne comprenait surement pas le comportement de la belle, mais c’était facile de voir que c’est cette jalousie obsessive qui avait parlé pour elle. Quitte à passer en second plan, elle préférait partir, mais elle n’arrivait pas à vivre sans jeter un œil sur lui, ne faisait pas réellement attention pour ne pas laisser paraître sa présence quand elle prenait la peine de le faire. Le temps passait et la présence d’Evander créait un vide qu’elle comblait par des aventures sans importance. Son orgueil l’empêchait d’agir correctement pour ne pas le perdre, refusant d’expliquer quoi que ce soit, voulant être la première et qu’il ne pense plus du tout à la femme qu’il avait pu aimer il y a de ça quelque siècles. La violence n’avait plus le même goût quand il ne se trouvait pas à ses côtés. La vampire aimait l’observer alors qu’il prenait la vie d’une humaine, laissant un sourire sadique se dessiner sur son visage. Sensation euphorique qu’elle aimait ressentir auprès de lui. Elle tentait de combler le vide par plus de violence, mais cela ne pouvait pas revenir au même. Son règne était bien moins délicieux quand il ne se trouvait pas à ses côtés. Beaucoup de pensées pour lui, qu’elle ne lui dirait pas, mais qu’elle finirait surement par lui faire comprendre à un moment ou un autre. Incapable de comprendre qu’elle crevait de jalousie pour toutes les femmes qui passaient entre ses doigts, n’ayant pu le gagner parce qu’elle savait s’y prendre et non parce qu’elle était la femme dont il voulait. Pas de la même façon. Elle avait été le vice.

Elle ne s’attendait pas à le voir ici. Jamais ils ne se posaient dans la même ville, jamais il ne se rencontrait réellement et elle n’avait pas envie de filer sans lui adresser la parole. Sa présence lui manquait. Il était le seul à le faire vibrer. Le seul à avoir pu attirer toute l’attention de la jeune femme sans qu’elle ne se lasse de lui, contrairement à ce qu’il pouvait penser. Ses doigts avaient glissé sur cette peau qu’elle n’avait pas touché depuis trop longtemps, retenant son bras, l’empêchant d’allez voir cette femme qui aurait surement été sa victime pour la soirée. Elle était jalouse de celle qui attirait son attention, mais beaucoup plus férocement de celle qui avait pu avoir son cœur. Rien que ce nom lui donnait une envie de violence qu’elle ne pouvait contrôler. Sa main se retirait rapidement de contre son bras, laissant son regard se porter dans le sien. La blonde réduisait la distance entre eux, ressentant ce manque en elle, tentant de le combler du mieux qu’elle le pouvait. Ses doigts glissaient dans le bas de son dos, passant sous le tissu pour en caresser la froideur alors que les mains de son amant venaient trouver place contre son corps, laissant une caresse furtive sur sa peau alors que les mots se faisaient meurtriers. La demoiselle serrait la mâchoire alors qu’il laissait ses mains quitter son corps, alors que le manque reprenait place et que le contact se perdait. « -Jouons à : tu ne vois ce que tu veux voir. Je ne suis jamais partie complètement. Comme si tu n’avais pas remarqué les multiples visites que j’ai pu faire, sans réellement t’adresser la parole certes, mais ce n’est pas comme si je m’amusais à perdre mon temps pour n’importe qui.» Un aveu. Surement. Sans qu’elle ne lui dise réellement qu’il lui manquait. Sans réellement dire qu’elle sa vie était beaucoup plus morne sans lui pour semer la discorde. Sans réellement dire qu’elle ne voulait pas partir, mais qu’elle n’avait pu faire autrement, refusant de souffrir à cause d’une femme qui la faisait passer en second plan auprès de lui. Il ne voyait que ce qu’il voulait voir, pensant qu’elle n’était qu’une femme cherchant de l’amusement et s’ayant lassé de lui après le siècle passé avec lui. Il pensait simplement qu’elle ne voulait plus de lui alors que c’était totalement le contraire. Evander ne voyait pas. Elle passait lentement sa langue contre ses dents en ne quittant pas une seule fois le regard de son comparse. Les mots provocants étaient en train de la rendre folle, encore plus qu’elle ne l’était déjà. Cherchant à se venger, cherchant à blesser la jeune femme. Elle était surement la dernière qui allait se perdre dans un élan amoureux, lui disant que sa vie était bien plus morne qu’il ne pouvait le penser.

Il contournait la jeune femme, elle qui n’avait pas la moindre intention de le laisser filer, surtout pas après ce qu’il venait de dire. « -Serais-tu en train d’avoir des regrets. Ce ne te sied pas la moins du monde.» Elle l’avait contourné pour se poser en face de lui, l’empêchant d’allez tout droit et la foule avait le don de les restreindre dans leur mouvement. « -Juste une soirée. Puis, cesse donc de raconter ces sottises, tu sais très bien que le bon vieux temps me complaisait très bien. Ne déforme pas tout.» Si elle avait passé autant de temps avec lui, c’était pour de bonnes raisons. Il captait parfaitement son attention, éveillant trop de choses en elle, trop de choses dont elle ne lui avait jamais parlé, mais elle était souvent trahie par son comportement envers lui et les femmes qui osaient venir un peu trop près. Sophia faisait un pas pour s’approcher un peu, elle n’avait que quelques années de plus que lui, leur force étant presque à égalité, ce serait surement un moment intéressant s’ils devaient utiliser la force. « -De toute façon, je ne pense pas que tu devrais juger ce qui me complaît ou pas, tu ne semblais pas t’y complaire parfaitement non plus avec ce goût amer pour ton passé. Je ne pense pas que tu sois en mesure de me donner des leçons. » Reproche? Surement. Elle lui avait tout pris et elle lui avait tout donné d’elle, son âme, son temps, la plus grande partie de sa vie et le dernier siècle avait été bien morne sans son amant pour être avec elle. Si elle n’avait rien fait pour revenir, il n’avait rien fait pour la retenir. Qui était à blâmer. Elle l’empêchait d’allez plus loin, restant devant, le retenant quand il le fallait. La musique commençait à la rendre agressive et les réactions d’Evander ne l’aidaient en rien à rester calme, elle qui avait le don de s’emporter tellement facilement. « -Si nous partions de cet endroit, je doute que tu aimes cette musique et je ne compte pas te laisser partir. Si tu le veux, tu devras utiliser la force pour le faire.» Un étrange sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu’elle se mettait en marche vers la sortie, sans lui laisser l’occasion de lui filer entre les doigts.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeDim 22 Juil - 3:14

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

Un genre de sorcière, une diva tentatrice et pècheresse, c’était comme ça qu’il l’avait identifiée en une seule œillade, lors de leur première infime rencontre, il y a de ça si longtemps. En d’autres temps, une autre vie, brisée à présent, réduite en un tas de cendres dispersées au bon souvenir de quelques aventureux curieux. Il n’y avait plus rien d’Evander Lockhart l’amoureux transi, si ce n’est une sinistre histoire de meurtre, une disparition et d’autres anecdotes à jamais oubliées. Coatbridge était loin et pourtant, en l’image serpentine de la silhouette généreuse de sa compagne, c’était tout son passé qui revisitait à chaque fois l’esprit à jamais empli de souvenirs du vampire. Il ne connaissait plus sa date de naissance, ni même quelques détails sur l’enfant qu’il avait pu être, le visage de cette mère protectrice qu’il avait tant affectionné, qu’il avait pourtant mis tant d’acharnement à assassiner le soir de sa fuite. Demeuraient cependant, aussi nettement que possible, ces sempiternelles images d’une muse. La seule et unique qui avait fait faiblir son cœur, réduisant toutes ses certitudes sur le monde à néant. Là où Sophia avait été le vice, l’aventure à l’état pur, Lysandra avait été la grâce et l’essence même de l’amour, deux places bien définies, à même de le faire vibrer avec autant d’ardeur l’une que l’autre, de hanter son cerveau mort d’images emplies de rancœurs tout autant que de délicieux plaisirs. Dans les bras de la sangsue, il avait découvert mille plaisirs inexplorés, ou autres tentations à même de faire ployer toutes ses bonnes volontés, des nuits plus fiévreuses que jamais, des ébats violents, ardents et passionnés à souhait. Là où jusque-là, il n’avait été que suave tendresse, touchers délicats, petites affections précieuses à même de bercer les cœurs les plus romantiques. Un personnage désormais mort, dans les bras probablement de sa dulcinée, sans pour autant qu’avec Evander l’humain, ne meurent ses souvenirs. De ces tortures à même de le poursuivre pour l’éternité, troublant son voyage à travers l’immortalité, ces nuits passées en compagnie de sa diva, alors qu’il se laissait parfois aller à se bercer de la douce illusion de ne pas avoir commis toutes les fautes obstruant son existence, pour se retrouver à se lover dans les bras de son amour d’antan, d’un jadis aujourd’hui mort, éteint. Dont les délicieux souvenirs n’étaient plus que de ternes images, desquelles il n’arrivait qu’à peine à deviner les mille plaisirs, les frivoles battements de son cœur, la mièvrerie avec laquelle il s’était retrouvé à agir. Si cette musique tonitruante et ces potentielles victimes par dizaines avaient vite eu le temps de lui offrir une occasion de se laisser bercer par d’autres instincts, le retour imprévu de Sophia en cette soirée ne fit que brusquement le mettre au pied de la plus haute muraille de son existence ; celle qui l’avait bouleversée de part en part, pour mieux la briser en une décision incompréhensible.

Tout son être palpitait, vibrant à mesure qu’elle se rapprochant, grondant à chacun de ses mots ; c’était une drôle d’adrénaline qui le prenait, entre haine et évidente attirance, ces deux feux entre lesquels il avait toujours été pris en compagnie de la buveuse de sang. C’était le sens même de leur relation, ou du moins la Raison qui le guidait à être toujours revenu vers elle, cette haine sempiternelle et mordante qu’il avait eue pour elle à chaque fois qu’il péchait en sa compagnie, qu’il trahissait la confiance de l’élue de son cœur, celle, plus brute encore qu’il avait eue en quittant Coatbridge, abandonnant les corps de toute sa famille derrière lui, guidé par un appétit qu’elle n’avait pas cherché à rassasier. Elle était responsable de bien de ses maux, mais pourtant détentrice des plaisirs qu’il pouvait ressentir dans cette nouvelle vie offerte à lui : c’était elle, qui, trop longtemps durant, avait donné un sens à chacune de ses actions, à chaque âme qu’il avait torturé, chaque être qu’il avait brisé, chaque gorgée de sang qu’il avait avalée. Sa vie, sans même qu’il ne daigne le reconnaître, était devenue une suite de jours mornes et insignifiants en son absence et des décennies durant, il avait passé ses journées solitaires à laisser son regard vaquer alentours dans l’espoir d’y retrouver Sophia. Inutilement, vainement, tant et si bien que prenant le pas sur le désir, c’était une hargne dévorante qui prenait le pas ce soir, alors qu’ils s’affrontaient dans un face à face, le seul depuis trop longtemps. Elle n’avait pas changé d’un trait, mais l’air mutin qu’elle affichait ne faisait qu’exacerber les ressentiments du vampire, celui-ci s’imaginant d’instinct la blonde user de ces charmes bien précis sous les yeux d’autres hommes, d’autres de leurs congénères pour profiter des mêmes plaisirs avec eux que ceux qu’elle avait pu connaître avec lui. L’ultime trahison, en somme, que celle de voir qu’elle avait aisément poursuivi sa vie, malgré ses dires et malgré l’insistance lancinante qu’elle mettait à le retenir : tout ça simplement pour se jouer de lui sûrement, comme elle l’avait si souvent fait. L’imbécile humain n’était plus, et il lui faudrait user d’autres stratagèmes pour l’emprisonner à nouveau dans sa toile. L’araignée, c’était probablement le monstre vénal qui lui ressemblait le plus, en ces regards froids et ces manipulations interminables. La réplique de la blonde lui arracha un ricanement, le poussant à abandonner, rien que par orgueil, son envie de fuite, lui faisant à nouveau posé les yeux sur elle alors qu’elle revenait se poster sur son chemin ; la ténacité, il le savait, était un trait de caractère qui lui saillait plutôt bien, et de cet air faussement farouche et charmeur, elle devait le savoir. Il la vrilla de son regard un instant, ne daignant pas formuler la moindre réponse : des regrets ? Il était le mieux placé pour en avoir probablement, victime d’une fuite qu’il ne comprenait toujours pas. Blessé, dans un ego qu’elle avait si longtemps galbé à souhait, jusqu’à l’arrogance extrême. « Admettons alors que tu aies juste trouvé mieux ailleurs, dans ce cas. » Car si leurs moments lui avaient tant que ça suffi, elle ne se serait jamais détournée aussi aisément de lui, persuadé qu’il avait été de la voir revenir quelques temps plus tard, en une courte séparation comme il le leur était déjà arrivé. A quoi bon la retenir de toute manière ? Ce détournement de lui, il l’avait de toute manière subi comme la trahison qu’il ne serait jamais à même de pardonner, encore moins à présent, dans toute l’implacabilité dont il faisait preuve en tant que buveur de sang.

Son regard s’obscurcit lorsqu’elle se défendit une nouvelle fois, usant de ce passé ingrat qu’elle avait ouvertement détruit comme d’une arme : de cette incapacité qu’il avait eu à se défaire de ses souvenirs, images voilant ses paupières des cadavres qu’il avait semé derrière lui, des derniers sévices qu’il avait fait subir à celle qui avait décroché son cœur, qui l’avait emporté avec elle six pieds sous terre. S'ils devaient s’abaisser à quantifier les sacrifices qu’ils avaient été donnés à faire l’un pour l’autre nul doute qu’il serait celui qui remporterait cette joute haut la main, et ce, peu importe l’orgueil déplacé de Sophia. Il lui saisit le bras brusquement, la rabattant contre lui dans un geste dénotant de la colère qui l’avait pris en une grande vague incontrôlée. « Et pourtant, tu es celle qui est partie. Mais peut-être que je ne m’y complaisais pas parce que tu avais trop souvent tendance à croire que tout t’était acquis. » Elle manquait cruellement de sagesse, si elle s’imaginait qu’il avait pu un jour l’aimer avec autant d’ardeur qu’il avait aimé Lysandra. Leurs histoires respectives n’avaient rien de comparable et dores et déjà lorsque le vampire était entré dans sa vie, il n’était même plus le même homme que dans cette jeunesse bête où ses yeux avaient rencontré le regard profond et indicible de la jeune humaine. Elles avaient tout pour se ressembler physiquement en tout cas, mais pour ce qui était des sentiments qu’elles avaient pu éveiller en lui, elles étaient totalement différentes. Sans pour autant que, honteusement, l’une ne parvienne à se distinguer ouvertement de l’autre. Il le savait, s’il n’avait pas saisi sa chance au vol avec Sophia, chaque instant passé avec Lysandra n’aurait été que bercé des images de cette blonde sulfureuse et énigmatique. Il aurait voulu partir, prendre la fuite, déverser toute cette tension qui le crispait de part en part mais elle le retenait, inlassablement à plaquer ses certitudes sur celles qu’il pouvait avoir, en une joute de moins en moins discrète au milieu de la foute. Si bien que dans un soupir franchissant ses lèvres, il se résigna à la suivre, s’entraînant à sa suite, rien que pour déjà échappé à l’incessant vacarme qui ne mettait que plus sa patience au supplice. C’est sans difficulté qu’ils se frayèrent un chemin, bousculant plusieurs personnes, mais ce n’est qu’à l’orée de la sortie qu’Evander laissa cours à toute sa hargne. Sans crier gare, il l’attrapa brusquement par le bras, l’entraînant de sa force contre le mur un peu plus lui, faisant violemment entrer le dos de la sorcière blonde contre le mur, lui ôtant dans sa précipitation tout échappatoire, la bloquant de son corps, mais également de son bras puissant fiché dans son cou. La scène ne s’était déroulé qu’en une fraction de seconde, presque imperceptible, les menant tous les deux dans une joute de leurs regards se vrillant l’un l’autre. De ses yeux profondément sombres, il observait ceux de sa diva sanguinaire, cette maîtresse qui lui avait tout appris, et tout pris. « Tu voulais une démonstration de force c’est ça ?! Sache que je n’ai rien perdu de tout ce que tu as eu la bonne volonté de m’enseigner… » Ses mots avaient été implacables, tout autant que soufflés contre ses lèvres, celles-là même à l’orée desquelles son regard s’attarda, imperceptiblement, sans qu’il ne puisse le maîtriser, comme fougueux, fou, dévoré. Elle était toujours la même tentatrice aiguisée, et il s’emprisonnait dans ce délicieux cercle vicieux, peut-être bien parce qu’il le voulait ouvertement. Il n’en fit rien cependant, soutenant son regard une nouvelle fois. « Tu n’aurais pas dû partir. » Il la détestait pour ça, jusque dans chaque recoin de ses tripes, de ses instincts les plus physiques. Ca le rendait violent, destructeur, et fougueux à la fois, imprudent quelque part de se maîtriser à celle qui avait probablement plus d’expérience que lui. Qu’importe, rien n’avait d’importance à cet instant précis, si ce n’est l’appel lascif qui résonnait dans son cerveau, et les certitudes bien fichées qui le glaçaient de fierté.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeDim 22 Juil - 12:08


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


Le quitter avait été une erreur qu’elle ne voulait pas avouer, mais peut-être que pour une fois, tout au long de leur existence, elle allait devoir parler, elle allait devoir lui faire comprendre cet amour trop malsain qu’elle ressentait pour lui. Bercer de jalousie pour cette femme qui avait été sienne avant qu’elle n’arrive dans sa vie, prenant une place qu’il ne lui revenait pas, arrivant doucement à le charmer et s’entichant de cet être qu’elle voulait auprès d’elle. Sophia lui avait pris sa vie, menant à chaos tout ce qu’il avait pu aimer, lui donnant ce qu’elle possédait, âgé de quelques années de plus que lui. C’était tout de même quelques années qui la rendaient apte à l’avoir sous sa tutelle, maîtresse sanguinaire qu’elle était, abusant de jeu et d’hypocrisie, se montrant pourtant peu volage, mais aimant à séduire avant d’enfoncer ses crocs dans le cou d’un homme. Usant de ses charmes comme elle avait pu user sur lui. Lui montrant qu’il n’avait été qu’une distraction, ce qui n’était en aucun cas véridique puisqu’il était à ses côtés depuis très longtemps. Son départ avait été une erreur. Cherchant à taire cette jalousie maladive, cherchant à se détacher de lui comme elle le pouvait, crevant de ne pas être celle qu’il aimait de cet amour étrange qu’elle n’avait jamais ressentit. C’était toute autre chose entre eux, mais d’une force qu’ils ne pouvaient nier. Un tout autre amour. S’il pensait que souillant les draps d’autres hommes elle trouvait mieux, il avait tort. Ses pensées se dirigeaient sans cesse vers lui qui avait fait partie de sa vie, trouvant le tout bien ennuyeux alors qu’elle rêvait plutôt de se glisser contre lui. Elle était la manipulatrice, celle qui avait brisé sa vie et c’est surement ce qu’elle resterait à ses yeux, loin de se rendre compte que derrière son comportement de femme indépendante et indifférente, elle s’était éprise de lui.

C’est en pouvant sentir ses mains une nouvelle fois contre son corps, qu’elle avait envie de lui souffler ses mots qu’elle aurait surement dû dire avant. L’orgueil en elle était pire que celui d’un mâle. N’aimant pas à se montrer faible, de peur qu’il se venge et qu’il ne parte, comme elle l’avait fait. C’est en rêvant de se détacher qu’elle avait quitté sa vie avec lui, mais cela n’avait fait que créer un manque qui se comblait difficilement. Partir n’avait été qu’illusoire, se berçant d’une indépendance placide. Incapable de ne pas venir vers lui, sous les traits d’un fantôme épiant les gestes du vampire. Un soupir passait ses lèvres alors qu’elle hochait doucement la tête, signe de négation. Il avait tout faux. Ne voyant que ce qu’il pensait voir, mais la menteuse qu’elle était avait tout caché, c’était en partie de sa faute, s’il se croyait un simple jouet pour elle. Avec le temps, il était devenu autre chose. Il l’était déjà au moment même où elle avait fait de lui un vampire. « -Evander.» Elle aurait voulu lui dire qu’elle n’avait jamais trouvé rien de mieux, mais c’était se montrer faible pour lui, c’était partager l’amour de cet homme alors que le sien n’était que pour lui. Cet amour malsain dont elle se croyait incapable. Cette possessivité et cette jalousie qui lui faisait commettre tant d’atrocités. Les reproches fusaient facilement alors qu’elle ne bougeait pas, crevant de toute cette haine qu’il pouvait ressentir pour elle, mais elle ne datait pas d’hier non plus. Evander lui en voulait clairement de l’avoir quitté, comme elle lui en voulait de penser encore à cette femme qui était loin derrière. « -Alors peut-être te plairais-tu beaucoup mieux avec moi, puisque maintenant, tu ne m’es pas du tout acquis. J’ai du mal à te quémander le moindre baiser.» C’était une offre peut-être. Jamais elle ne dirait clairement pardon, jamais elle ne dirait clairement qu’elle le voulait encore avec elle, mais c’est ce qui dissimulait cette phrase qu’elle venait de lancer avant de s’éclipser.

Elle quittait la proximité du buveur de sang pour se diriger vers la sortie. Aussitôt la porte poussée, son corps se percutait avec très peu de douceur contre le mur, faisant naître une douleur intense au creux de son dos alors qu’il se collait contre elle. D’abord rageuse, elle se contentait de serrait les dents pour poser son regard dans le sien, aimant cette proximité qui lui avait tant manqué durant ses années de solitude. Un sourire passait doucement sur ses lèvres alors que ses yeux le dévoraient, glissant contre ses lèvres avant de remonter pour soutenir ce regard noir. « -Et tu es un élève idéal. Je n’aurais pu rêver mieux pour la seule transformation effectuée pendant mes trois siècles de vie.» Son souffle baissait doucement, prenant l’allure de confidence, sa voix se faisait faible. « -Tu es parfait.» Et elle le pensait. Son comportement était parfois à désirer, se perdant dans une jalousie et cherchant à se détacher de lui comme elle l’avait fait pendant trop longtemps. Ce siècle n’avait pourtant rien changé à cette tension et cette attirance éprouvante qu’elle ressentait pour lui. Autre que cette haine encore plus grande qu’il éprouvait pour elle, rien n’avait changé, la quête qu’elle tentait d’accomplir n’avait en aucun cas fonctionné, ce qui rendait le tout encore plus grave. Elle ne faisait rien pour se détacher de cette étreinte, se laissant dominer alors qu’ils savaient tous deux qu’elle aurait aisément pu retourner la situation. Sa main se levait pour glisser contre le visage d’Evander, caressant lentement sa peau, d’une douceur dont elle n’usait que très rarement, mais dont il était le seul détenteur. Ses doigts se faisaient doux et venaient s’agripper à sa nuque, attirant le visage du vampire encore plus près qu’il ne pouvait l’être, effleurant ici doucement ses lèvres tentatrices. « -Je suis d’accord.» C’est de cette façon qu’elle lui donnait son accord, qu’elle lui disait un peu trop ouvertement qu’elle n’aurait jamais dû agir de la sorte et cela allait surement être la seule fois. « -Je connais encore parfaitement le goût si particulier de tes lèvres et de ta peau. Aucun ne peut être aussi délicieux.» Les siècles n’avaient effacé sa mémoire, ni ses sentiments étranges, elle se souvenait parfaitement de lui tellement il hantait ses rêves. Sa main libre venait se poser contre son bras qu’elle dégageait de sa gorge, serrant fortement ses doigts autour de son poignet, marquant sa peau de son passage. Son visage avançait alors que ses doigts se pressaient contre sa nuque, venant dérober un baiser, venant prendre possession de ses lèvres sans demander quoi que ce soit, baiser langoureux, baiser ardent, baiser violent qu’elle lui prenait, venant se lover contre lui. « -Le simple espoir de me détacher de toi fut complètement vain. Tu devrais plutôt voir pourquoi je suis partie au lieu de simplement penser que je lai fait sans raison.» Ses lèvres effleuraient les siennes alors qu’elle lui parlait, soutenant de nouveau son regard après ce bref, mais délicieux baiser qu’elle lui avait volé. Son souffle venait se mélanger au sien, alors qu’elle ne quittait pas le confort de son corps, elle n’avait plus envie de le quitter, c’était ce qu’avait fait cette absence. La rendre encore plus dépendante de lui. Cela la rendait faible. C’est ce qui lui faisait peur.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeDim 22 Juil - 17:49

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

La nuit noire et épaisse, brumeuse et silencieuse n’avait que trop souvent été le réceptacle de leur existence, le tableau peint de leurs scènes assassines, leurs ébats chaleureux, leurs folies passagères qui les liaient en de lourds secrets. Des souvenirs encore nets, malgré les décennies, les siècles fusant à toute allure, en un éclair foudroyant les attachant à jamais à leur condition vampirique. Leur condition de couple, de duo, d’une quelconque équipe qui gravitait de la sorte, jamais l’un sans l’autre, pas à même de trouver égal dans quelque autre personne que ce soit. C’était ainsi qu’il avait vécu le dernier siècle, à batifoler en compagnie d’ombres insignifiantes, de créatures mornes qui ne trouvaient pas la moindre splendeur à ses yeux, à des lieues même de lui rappeler la magnificence de sa créatrice, de celle qui l’avait si longtemps guidé, tout simplement pour mieux l’abandonner. L’acidité de tous ces affres longuement parcourus, d’interminables obstacles affrontés en bête solitaire, c’était toute cette fierté guindée par les circonstances faisant, qui l’amenait à se faire implacable, fort de la repousser avec insistance, avec la même fougue que celle dont il aurait pu user pour la prendre à nouveau, la posséder de ses baisers ardents, de la fièvre de son corps. Ils n’en étaient plus là, les rancœurs et les remords avaient pris trop de place pour que cette passion ne lui revienne avec tant de force, l’avilissant de la sorte, le réduisant à un néant enchaîné au bon vouloir d’une blonde ensorcelante. La sensation de la voir là, supporter son regard avec tant d’imprudence, tant d’assurance, était grisante à souhait, déstabilisante plus qu’il n’aurait voulu le reconnaître : malgré le fossé d’incompréhension qui les séparait, l’épaisse hargne, cette haine dévorante qui vibrait dans ses tripes, elle était toujours là, à même de pouvoir faire faiblir ses assurances d’une simple œillade. Si souvent, elle avait été la subtile créature qui en avait joué, abusant de ces charmes à nul égal pour faire céder chaque barrière qu’il pouvait avoir posé sur sa route : redoutable chasseuse aux instincts aiguisés, pour qui tout avait probablement paru si facile, si futile. Comme elle ne faisait que plus en jouer ce soir, de ses humeurs implacables, de cet air dédaigneux qu’elle n’affichait que constamment, créature immortelle devenue de pierre, indestructible, impossible à briser ne serait-ce par une quelconque joute qui ne faisait qu’alimenter le répondant foisonnant dont elle avait toujours usé.

Aussi farouche sa volonté pouvait-elle être en son sein, il la suivit à l’extérieur, gravant ses pas dans ceux de sa compagne comme il l’avait si souvent fait auparavant ; ça redevenait vite une habitude, douce illusion qui le ramenait dans un autre temps, d’autres aventures aux goûts doucereux, des instants qui n’avaient leur pareil nulle part ailleurs. Quelques ébauches de nostalgique le prirent, en une vague qui le submergea, sans pour autant qu’il s’y perde complètement, vaillant soldat qu’il était devenu, à même de se défendre plus qu’elle ne le pensait. Et en une fraction de seconde, l’obséquieuse douceur de leur échange fut brisée, rabattue contre le mur de ses certitudes tout autant que le dos de la buveuse de sang contre le mur glacial contre lequel il la bloquait à présent. Elle semblait pourtant ne pas perdre de sa superbe, en ce décor désolé et abandonné, où il n’y avait qu’eux, leurs gestes précipités, leurs regards se toisant, vrillant l’un l’autre dans une joute silencieuse dont eux seuls connaissaient les tortueux combats. C’était une véritable bataille de souvenirs, de certitudes qui prenait place entre l’un et l’autre, dans le faible espace qui les séparait encore, cet air invisible, lourd pourtant. D’ores et déjà, ses projets de la réduire à néant, de détruire petit à petit chacun des projets belliqueux qui pouvaient être subitement nés à son esprit dès qu’elle avait posé les yeux sur lui, s’envolaient au gré d’un vent de passage, d’une brise furieuse ravageant son esprit à mesure que ses prunelles retrouvaient, celles azurées de sa maîtresse. Ses paroles, ô combien il les aurait voulues tranchantes et blessantes, n’étaient pourtant teintées que de cette grave faiblesse insidieuse qui était la sienne, celle qui le détruisait à petit feu, en des flammes ardentes et incendiaires dévorant chacune de ses volontés d’indépendance. C’était cette haine, cette hargne vengeresse qui, tout autant qu’elle le poussait à creuser la distance entre eux, le ramenait inlassablement à briser toute décence entre leurs corps, que ce soit pour lui porter le coup fatal de son courroux, ou pour faiblir, une nouvelle fois. Elle ne semblait pas craindre la moindre punition venant de lui, toujours aussi vénale et pleine d’assurance, n’esquissant pas le moindre frisson, si ce n’est un d’expectative lui balayant tout le corps. Cette joute pouvait être courue d’avance, vouée à la folie une nouvelle fois, à la défaite pour le vampire orgueilleux qu’il était ; en quelques fractions de seconde, plus rien n’importait. Le temps d’un battement de cil, d’une œillade, que le tissu fin de ses mots ne parvienne jusqu’à son esprit.

Ses mots s’immisçant à travers ses certitudes avaient le don de rendre rageurs son esprit et son corps, alimentés de ce feu hargneux, dévastateur qu’elle avait mis tant d’application à dompter, en une fougue qui avait fait sa célébrité, celui qu’il était, le charmeur de ces dames, celui qui incendiait ses reins par de simples touchers. Si son cœur aurait été encore en état de marche, il serait probablement parti en une cavalcade effrénée à l’instant précis, sous le coup de la rage, sous le coup de ce désir insatiable, de la briser, de la posséder, de la détruire. De la fuir. Les paroles grivoises, empruntes d’une fausse intonation de tendresse s’extirpant des lèvres assassines de cette diva sanguinaire ne furent que semer un trouble obsédant en l’esprit du vampire, qui pourtant, ne lâchait pas la prise qu’il avait sur elle, ce bras assuré qui bloquait sa gorge, coinçant leurs regards l’un dans l’autre, dénotant aisément de tous les mensonges qu’il la voyait proférer, de toutes les lueurs trahissant le fond de ses yeux. Le baiser qu’elle vint lui dérober cependant, il ne l’esquiva pas, sentant la force brute en son sein devenir plus virulente encore, embrasée par cette bouche charnue qu’il retrouvait enfin, les perles de caresse qu’elle laissait couler en ce contact frivole, infime. Qui suffit à lui faire reprendre le dessus, profitant des inconsciences sceptiques qu’elle venait d’éveiller en son adversaire pour se défaire de sa poigne, recouvrer trop de liberté. En leurs souffles emmêlés, les mots qu’elle proféra suffirent à le ramener sur terre, et c’est avec la même force qu’auparavant qu’il la repoussa à nouveau contre le mur, son corps dominé par une fougue sans nom, sans limite dont elle avait su libérer les entraves, celui-ci se trouvant une place indécente contre le corps frêle de la blonde, en un contact agité, échaudé, brûlant. Leurs respirations saccadées se mêlèrent, s’échangèrent, se dardant avec insistance, un danger grandissant, cette chaleur étouffante qui ne devrait plus le prendre de la sorte. « La ferme ! » De son ton intransigeant, il avait tenté de briser cette assurance affichée sur les traits de la jeune femme, en une voix glaciale, animale. Mais cependant c’est sa poigne qui se fit plus chaleureuse malgré tout, attrapant sa joue avec ardeur, pour venir arracher un baiser au sucre de ses lèvres, forcé uniquement en apparence par toute la force qu’il mit à la retenir, inutilement alors qu’il sentait la danse bestiale de leurs lèvres se faire plus prenante, à mesure que leurs langues cherchaient à entrer en jeu, sinueuses et serpentines, prêtes à, dans leur ardeur, rattraper le temps perdu, le réduire à néant. C’était cette passion à l’état pure, aussi dévastatrice que salvatrice qu’il n’avait jamais parvenu à renoncer, ni même à trouver la moindre égale. Sa main se perdit dans le cou doucereux de la jeune femme, en une caresse suave et imperceptible, tandis que son autre libre, s’abattait sur sa cuisse, remontant séant pour empoigner les formes sculpturales de son corps à travers le tissu de son habit, guère le temps de s’arrêter pour sa main gourmande, avide de retrouver son corps, il traça à nouveau son chemin sous son habit, au niveau de sa taille, retrouvant la froideur de sa peau sous le plat de sa main, et cette chaleur incompréhensible, paradoxale qui lui brûlait les entrailles, le poussant à dévorer plus encore ses lèvres d’un baiser ardent, puissant, impérieux duquel elle ne pouvait pas échapper.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeDim 22 Juil - 23:48


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


Se retrouver en face de lui faisait naître en elle un tas de souvenirs qu’elle n’avait jamais pu chasser. Il avait toujours été au fond d’elle, dans la moindre de ses pensées ou le moindre de ses mouvements. Sa quête d’indépendance avait été complètement vaine et n’avait fait qu’aggraver la situation. Elle pouvait s’en rendre compte alors qu’elle se trouvait à ses côtés. Le manque lui avait rendu la vie morne, tentant d’augmenter les sacrifices, tentant d’augmenter le sang qu’elle faisait couler, mais cela n’avait rien d’aussi attirant que quand elle se trouvait à ses côtés. Sa vie avait pris une teinte beaucoup plus morne, sans qu’elle ne puise faire quoi que ce soit pour le changer, elle était prise au piège et se rendait compte qu’elle ne pouvait pas vivre sans sa présence à ses côtés. Lui. Il était sa vie. Il faisait partie de sa vie depuis trop longtemps et cela n’avait pris que quelques semaines pour qu’elle s’entiche de lui alors qu’il était humain. Un simple humain qui avait pris un peu trop d’importance pour elle. Loin de loin, rien n’allait comme elle le voulait. Les amants qu’elle avait pu avoir n’avaient rien en comparaison de lui, ne trouvant pas le moyen de la faire vibrer comme il savait le faire. Les mains masculines d’Evander connaissaient parfaitement son corps, comme elle pouvait connaître le sien sur le bout de ses doigts. Les souvenirs devenaient de plus en plus oppressants, empêchant la demoiselle d’être complètement apte à jouer l’indifférente et lui faire croire qu’il n’était rien pour elle. Contre lui, elle avait seulement envie de prendre possession de ses lèvres et c’est ce qu’elle faisait en retirant son bras pour venir les prendre avec violence. Ce goût. Ce goût qui lui avait manqué, qui l’avait hanté pendant ces trop longues années passées loin de lui. En face de lui, elle sentait toutes les barrières qu’elle avait tenté de mettre entre eux s’effriter, laissant place à un doute et des regrets qu’elle ne ressentait que peu souvent. Elle ne pouvait pas lui avouer, elle ne pouvait pas parler. Trop jalouse. Trop orgueilleuse tout comme lui. C’est quelques veux qu’elle lui lançait alors qu’elle détachait ses lèvres des siennes, en ressentant encore la présence alors qu’elle l’observait, goutant encore leur goût qui lui avait trop manqué. Il mettait de la distance entre eux, elle bougeait, voulant voir s’il avait l’intention de filer, ce qu’elle ne le laisserait pas faire.

La rage se lisait sur son visage, alors qu’elle semblait calme en apparence, mais la force dont il usait pour la tenir à l’écart était en train de faire monter la colère en elle, n’aimant pas à se faire manipuler ou parler de la sorte. La blonde restait tout de même une vampire sanguinaire, aimant à décider et prendre le contrôle. Il était bien le seul à pouvoir obtenir un certain contrôle sur la demoiselle. Elle manquait de souffle sous le coup trop violent qui prenait place une nouvelle fois contre son dos. La voix d’Evander se faisait entendre alors que la demoiselle ne bougeait pas de sa place, se contentant de l’observer de souffler doucement quelques mots, canalisant la colère qui aurait pu prendre place en elle. « -Ne me parle pas comme ça.» La jeune femme n’aimait pas qu’il lui parle de la sorte, lui donnant des ordres, mais pour le moment, elle se laissait faire, aussi soumise qu’elle pouvait l’être à ce moment. Ses yeux se fermaient le temps qu’il ne vienne glisser sa main contre sa joue, reprenant ses lèvres dans un baiser encore plus fougueux qu’il n’avait pu l’être un instant plus tôt. Sa langue venait chercher la sienne, dans une envie qu’elle ne dissimulait pas. Prenant ses lèvres sans réellement trop de douceur, laissant sa peau se couvrir de frissons alors qu’elle sentait les mains venir s’apposer contre sa peau, sous son haut. Cela faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pu le sentir ainsi contre elle, qu’elle n’avait pu sentir ses mains caresser sa peau. Elle se pressait contre lui et ses mains venaient se plaquer dans son dos, le forçant à se coller encore plus à elle qu’il ne l’était déjà. Son corps était en train de s’affoler alors que ses mains venaient prendre ses bras pour changer la situation, venant le plaquer avec force contre le mur pour qu’il se retrouver à sa place. Aucune douceur de la part de la jeune femme, usant de sa force comme il avait pu e faire avec elle un moment plus tôt. Laissant son corps s’approcher. Laissant son regard croiser le sien une fois de plus. Les doigts de la blonde venaient lentement passer sous le haut du jeune homme pour laisser caresser lentement les muscles parfaitement dessinés contre son ventre, le retraçant lentement. Ses lèvres venaient voler un baiser avant de filer vers son cou qu’elle embrassait sensuellement, goutant à sa peau froide, prise d’une passion qu’elle ne pouvait contrôler. Enivrée par cette passion qu’elle ne ressentait avec personne d’autre. Les doigts de la buveuse de sang remontaient lentement contre son torse pour remontrer le t-shirt contre sa peau, le dévoilant en partie, laissant son corps se coller au sien, laissant ses formes se mouler contre lui. Son souffle se faisait sentir dans son cou, disant cet aveu qu’elle n’avait pas plus retenir. « -Tu m’as manqué.» S’il avait cru qu’elle n’avait rien à faire de lui, il n’avait en aucun cas raison. Elle se sentait ivre de lui, laissant ses ongles s’enfoncer lentement contre son torse, dans les muscles de ses pectoraux alors que ses lèvres remontaient lentement contre sa mâchoire qu’elle embrassait lentement. Créant des marques sur sa peau, la marque de ses ongles qui allaient surement disparaître quelques instants plus tard. La tueuse ne pouvait plus sans lui et elle aurait surement dû revenir plus tôt, mais elle ne l’avait pas fait. Pressée contre lui, elle venait à nouveau effleurer ses lèvres des siennes, laissant son regard ancré dans le sien, son regard lubrique, gourmand, son regard qui en disait un peu trop long sur ses intentions.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMar 24 Juil - 0:31

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

Cette fièvre. Enivrante et ensorcelante litanie qui annihilait tous ses sens, réduisant son cerveau à un esclavage sempiternel ; celui de ses charmes, de sa peau douce, de ses chairs tendres qui glissaient sous ses doigts à mesure qu’il laissait ses poignes puissantes s’aventurer là où il le désirait. Cette passionné, c’était animal, dans un instinctif sauvage qui ne ressemblait qu’à eux ; qui n’avait d’égal où que ce soit, dans l’humain ou le monstre. Ils étaient uniques, fous, lubriques à souhait, et c’étaient ces histoires de luxure qui avaient rythmé leurs faits d’armes, leurs exploits sanguinaires dont ils parsemaient leur cheminement à travers le pays. Le souffle court, désireux, il se faisait docile sous les ongles de sa sorcière enchanteresse, en quelques respirations rauques trahissant les grivoiseries qui emplissaient déjà son esprit. Oh, elle lui avait manqué aussi, artiste comme personne d’autre, déesse aux gestes aiguisés, si bien placés pour éveiller cette bête féroce qui dormait en ses tripes. En ces baisers passionnés qu’il lui avait arrachés de la pulpe de ses lèvres, ces touchers indécents qu’il avait laissé glisser à mesure que l’envie le prenait, frôlant de ses doigts ses hanches glaciales alors que sa faim était à redécouvrir son corps, les quelques changements dont il avait pu souffrir ce dernier siècle. En ses souvenirs, elle avait été bien plus divine, bien plus à la hauteur de son grade, vêtue de soieries, de tissus magnifiques qui ne faisaient que mettre sa beauté plus en évidence. Ce soir, il n’était désireux que de se débarrasser des vulgaires habits qu’elle avait revêtus, si communs, dénués de charme, dénués du luxe qui lui collait à la peau à leur époque. Désormais révolue, et pourtant, les images dévorantes qu’il gardait d’elle n’étaient que celles d’une reine lovée dans des accoutrements qui ne lui saillaient qu’à elle. C’est avec violence qu’il se servait, qu’il la rendait docile et tout aussi gourmande que lui, usant de charmes indicibles qu’eux seuls pouvaient percevoir chez l’un comme chez l’autre. Plaquée contre le mur par sa force vampirique, elle n’en était pas moins impuissante, laissant ses mains gourmandes venir sculpter le musculeux de son dos, reprendre possession de la situation, amenant son corps à lui à rencontrer la froideur du mur de la rue : qu’importe, son monde n’était fait que de ça, d’épaisses glaces scindant l’éternité, défiant les lois de la nature avec force. Piégé dans son regard hypnotique, il se fit peu résistant sous ses touchers, n’esquissant que quelques respirations saccadées sous ses mains, quelques grognements rauques sous l’insistance lascive de ses gestes : tout autant qu’elle était désirable, elle avait toujours ce don en ses gestes pour se faire plus désirer encore. C’était ainsi qu’elle avait mis à ses pieds toutes ses certitudes, qu’elle l’avait irrémédiablement attiré, féline et maladive, obsédante, personnifiant à elle seule tous les charmes qu’une femme pourrait receler. Ses doigts étaient toujours aussi aventureux, enfonçant leurs griffes acérées dans ses chairs, en quelques blessures éphémères qui auraient tôt fait de disparaître, qu’importe, ce n’étaient plus des douleurs qu’il était apte à ressentir, seulement de délicieuses sensations électrisantes se perdant le long de son échine. Douce et profonde ivresse dans laquelle il s’enfonça sans lutter, laissant un vague ricanement transparaître sur ses lèvres à ses paroles, en un amusement certain, comme si, un brin d’étalon farouche de son esprit s’acharnait à fuir le pathétique de l’instant, le peu de résistance qu’il avait pu lui apposer. Qu’importe, il saisit sa chevelure avec force, enfonçant ses doigts dans les mèches d’or de celle-ci, pour reprendre ses lèvres, lui faire baisser sa garde à elle, intensifier les suaves caresses de leurs corps, ces touchers sensibles qui se créaient avec subtilité entre eux, pour de fugaces secondes, à même de leur rendre tous leurs émois de pauvres humains. En un instant tout à fait particulier, qu’il brisa en l’abattant à nouveau contre le mur, comme dans une lutte sempiternelle pour savoir quel serait le dominant de la situation et quel serait le dominé à même de subir les moindres caprices de l’autre. Ils jouaient à armes égales et pourtant, leurs orgueils combattifs ne faisaient que rarement cesser leurs joutes.

Mais cette fois-ci, c’est face contre le mur qu’elle se retrouva, le furieux poing du vampire toujours fiché dans ses cheveux, en une fougue animale qui l’abattit brusquement dans son cou. C’est ainsi que sur sa nuque offerte à toutes ses volontés, il abattit ses lèvres gourmandes, à même de lui rendre les baisers brûlants dont elle lui avait fait cadeau quelques temps plus tôt. Agrémentés de ses crocs, dents aiguisées qui râpèrent ses chairs avec insistance. Sous l’impuissance de façade dont elle était victime, il glissa son autre main sur sa taille, triturant ses cheveux blonds avec plus d’insistance encore à mesure que ses lèvres léchaient, suçaient le lait de sa peau en une gourmandise dont il ne se lassait pas. Les autres d’ailleurs, il les connaissait également, venant s’en saisir d’une en relevant avec dédain le tissu de son débardeur, le temps de se dégager un chemin jusqu’aux monts généreux de ses seins, contre lesquels il colla une poigne douloureuse, à même d’éveiller de frissonnants émois dans tout le dos de sa compagne, dont il sentirait les effets avec certitude tant il était collé à elle. Cadeaux arrachés dont il se laissa bien vite, laissant une discrète et serpentine caresse se perdre le long de son ventre, jusqu’au vulgaire pantalon qu’elle portait encore : lui qui avait si souvent eu l’habitude de soulever d’interminables pans de robes pour arriver aux joyaux recélés entre ses cuisses, voilà qu’il devait s’adapter aux temps modernes. Rien pourtant n’était à même d’entamer le sauvage entrain dont il faisait preuve à retrouver intégralement les luxes dont elle l’avait privé trop longtemps durant. Et c’est une main dénuée de toute timidité, de la moindre douceur, guidée plus par la fougue rugissant dans ses tripes qu’il abattit dans la chaleur d’entre ses cuisses, appuyant sur celle-ci avec ardeur, insistance brûlante, s’arrachant quelques soupirs de délice alors qu’il retrouvait de ces lieux si familiers, desquels elle l’avait rendu si dépendant. « Tu m’as manquée aussi… » Paroles sucrées susurrées au creux de son oreille, alors qu’il sentait déjà les foudroiements de plaisirs traverser le corps de la blonde, à mesure que ses doigts la gâtaient avec insistance. Il aurait pu, il le savait, lui arracher quelques prémisses de jouissance en ces touchers experts dont il connaissait le moindre art, les années jouant en sa faveur, rabattant sa langue affamée contre le lobe de son oreille. C’est d’une poignée de main experte, la rabattant au rang de poupée sous ses gestes qu’il la retourna, la poussant à lui faire face, à croiser le regard dévorant qui le trahissait, empli de désirs honteux pour elle, comme si souvent. Dominateur peu désireux de céder sa place, il agit avec rapidité et précision, rabaissant son pantalon juste assez pour donner plus de libertés à sa main, remonter une de ses cuisses contre sa hanche puissante, et la déposséder de ses moyens par la simple force de ses doigts. Plongeant en elle avec une lancinante force, brisant les barrières de son intimité, lui arrachant de profonds émois, frissons puissants au milieu de cette rue, offerte à l’indiscrétion de n’importe qui. Qu’importe, le sombre idiot qui aurait le malheur de les déranger ne ferait pas long feu, et c’est loin de ces pensées là qu’il poussa la pression de ses doigts à se faire plus insistante, cherchant au fond de son vagin les moindres secrets qu’elle pouvait encore lui cacher. C’est ainsi lové contre elle, sa verge fougueuse guindée par l’excitation furieuse de ses sens, qu’il reprit possession de ses lèvres, en un baiser brûlant pris avec ardeur, dénotant tout autant que ses gestes de la pression sauvage qui ne s’était que trop amassée en son esprit.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMar 24 Juil - 1:22


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


Il était le seul à faire vibrer son corps de la sorte. Le seul apte à pouvoir dominer la jeune femme, le seul apte à pouvoir la réduire à l’état de poupée pour en faire ce qu’il voulait alors qu’elle se laissait faire sans vouloir reprendre le dessus. Aucun autre ne pouvait avoir un contrôle sur elle, aussi puissant soit-il. Il n’y avait qu’Evander à avoir ce pouvoir particulier, à la posséder sans la moindre douceur et à connaître parfaitement les délices de son corps. En aucun cas elle aimait être soumise à un homme, mais entre ses doigts, elle se sentait ivre de se faire posséder comme il savait si bien le faire. Elle voulait se faire posséder, usant de sa fougue d’une autre façon, en le provocant pour rendre son envie encore plus insoutenable qu’elle ne pouvait l’être. Elle avait repris le dessus un moment, se faisant désirable, laissant ses doigts parcourir ce corps qu’elle connaissait beaucoup trop et dont elle ne se lasserait jamais. Soufflant d’envie contre sa peau qu’elle embrassait sensuellement. C’est rapidement qu’il décidait de reprendre le rôle de dominant, la poigne prenante dans sa chevelure et son corps qui venait se percuter avec force contre le mur, y apposant ses deux mains par réflexe, pour amorcer le choc de son corps qui se heurte sur le bitume.

Les ruelles étaient désertes, seuls les souffles saccadés étaient témoin de ces retrouvailles dont elle avait rêvé un peu trop souvent. Elle ne pensait qu’à lui alors que ses ébats se montraient mornes. Le seul à la connaître de la sorte. Soumise, elle laissait son corps venir se presser contre le sien, se poussant un peu de contre le mur pour coller son séant contre le sien, usant d’ondulation sensuelle pour sentir son membre contre les formes généreuses de son corps. Sophia préférait le temps où elle enfilait de magnifiques robes, moulant ses formes, lui laissant le loisir de glisser ses doigts sous les multiples tissus alors qu’il y avait foule. Préférant ces époques, leurs allures, se souvenant des multiples délices qu’elle avait pu vivre avec lui. Elle n’aurait pas passé inaperçue en venant ici vêtu de soierie luxueuse, même si elle en avait plusieurs dans sa garde-robe, il aurait surement l’occasion de la voir vêtue luxueusement dans d’autres occasions. Ses mains poussaient contre le mur pour que son corps se colle encore plus au sien, réduisant à néant la distance qui aurait pu avoir lieu entre eux. Son corps ondulait sensuellement contre le sien alors qu’une de ses mains venait se loger contre sa nuque, attirant son visage un peu plus contre son cou alors qu’il venait y perdre ses lèvres. La main masculine qui se frayait un chemin sous son vulgaire haut, faisant naitre des frissons violents contre sa peau, faisant naître des soupires entre ses lèvres alors que ses doigts se serraient avec force contre la peau de sa nuque, penchant son visage sur le côté, lui offrant un plus grand terrain de jeu pour les baisers qu’il apposait sur sa peau. C’est la main qui glissait entre ses cuisses qui lui arrachait un premier gémissement viscéral qu’elle ne pouvait contrôler, retrouvant ses doigts à même de lui arracher des plaisirs qu’aucun autre ne pouvait lui procurer. La voix dans son cou faisait naître d’autres frissons sur sa peau alors que son séant se mouvait pour se frotter lascivement à lui ainsi qu’à sa main qui arpentait son antre. Plus il insistait, plus sa voix se perdait dans de multiples gémissements qu’elle ne prenait pas la peine de contrôler, offrant aux oreilles attentives le loisir de l’entendre.

La blonde se laissait manipuler avec délice, lui étant le seul à pouvoir le faire tellement il savait comment jouer avec elle, tellement il savait la rendre folle et faire naître cette envie insupportable dans le creux des reins de la buveuse de sang. C’est sans pouvoir poser le moindre geste, sans pouvoir prendre le dessus et sans réellement le vouloir qu’il prenait place entre ses cuisses dans un coup de reins qui lui faisait échapper un gémissement puissant. Ses mains se plaquaient avec force dans son dos, se positionnant pour qu’il puisse parfaitement prendre possession de son corps, remontant une jambe contre lui, passant sa jambe derrière lui. Ses mains passaient dans son dos, en caressaient la peau, l’entaillant de temps en temps de ses ongles agiles, empoignant ses fesses par moment. Ce corps qui lui avait manqué des années durant, ce corps qui la rendait euphorique. Son corps ondulait contre les mouvements violents qu’il pouvait asséner à la demoiselle, faisant se percuter son dos sans la moindre douceur contre le mur froid. C’est sur ses lèvres qu’elle jetait son dévolu, en brisant la peau de ses dents, faisant perler un peu de sang qui aurait pu lui être fatale si elle en avait bu à grande quantité. Elle éviter d’absorber son sang tout en continuant se baiser violent, tout en passant son autre jambe autour de lui, son pantalon échoué contre le sol. Sophia n’en avait rien à faire qu’on puisse la surprendre, elle aurait tôt fait de tuer le curieux et elle n’avait pas la moindre envie d’arrêter ce moment pour le reprendre un peu plus tard. Ses mains dans son dos l’aidaient à se tenir contre lui, alors que se son corps se mouvait sensuellement sous les mouvements qui lui arrachaient de plus en plus de gémissement. Doigts qui se perdaient dans la chevelure ténébreuse, le forçant à pencher la tête en arrière pour venir laper la peau de son cou de sa langue, mordant sa chair, embrassant sa peau. Elle le laissait maître de la situation, ne se contentant pas de rester inactive, mais dévorant littéralement son corps, perdant sa voix dans multiples délices qu’elle lui offrait. Depuis trop longtemps elle ne l’avait pas eu contre elle. Enlacer autour de lui comme un serpent mortel, elle continuait de bouger les hanches, suivant le rythme puissant qu’il lui avait imposé, revenant une nouvelle fois au goût de ses lèvres dont elle était complètement dépendante.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMar 24 Juil - 2:22

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

Charmeuse éternelle, elle était comme un poison vénéneux s’immisçant sournoisement dans ses veines ; dangereuse et d’une délicieuse présence à la fois, à même d’éveiller sa hargne passionnelle ainsi que tous les délices auxquels pouvaient être prêtés son corps. Avec elle, il se faisait imprudent, gourmand et demandeur, violent, haineux, et leurs ébats n’étaient que l’expression de cette passion dévorante qui grisait leur quotidien : l’un sans l’autre ; l’existence était bien morne, faite de rencontres futiles, d’amusements moindres, de simples passades qui les lassaient l’un autant que l’autre. Bêtes insatiables qu’ils étaient, il n’y avait qu’avec l’un et l’autre qu’ils se complaisaient réellement, comme des genres d’âmes sœurs promises à une éternité d’immortalité ensemble. Cette séparation n’avait été que pire folie, manipulation viciée pour rendre leurs retrouvailles plus délicieuses encore, faites de luxure, faites de chaleurs à même de fracturer corps et esprits. Il la possédait entièrement, de ses mains sauvages et implacables se fichant sur son corps pour lui décrocher quelque plaisir, pour s’arracher une possession avérée sur elle, sur les frissons de ses émois, les gémissements de sa passion, les travers les plus tortueux de sa grivoiserie. Et elle ne le repoussait guère, docile et enfin satisfaite dans les demandes sourdes lancées par son corps et ce, par ces mains expertes qu’elle n’avait que trop mis de temps à façonner en réponse à tous ses désirs. Dans leurs rendez-vous coupables, elle l’avait guidé vers ses bons plaisirs, le rendant expert au moindre toucher à même de la faire frissonner et chaque parcelle de son corps n’était plus un moindre secret pour ses touchers. C’est ainsi qu’il se faisait avisé, perçant, assuré à lui arracher des gémissements, quelques soupirs ou grognements à l’orée de ses lèvres, signes d’une complaisance absolue de laquelle il comptait bien profiter. Et ces plaisirs de la chair n’avaient connu leur pareil en ce monde dénué de sa présence, et s’ils avaient été doux, enchanteurs, au creux des cuisses de Lysandra, ils étaient baignés d’un feu puissant entre celles de sa sorcière blonde, en une lascive kyrielle à laquelle il ne put résister guère longtemps, animal qu’il était, décrochant ses jambes du sol pour la posséder intégralement, dévorer ses dernières barrières de résistance en quelques touchers affutés, quelques doigts aventureux perdus dans ces méandres-là, jusqu’à ce qu’elle soit à même d’accueillir toute sa fougue bandée à souhait, ses bons plaisirs farouches et insatiables. L’éternité de son absence ne semblait plus que frivole, alors qu’il retrouvait avec ardeur cette place qui était sienne, cette chaleur insoupçonnée dans le creux de son intimité dérobée, et déjà, c’était comme hier qu’il la prenait, avec la même ardeur qu’à leurs derniers ébats, la même soif de la posséder plus que jamais. Serviable et docile tout autant que désireuse, elle se mouvait sur lui en quelques mouvements soigneux, offrant les affres délicieux de son corps à son bon vouloir. Dont il prit possession avec fougue ragaillardie, tonitruant entre ses cuisses avec hargne, une violence à même de décrocher ses cordes vocales en de nouveaux appels à la luxure. Mieux encore que la sentir ployer sous ses coups de reins, il la devinait frissonner avec ardeur, en redemander de ses mains agrippant son dos, de ses jambes se resserrant contre sa taille robuste, de ses gémissements qu’elle laissait filtrer volontairement tout contre ses oreilles : elle n’avait aucun secret pour lui, que ce soit en ses manipulations avisées pour éveiller l’étalon de ses désirs, ou pour toutes les violences dont elle était ostensiblement capable. Limant son corps avec force, percutant son dos avec fracas rauques contre le mur de cette rue abandonnée, il se fit plus puissant encore, plus rapide, plus fougueux lorsqu’elle laissa ses dents, ses lèvres, sa langue parcourir ce qui était offert à elle, les rares occasions qu’elle avait de se faire maîtresse de l’instant. Sous sa force, elle était toujours plaquée contre ce mur, ne s’en détachant que lors de ses presque-départs de son entrejambe, pour la rabattre chaque fois plus fort contre son impuissance de l’instant.

Là où pour de longues secondes durant, leurs chaudes retrouvailles s’étaient faites virulentes, violentes et saccadées, il agissait avec à présent plus de patience, ralentissant sensiblement le rythme de ses passages entre ses cuisses. Les faisant pourtant plus soigneux, plus vigoureux, bravant toutes les barrières de son antre chaleureuse pour y aller jusqu’à la garde, jusqu’à la posséder entièrement. En quelques souffles rauques se perdant tout contre les lèvres rosées de son amante, il la pilonna avec cette ardeur patiente de longues secondes durant, une éternité, trop peu de temps, se mouvant tout contre elle en une transe lascive, tous ses muscles roulant sous ses doigts avec une douceur obséquieuse. Rabattant ses lèvres contre celles de la blonde, il y déposa un infime baiser, y laissant surtout l’emprunte brûlante de son souffle. « Ne pars plus… » Demande stipulée comme un ordre, asséné avec ses coups de reins, qui reprenaient de leur ardeur assassine aussitôt qu’il eut gravé ces mots dans l’esprit de son amante. Il aurait pu se perdre des heures durant à la dévorer de la sorte, coincée ici, sans lui donner la moindre chance de faire montre de son autorité, si seulement il n’était pas désireux de rattraper le temps perdu avec elle jusque dans les moments les plus platoniques de leur existence. Retrouver son corps, le prendre avec plus d’ardeur encore avait été le premier caprice, le premier péché auquel il n’avait pas pu résister, jouissant de lui arracher à nouveau chacune des expressions de plaisir qu’elle laissait filtrer sans la moindre discrétion. C’était subit, irréfléchi et ça leur ressemblait tellement, et pourtant, pour avoir vécu l’un comme l’autre des siècles de passion ensemble, ils savaient qu’il manquait quelque chose. Comme un petit plaisir qui n’aurait fait qu’exacerber les braises aux creux de leurs reins. Ce n’est que lorsqu’il lui eut arraché les mille manifestations de sa jouissance pourtant, qu’il se laissa aller à abandonner l’ardeur de ses gestes, ses coups de reins se faisant à nouveau suaves pour ponctuer leurs retrouvailles. En un presque doux baiser, où il reprit possession de ses lèvres, cherchant toute l’indécence grandiose que pouvait avoir un simple échange de ce genre, livrant leurs langues à une danse acharnée, enflammée. « J’ai faim… » Souffla-t-il enfin, en la toisant de son regard, alors qu’ils étaient encore si intimement collés l’un à l’autre ; ô combien il était encore gourmand de son corps, de chaque parcelle de chair qu’elle était à même de lui offrir, il savait qu’elle ne refuserait pas cette insidieuse offre qu’il lui faisait ; la compagnie de l’un et de l’autre, ils auraient l’occasion d’en profiter pour le restant de leur soirée, de leur éternité, une fois rassasiés de leur soif, de leur envie enivrante de massacre, ces activités frivoles qui leur allaient si bien autrefois. Il était temps probablement que Cardiff, tout autant que d’autres villes jadis, connaisse les effluves dévastateurs de leur passion.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMar 24 Juil - 3:19


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


La poupée blonde se laissait manipuler entre ses mains, sachant parfaitement qu’il était à même de lui donner ses plaisirs qu’il était le seul à pouvoir lui offrir. Désireuse d’en avoir plus, elle laissait mouvoir son corps contre le sien, lui offrant sa voix, le collant à lui et inondé de ce plaisir qui lui avait cruellement manqué. C’est des retrouvailles qui allaient l’empêcher de partir de nouveau, envie de partir qui n’avait jamais été réellement vraie, souffrant de son départ et voulant à nouveau revenir vers lui. Elle se retrouvait contre lui, se souvenant parfaitement de tous ces délices qu’ils pouvaient vivre ensemble et se sentant comme si elle ne l’avait jamais quitté. L’étreinte n’en était que meilleure, plus violente, plus bestiale, à même de faire gémir la blonde sans le moindre mal. Elle se laissait dominer, lui laissant le loisir d’abuser de son corps comme bon lui semblait, lui coupant le souffle sous ses coups de reins qui se faisaient parfois trop fort et à d’autres moments plus lents. La douleur parcourant son dos n’avait rien d’égal au plaisir qu’il était en train de lui procurer. Ses mains se faisaient aventureuses, à même de redécouvrir son corps, laissant le manque parler dans ses gestes. Il savait son corps, à même de la faire gémir sans le moindre mal, comme elle connaissait les vices dont il était envieux lorsqu’elle prenait le contrôle. Ils se connaissaient et c’est pour cette raison que sa voix ne faisait que se perdre de plus en plus violemment, échappant des râles profonds glissés dans le creux de son cou. Les mouvements se faisaient plus lascifs, laissant quelques plaintes s’échapper des lèvres de la blonde alors qu’elle mordait la peau de son cou avant de poser sa tête contre le mur froid, pour poser son regard brûlant dans le sien. Ses mains venaient empoigner tendrement son visage, d’une douceur qui était le seul à pouvoir tirer de la jeune femme. Son regard qui se perdait dans le sien, son souffle trop court, ses gémissements qui se faisaient légers contre ses lèvres alors que ses mots faisaient naître encore plus de frissons qu’il n’y en avait déjà contre sa peau. Son corps enfiévré ne cessait de se bouger sensuellement contre le sien, l’aidant à entrer dans le fond de son antre, lui arrachant des plaisirs qu’elle n’avait ressentis depuis trop longtemps. Son regard ne quittait pas le sien, une assurance malsaine qu’elle ne filerait plus pour autant d’années, se rendant compte que sa vie était trop morne quand il n’était pas à ses côtés. « -Ce n’est plus dans mes intentions.» C’est les coups de reins de nouveau plus rapide qui venaient lui arracher d’autre gémissement, râle à même de se perdre sur les lèvres d’Evander qu’elle embrassait avec envie de temps en temps. Mouvement qui ne cessait entre ses cuisses, la rendant à même de retrouver cette jouissance qu’elle ne vivait qu’avec lui. Son corps qui se laissait allez au sien, son corps qui se faisait plus fébrile alors que les coups de reins assassins arrivaient à lui faire atteindre une jouissance incomparable. Frissons violents qui prenaient possession de sa, ses mains qui se plaquait dans son dos, se retenant pour ne pas trop perdre pieds, suivant toujours suavement ses mouvements, son corps prit de secousses incontrôlables causées par le vampire.

Ses yeux se fermaient, laissant son souffle devenir un peu plus stable alors que la proposition de son éternel amant eut le don de faire naître un sourire sur les lèvres de la demoiselle. Sophia restait dans cette caresse délicieuse, cette caresse luxurieuse, profitant simplement de son corps contre le sien encore quelques instants. Elle se détachait finalement de lui, s’employant à remettre ses vêtements, s’approchant une nouvelle fois de lui alors qu’elle était de nouveau vêtue, volant un baiser, ne voulant plus souffrir de ce manque qu’elle avait ressenti trop longtemps. Son regard était posé dans le sien alors que ses doigts caressaient sa joue, soufflant sensuellement contre ses lèvres. « -Allons chasser mon tendre.» Un nouveau baiser qu’elle lui dérobait, lui prouvant de la sorte que tous ces contacts lui avaient cruellement manqué lorsqu’elle s’était trouvée loin de lui. Sophia voulait encore se lover contre son corps sans s’y détacher, mais l’envie de sentir le sang rouler au creux de sa bouche était tout aussi alléchante. La demoiselle se détournait de son corps, replaçant sa chevelure blonde comme si cette étreinte n’avait jamais eu lieu, mais le feu au creux de ses reins était très réel. La porte se poussait. La musique disgracieuse se faisait de nouveau entendre alors que la chasseuse en elle s’éveillait rapidement, enivrée par ce plaisir de le voir tuer, par ce plaisir de tuer en compagnie de son homme. Des frissons passaient sur sa peau alors qu’un tas de souvenirs venaient passer en elle, tournant la tête pour poser son regard dans le sien avant de se fondre dans la foule et se trouver un endroit parfait pour choisir leurs victimes. C’est dans un mouvement félin qu’elle se retournait lui faisant ainsi face et elle posait son regard sur la foule, cherchant un homme digne d’intérêt qu’elle pourrait facilement attirer dans ses filets, aimant aussi s’abreuver à de jolies femmes de temps en autres. Sourire contre ses lèvres alors qu’elle observait Evander, crevant d’envie de le voir manipuler une petite victime pour abuser d’elle et la vider de son sang. Doucement elle se plaçait à côté de lui, posant son regard sur une délicieuse brune aux formes sinueuses, au regard quelque peu timide, mais au sourire assuré. La jalousie était toujours présente quand elle le voyait auprès d’une femme autre qu’elle, mais cette sensation la grisait. Sa voix se glissait dans son cou doucement alors qu’elle lui désignait l’humaine d’un geste lent. « -Qu’est-ce que tu penses de celle-là? Fais-moi plaisir. Montre-moi ce que tu sais faire.» Son souffle dans le cou du brun, un baiser qu’elle y déposait avant de se détacher de lui, pour lui laisser son terrain de jeu, observant rapidement sur qui elle pourrait jeter son dévolu.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMer 25 Juil - 1:52

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

Il se faisait insatiable, rattrapé par tous les plaisirs mornes qu’il avait essuyés pendant ce long siècle passé en âme solitaire : il était à présent temps de rattraper le temps perdu, de montrer toute la gloire de leur alliance aux misérables humains foulant encore cette planète, ou aux piètres imbéciles qui se croyaient capables de vivre au côté de vampires dans cette ville ; les plus malins étaient déjà partis depuis bien longtemps. C’était pourtant avant tout de son corps qu’il s’était fait demandeur, désireux de le posséder à nouveau, pour mieux la déposséder de tous ses sens, des potentielles volontés qu’elle pouvait encore soigneusement garder en elle, de prendre à nouveau la fuite pour quelque raison que ce soit. Qu’importait à présent, les règlements de compte, aussi pressants se faisaient-ils encore à son esprit, se joueraient une autre fois, un autre lendemain quand il aurait eu tout le loisir d’épancher son appétit désireux pour des instants passés avec elle : loin d’elle pourtant qu’elle croie qu’il puisse retomber sous son joug comme il l’avait piètrement fait, humain qu’il avait été. Ce siècle de vie seul n’avait fait qu’exacerber sa fierté, guinder son arrogance et pousser à l’extrême la ténacité qu’il pouvait avoir à se faire farouche et indomptable ; lunatique en une quelconque sorte, hargneux à la posséder sous toutes les formes qui soient, dévorant de ses mains posées sur son corps, et pourtant toujours aussi colérique et distant dans ses mots, dans l’intonation de sa voix. Elle n’avait plus les mêmes charmes qu’autrefois, ce magnétisme énigmatique dont elle avait pu user sur l’humain qu’il était n’avait guère plus cours à présent, et peut-être bien que c’était l’arme fatale dont elle manquait pour le placer entièrement sous sa coupe : tant mieux, il ne comptait que la posséder, avant d’envisager la possibilité de ployer à son tour, se laisser aller entièrement et avec mille délices à la retrouver intégralement ; rien qu’elle, rien que pour ses bons plaisirs, comme autrefois. Chemin faisant, les siècles passant, la solitude exacerbant son indépendance, n’avaient qu’à de trop nombreuses reprises aiguisé son désir incontrôlable de lui faire subir le revers de fortune sitôt qu’il la retrouverait. Délicieuse blonde entêtante, dont il avait fracturé le corps sous l’ardeur de ses coups de reins, sous chacun de ses touchers frivoles, aventureux et parfois violents. Il avait envie de plus à présent, en quelques distractions où elle ne serait pas la seule et unique à attirer son attention, en cette faim grondant au fond de ses tripes. C’était presque un réflexe conservé de l’humanité, que ce besoin toujours pressant de s’abreuver à la gorge d’une victime quelconque, faire palpiter un tant soit peu de vie sous ses doigts, détenteur au gré de ses envies, d’un droit de vie et de mort sur n’importe quel misérable pion du géant échiquier de l’existence. C’est donc sans se faire désirer ou opposer la moindre résistance qu’il suivit, avec une discrétion de soie, le sillage de la blonde pour retourner dans la salle de concert : la musique y était toujours aussi indélicate et oppressante, et plus de monde encore s’agglutinait dans tous les coins de l’endroit. Une chose est sûre, il pouvait s’abreuver à n’importe quelle victime sans que personne ne prête attention à ses activités, ou au meurtre qu’il pourrait commettre : tous ces humains, gravitant les uns autour des autres avec désintérêt, ne semblaient guère se remarquer plus que de mesure. Il n’eut aucun mal à fendre la foule en compagnie de sa douce retrouvaille, laissant des regards hagards chercher une silhouette à même d’éveiller son intérêt : ses talents pour la chasse, il les avait perfectionnés durant ce dernier siècle, usant et abusant de tous les charmes qu’il pouvait posséder encore, en ce même magnétisme envoûtant dont elle avait, en une autre vie, souvent usé contre lui. L’attention de Sophia ne le surprit guère, comme un petit cadeau de paix, offert à son bon vouloir sans esquisser le moindre signe d’une jalousie maladive : qu’elle gardait pourtant en son sein, malgré la gourmandise d’ores et déjà affichée au fond de ses prunelles.

De loin, il la darda, laissant un regard baigné de quelques lueurs lubriques et amusées, balayer tout le corps de l’humaine brune, laissant traîner à l’instant de celle-ci, la vague impression d’être observée. Sans demander son reste, comme déjà happé par ces instincts primaires qui étaient les siens désormais, il scinda la foule, abandonnant Sophia à son propre sort ; le temps tout simplement d’esquisser une approche, passer froidement dans le dos de la brune, juste assez pour capturer son attention, mais pas trop, comme pour laisser planer une certaine indifférence. Si les femmes d’autrefois avaient toujours su se faire hautaines et demandeuses, les femmes d’aujourd’hui, elles, s’appliquaient bien trop souvent en quelques expression farouches, en parfaite opposition avec les regards luisants de luxure qu’elles posaient sur beaucoup trop d’hommes : ce n’était pas étonnant que la condition féminine ait si peu évolué en tout ce temps, et aussi féministes pouvaient elles être, les femmes se montraient toutes aussi félines et dociles quand il s’agissait de charmes lascifs. La faisant frissonner par la simple force de son regard, il l’ignora une nouvelle fois, le temps d’attraper un verre d’alcool qui ne l’abreuverait en rien ; tout ce dont il rêvait à présent, c’était de goûter à quelques perles de son sang nacré, dévorer ses chairs pour se sustenter. Innocente petite chose qu’elle était, s’approchant désormais de lui, refermant sans même le savoir, les fins fils de la toile qu’il avait patiemment tissée autour d’elle. De près, elle était encore plus jolie que de loin, et il aurait presque pu croire que ce serait du gâchis de débarrasser le monde d’une si belle sculpture : servir sa cause restait pourtant une mort honorable. Distraitement, loin de l’attention de la brune, il laissa son regard chercher Sophia à travers la foule, la trouvant avec une facilité déconcertante, un brin d’amusement dans le regard. Il aurait pu s’amuser à la provoquer, usant de quelques touchers indécents en plus de la frivole distance entre la brune et lui, mais il n’en faisait rien. Elle savait parfaitement comment inverser la vapeur, et se montrer nécessiteux de ne l’avoir qu’à lui ne faisait pas partie de ses objectifs pour ce soir. C’est ainsi qu’en arquant un sourcil, il invita discrètement sa compagne à le rejoindre, s’approcher en tout cas pour saisir en des lames à double tranchants la pauvre humaine qui n’avait guère plus l’occasion de s’échapper à présent. Elle était finalement trop naïve pour vivre. « On devrait aller un peu plus au calme… » C’était un ordre subtile, transformé entre ses lèvres en une demande pleine de sous-entendus, arrachant d’emblée un sourire bêta à la demoiselle. Suivant malgré tout le regard de son interlocuteur, elle en vint à deviner la présence de la blonde. Elle s’apprêtait à parler, lorsqu’il vrilla de son regard les yeux de l’humaine, y cherchant les moindres lueurs, afin de les dompter, les guider à sa guise. « C’est une amie… Elle vient avec nous. » Et elle n’opposait pas la moindre résistance, souriant bêtement à Sophia comme l’aurait fait la plus naïve des personnes de cette planète : pauvre petite chose, les récents événements à Cardiff ne semblaient pas avoir éveillé un quelconque instinct de survie chez elle. Alors qu’elle baissait à présent toute garde, s’offrant à lui en venant passer un bras autour de ses épaules, il se saisit de sa taille pour l’emmener plus loin, s’assurant d’un regard que Sophia ancrait ses pas dans les siens : elle était capable de réagir de toutes les manières qui soient, quitte à chercher à éveiller sa jalousie sanguinaire, à même de réduire à un néant de chairs sanglantes toutes les personnes se trouvant ici, en un joyeux massacre, qui aurait tout pour leur ressembler. Pourtant jusque-là, il avait bien envie de se contenter du choix de sa compagne comme avant-goût, s’installant à ses côtés à une table légèrement à l’écart, laissant Sophia se joindre à eux. Sinueuse et graveleuse, sa main glissa dans le cou de la brune, en appréciant la chaleur, le tendre de ses muscles, dégageant ses cheveux pour que sa gorge soit offerte à la vue de sa blonde : après tout ne devaient-ils pas partager un repas pour signer une quelconque paix entre eux ? « C’était ton choix… » Bien entendu qu’il ne comptait pas laisser sa faim de côté pour laisser tout le loisir à la blonde de profiter entièrement de la proie qu’il avait chassée, mais il lui laissait au moins l’immense privilège, dans un geste gentleman à souhait, de commencer les festivités.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMer 25 Juil - 23:32


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


Sophia était encore désireuse de son contact, se doutant que cette haine en lui était encore présente, mais qu’une trêve s’imposait pour la soirée. C’est en revêtant ses habits peu flatteurs qu’elle décidait de s’aventurer dans la salle suite à cette proposition plus qu’alléchante qu’il venait de lui faire. Son corps encore empreint de ce qui venait de se produire un instant plus tôt, souhaitant encore à l’avoir sous ses doigts, souhaitant à lui offrir d’autres plaisirs tout aussi malsains. C’est pourtant autre chose qu’elle faisait, laissant la musique disgracieuse lui vriller les tympans. Laissant son regard parcourir la salle à l recherche d’une proie digne de les satisfaire tout deux, aimant planter ses crocs dans la chaire féminine de temps en temps, surtout quand elle partageait avec lui, n’aimant pas à le voir au coup d’un homme, même si sa jalousie se faisait sournoisement entendre. C’est pourtant une délicieuse femme qu’elle lui désignait, laissant son compagnon la mettre de côté, observant comment il s’y prenait. Sentant une jalousie particulière prendre place dans le fond de ses tripes. Jalousie incontrôlable, mais envie frivole de le voir faire. Deux sentiments bien distincts. C’est quand il laissait ses doigts trop entreprenants glisser contre la peau de la jeune femme que les sensations se faisaient plus imposantes, quittant la scène du regard pour s’approcher sournoisement, glissant son regard sur les hommes, affichant quelques sourires séduisants. Il était un séducteur, prenant facilement la jeune femme dans sa toile, elle qui se laissait prendre au jeu par ses touchers discrets et son physique délicieux. Diable qu’elle le trouvait attirant, n’aimant tout de même pas le voir rôder autour d’une autre femme.

C’est sous le regard invitant de son compagnon, qu’elle se mouvait félinement à travers la foule pour arriver derrière la brune, un sourire plaqué contre ses lèvres provocantes. C’est les yeux de la jeune femme qu’elle croisait, patiente, elle attendait qu’Evander la traîne dans un recoin plu discret, laissant la blonde fermer la marche, toujours aussi silencieuse, observatrice. C’est une envie de tuer cette jeune femme qui la prenait, malgré le fait qu’il se montrait quand même distant, malgré qu’il ne cessait de lui jeter des regards qui voulaient en dire longue. Son envie de sang devenait plus grande, ayant envie de saccager cet endroit et tout s’y trouvant. Ses pas étaient parfaitement synchronisés au sien, alors qu’elle finit par prendre place à côté de la jeune femme, le laissant prendre place de l’autre côté. Son regard gourmand toujours planqué dans celui de son amant. Ses une main doucereuse qui passait sur le bras de la jeune femme, montant lentement jusqu’à se gorge où elle les laissait glisser sinueusement. Sophia avait déjà eu des aventures avec des femmes, leur trouvant un charme bien particulier, mais préférant amplement la présence masculine contre son corps. C’est en plantant son regard dans le sien qu’elle venait passer ses lèvres dans le cou de la demoiselle, y plantant ses crocs, y collant ses lèvres et en glissant sa main dans cette chevelure foncée pour lui faire pencher la tête un peu plus. Ses gestes étaient toujours d’une lenteur accablante, sensuelle à souhait, surtout quand elle se trouvait en sa présence, homme de ses désirs les plus pervers. C’est en laissant le sang rouler contre sa langue qu’elle ne le quittait pas du regard, prenant une partie de son sang avant de reculer sa bouche de contre son cou, passant avidement sa langue contre ses lèvres avant de venir caresser lentement la peau de la jeune femme, lui laissant le loisir de prendre ce dont il avait envie. C’est une envie encore plus sourde qu’avait provoquée le sang dans son corps, une envie beaucoup plus dévorante. Son regard qui ne quittait pas le sien alors qu’elle l’observait, sourire fichu contre ses lèvres rougeâtres, le laissant aspirer la vie de la jeune femme sans la moindre once de remords. C’est une envie de lui qui reprenait place alors que le corps de la demoiselle se faisait plus mou, signe qu’elle était en train de perdre la vie. Une fois la demoiselle vidée de son sang, elle se penchait vers lui, laissant son souffle passer sur ses lèvres. « -J’ai encore faim.»

La blonde se levait avec cette folle envie de sang, signe qu’elle n’allait pas se montrer douce, mais surtout très convaincante, filant à travers la foule, le laissant venir avec elle, cherchant une proie digne d’attirer la moindre attention de la buveuse de sang. Un homme. Assez séduisant, au regard dur, à la bonne taille, contre un mur, dans un coin de la salle. Laissant Evander de côté, le temps de passer à l’attaque, le temps de s’amuser un peu. C’est sur lui que son regard se posait, petit humain qui voyait venir une sirène. Dévastatrice, elle se dirigeait vers lui, usant de ses charmes, usant de cette sensualité qu’elle savait manier comme une arme particulièrement dangereuse. Usant de ses doigts félin, de sa voix basse et sensuelle, usant de son regard trop gourmand. Elle aurait pu être plus provocante, mais elle ne voulait pas augmenter la haine de son amant pour cette nuit. Sophia usait de ses charmes sur cet humain, comme elle en avait abusé sur Evander, mais l’amusement était devenu obsession pour le beau brun et sa résistance avait fait naître une folle envie de le voir céder à ses caprices. C’est une main qui passait sur la nuque de l’homme, le sondant du regard, jetant un œil rapidement à son tendre vampire avant de reposer son regard sur l’humain ténébreux. De loin, on aurait pu croire à des baisers torrides qu’elle posait dans le creux de son cou, mais c’est toute autre chose qu’elle était en train de faire, dévorant sa chair lentement, aspirant son sang, collant son corps frêle au sien, laissant les mains de l’homme devenir moins ferme contre ses hanches et c’est facilement qu’elle le maniait lorsqu’elle eu fini, empêchant son corps de s’écrouler contre le sol et le plaçant de façon à ce que la scène paraisse anodine. C’est laissant cet homme de côté qu’elle se retournait vers lui pour planter son regard dans le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeVen 27 Juil - 1:03

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

Irascible soif qui venait tordre ses entrailles, fracturer son esprit en des faims bien différentes ; celle d’un corps dont il ne se lasserait pas d’avoir retrouvé les bons plaisirs. Et celle du goût doucement acidulé de quelques perles rougeâtres glissant entre ses lèvres froides. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé à dédaigner sa sirène blonde, obéissant insidieusement aux désirs palpables qu’elle lui avait susurrés, aux envies dont elle lui avait fait part, en désignant une brune au milieu de la foule d’autres pathétiques humains gravitant autour d’eux : pauvre petite proie, contre qui le sort jouait ce soir, dont l’existence cesserait ici, à l’ignorance de tous, privant à son regard tout nouvel aurore. Une de ces proies avec lesquelles il avait si souvent l’habitude de jouer, rien que pour combler au vide de sens qu’elle avait laissé derrière elle en l’abandonnant : toutes ces distractions frivoles, insignifiantes en la présence d’autres, vagues copies, maigres compensations des délices qu’il avait pu connaître en ces débuts de nouvelle vie. Croire que toute cette rancœur perfide et insidieuse s’était envolée en une passion échaudée reviendrait à croire en l’amour des vampires, répondre à la folie par la folie, se bercer de trop grandes illusions pour ne pas percer le voile de la réalité d’une tranchante hérésie. Ils semblaient pourtant ne jamais s’être quittés, à échanger quelques regards complices, lorgnant l’un sur l’autre avec la même implacable envie, partageant ce désir silencieux de sauter à la gorge de leur proie commune : les voilà à partager un festin comme si le dernier siècle avait disparu comme poussière. Chasseur avisé, il n’eut aucun mal à acculer sa proie, la rendre innocente, insignifiante et dénuée de toute méfiance : en définitive une pauvre petite chose, morceau de viande, vulgaire gibier auquel ils auraient tout le loisir de s’abreuver. Légèrement à l’écart de la foule, quand bien même aucun regard ne s’arrêtait trop sur eux, Evander restant malgré tout peu désireux de créer une esclandre inutile : ils avaient su se faire discret toute leur existence durant, et en ce soir de retrouvailles, ils se devaient d’être particulièrement précautionneux. Elle était celle qui aurait le privilège de se nourrir en premier, en un présent offert à ses crocs par toute la galanterie de l’homme qu’elle avait si longtemps abandonné : comme si c’était hier, leur dernier festin ensemble, en de politesses obséquieuses, chacun vrillant l’autre de son regard glacial. Alors qu’elle croquait le fruit de sa chasse, il la sonda un instant, laissant tout le plaisir à ses prunelles d’assister à nouveau de tels spectacles, en ces instants tout à fait hors du temps, que celui de partager un corps avec celle à même de rendre justice à ses efforts de chasse. Sans elle, il n’avait été que solitaire et insatiable, tuant sans se soucier des tas de cadavres qu’il laissait derrière lui, désireux de se nourrir plus pour le besoin que pour le charme de ceci : s’octroyant malgré tout quelques plaisirs, en laissant l’honneur à ses victimes de goûter aux plaisirs de ses chairs avant de les priver de toute vie, en un claquement de doigt arraché à la dérobée. Les secondes passèrent comme une éternité, et moins longtemps encore, un temps frivole, alors que c’était à chaque gorgée de la buveuse de sang, la vie qui quittait le corps de la brune, raidissant ses muscles, asséchant sa peau progressivement : soumise à l’hypnose du vampire, elle retenait douloureusement ses cris de douleur, ces peurs instables qui déformaient son visage. Et personne ne posait le moindre regard sur elle, sur eux, leurs occupations grivoises ou l’assassinat qu’ils étaient en train de commettre à la vue de tous. Mais très vite la blonde dédaigna l’humaine, guindée par la soif, c’est en fendant la foule qu’elle disparut, le regard du vampire la suivant au milieu des autres, ignorant complètement le repas qu’elle avait laissé derrière elle : c’était une jalousie sourde, un brin de possessivité exacerbé par ces récentes retrouvailles, peut-être bien une pulsion incontrôlable de croire qu’elle disparaîtrait à la moindre œillade ailleurs. C’est ainsi qu’il abandonna l’humaine, la laissant se vider de son sang dans son coin, scindant la foule à son tour tout en gardant ses distances : elle était là et déjà pourtant, c’était sur une autre compagnie qu’elle semblait avoir jeté son dévolu.

Sans même le deviner, son imprudence venait d’éveiller un feu ardent, irascible, incompréhensible en l’instinct du vampire, dont les muscles se crispaient en un réflexe tendancieux, discret. Il détourna les yeux de ce misérable spectacle, l’abandonnant comme elle l’avait fait, tentant tant bien que mal d’afficher une certaine indifférence quant aux actes auxquels elle se livrait. C’était pourtant un parjure déplacé, en ces mains baladeuses, ces regards, ces touchers qu’elle échangeait avec lui, lui rappelant vaguement ces années sombres de son humanité où elle s’était immiscée dans son existence : un doute pervers le prit, puisque c’était un art dans lequel elle semblait admirablement briller, n’y en avait-il malgré tout pas d’autre ? Elle qui se lassait si vite, qui obtenait tous ses désirs en ce qui ne semblait être qu’un claquement de doigts. Elle était accrochée à son cou, indécemment collée contre l’humain lorsque, dans une rage vengeresse, il se détourna ouvertement d’elle, rejetant toute sa frustration en un jeu bien plus aiguisé : il avait été désireux de la préserver, en quelque sorte, d’agir comme il l’avait fait à leur époque et non pas comme il avait évolué. Mais s’ils devaient en arriver là, qu’il en soit ainsi et voilà que d’ores et déjà, une joute grivoise prenait place entre eux. Il n’était plus guère question de se nourrir, mais de stratégiquement placer ses pions afin de se jouer de l’autre. C’est vers une blonde incendiaire qu’il jeta cette fois-ci son dévolu, grande, élancée, féline, tout saut farouche et il l’avait déjà remarquée, occupée à lorgner sur n’importe quel mâle à son goût. Un genre de traînée, mais malgré tout avec cette subtilité subliminale qui lui allait bien, un brin de douceur dans les attentions, obséquieuse probablement, à l’idée d’obtenir tout ce qu’elle pouvait attendre de cette soirée. Alors qu’elle hantait encore ses pensées en une jalousie dévorante, il semblait pourtant que Sophia s’était évadée à son esprit, la blonde humaine lui offrant assez de distraction dans leurs premières joutes verbales. Se jouaient déjà entre eux quelques joutes verbales, elle l’attirait, le repoussait, il en faisait de même, les regards incendiaires vaquant déjà entre eux comme s’ils avaient toujours existé : on aurait presque pu croire qu’elle était une descendante de la vampire, tant elles se ressemblaient en quelques points, et tant elles avaient des attitudes similaires. Charmeuses et tendancieuses l’une autant que l’autre. C’était ainsi que débutait chacun de leurs massacres, dans leurs souvenirs, la jalousie brûlante de l’un attisant plus encore celle de l’autre et lentement mais sûrement, ce n’était que le début de leur joute interminable, de leurs luttes sempiternelles. Celle qui les avait si souvent rapprochés, puis éloignés. Force de rapprochements subtiles, elle vint très vite à poser ses premiers touchers sirupeux sur lui, ses bras, son torse sans qu’il n’offre la moindre résistance ou quelconque réaction : il était bien loin, l’amoureux transi et farouche de ces années humaines, ces souvenirs tout aussi brûlants qu’éphémères. Et c’est à son tour qu’il se fit aventureux, indécent, laissant une de ses mains octroyer une caresse gourmande à son bras, puis dangereusement vers sa hanche, et la cuisse qu’elle avait largement découverte en sa jupe aussi courte que provocante. Quand bien même les femmes subtiles et d’esprit restaient les meilleures compagnies ; les idiotes, un brin nymphomanes et extrêmement faciles à prendre étaient les meilleures proies. Ils disparurent ensemble dans la pénombre, en quelques regards électrisaient, longue joute de leurs certitudes affichées, qui pourtant ne dénotaient pas moins de leur volonté. Par acquis de conscient, un regard s’échappa par-dessus son épaule à la recherche de la silhouette familière de Sophia, avant qu’il ne se retrouve à nouveau collé à la blonde, goûtant aux délices de ses lèvres, bien insignifiants et fades, en comparaison aux lèvres qu’il avait retrouvées quelques temps plus tôt : qui s’aventuraient sur d’autres peaux à présent, en d’autres baisers que les leurs. C’était ainsi que partaient en vrille toutes leurs chasses, alors que ses baisers ardents à lui, arrachaient soupirs de plaisir à l’humaine, jusqu’à un souffle de douleur, une agonie discrète, tue par le déchirement de ses crocs dans son cou, la violence de ses gestes la plaquant contre le mur avec force, pour ce qui aurait semblé être des baisers passionnés, préliminaires enflammées et indiscrètes. Elle était après tout sa plus grande maîtresse tyrannique et arrogante, destructrice et plaisante, cette faim qui ne tarissait pas, le poussant au meurtre, à se nourrir d’autres humains dans la folle pensée de se sustenter un tant soit peu. C’est avec hargne qu’il avait déchiré la peau de son cou, dévorant sa chair pour y plonger ses dents, y déversant, en un sadisme criminel, une partie de sa rage.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeVen 27 Juil - 2:05


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


C’était une soif incontrôlable qui prenait place en elle. Le sang qui roulait dans le creux de sa bouche lui donnait simplement envie de plus. Ce prémisse de plaisir qui prenait place en elle ne lui donnait qu’envie de continuer, de prendre d’autres sang, de tuer. Rage qui prenait place en elle, rage qu’elle n’avait pas la moindre envie de contrôler ce soir. C’est dans cette optique qu’elle se ruait sensuellement vers un homme, usant de ses charmes discrets, mais bel et bien présents. La sirène blonde était passée maître dans cet art, sachant en mettre assez, sans être vulgaire. C’est ce qu’elle avait fait avec lui, mais ça n’avait rien à voir. Lui. Evander. Ce petit être qui avait incendié facilement la demoiselle, devenant une obsession malsaine pour elle. Si en premier lieu, il n’avait été qu’un amusement pour elle, la victime de sa soirée, c’était facilement devenu autre chose. À ce moment, ce n’était que dans le but de satisfaire son envie ravageuse de sang qu’elle allait vers cet homme. S’il doutait d’elle, il ne devrait simplement pas, les hommes futiles passant dans sa vie n’étaient que des mets particulièrement fades. C’est le sang masculin qui roulait dans sa bouche, c’est le corps de la demoiselle qui se pressait au sien, ayant facilement séduit cet humain qui n’avait que très peu de volonté. Le goût du sang la grisait, mais aucun sang n’était aussi exquis que celui de son amant. C’est comme si elle se souvenait encore parfaitement du goût. La demoiselle laissait le corps sans intérêt, se tournant pour voir qu’il était bien plus loin, occuper à d’autres délices auprès d’une blonde ravageuse et quelque peu vulgaire. C’est une rage particulièrement intense qui prenait place dans le creux de ses reins, rendant la demoiselle agressive, ne ressentant que cette envie de tuer la blonde qui se trouvait entre ses bras. Si elle n’avait voulu que boire ce sang, elle avait maintenant envie de se venger, de le faire souffrir, de lui faire aussi mal que la jalousie était oppressante en elle. Elle se glissait dans la foule, cherchant ce qu’elle allait faire, l’idée de foutre le camp lui passait en tête pendant un moment. Elle lui en voulait de poser ses lèves contre celle de cette femme bien trop terne, hésitant à se jeter sur un nouvel homme ou à lui arracher la tête.

C’était sans aucune hésitation qu’elle se dirigeait vers lui, sans l’intention de le laisser jouer avec elle de la sorte, connaissant parfaitement la jalousie que pouvait ressentir la blonde. C’est ses griffes violentes qui attrapaient la gorge de la jeune femme, agissant rapidement, lui retirant son repas, fondant rapidement vers les toilettes pour s’y glisser, traînant ce corps entre ses doigts, laissant le sang tâcher ses mains, laissant croire à une scène ne ménage bien moins sanglante qu’elle ne l’était en réalité. C’est sans remords qu’elle se dirigeait vers la salle de bain, cassant rudement la nuque de la blonde qu’elle planquait dans une des cabines pour sortir aussi rapidement qu’elle n’avait fait son entrée. Sophia lui en voulait. C’est une rage grondante qui prenait place dans le creux de ses reins, c’est une envie de meurtre qui prenait place en elle, c’est une envie de le briser qui était particulièrement intense. La porte se refermait et elle revenait vers lui. C’est son regard qui se voulait haineux qu’elle posait sur lui, prouvant parfaitement à quel point elle n’était pas indifférente à lui. Il n’était pas un jouet pour elle. Loin de là. C’est sa main qui attrapait rudement le poignet d’Evander pour l’attirer un peu vers elle, sans se coller à lui, sans créer de contact comme elle avait pu le faire un moment plus tôt. Ses griffes se faisaient venimeuses autour de son poignet, le serrant sans la moindre douceur. « -Ne commence pas à jouer avec moi. Tu sais parfaitement que cela va mal se terminer.» Mise en garde qu’elle lui lançait. Jalousie qui la rendait complètement folle. La jeune femme devait se calmer. Calmer ses intentions qui étaient plus ou moins bonnes et c’est dans un coup raide qu’elle entraînait le corps du vampire contre le sien, laissant sa langue lentement passer dans son cou, dans une envie particulière. « -Je me souviens encore du goût de ton sang.» Ses dents passaient doucement sur sa peau, sans briser la toile blanche qui renfermait le liquide qui pourrait lui être mortel. Sa langue gourmande continuait de s’immiscer sur sa peau alors que sa voix se faisait suave contre son oreille. « -Tu n’as rien as envié aux autres et..» Elle posait un baiser dans son cou. « -La demoiselle blonde est morte. Je lui ais brisé la nuque.» Tuer cette femme l’avait quelque peu soulager et son cadavre ornait soigneusement la salle de bain.

Un sourire alors qu’elle se reculait de contre lui pour fondre une nouvelle fois dans la foule, trouvant une petite victime bien charmante aux allures délicieuses. Sans être trop provocante, un brin naïve, une chevelure rougeâtre qui tombait gracieusement contre ses courbes. C’est le regard de la blonde qui se faisait charmeuse, qui se plantait dans celui de la jeune femme alors qu’elle s’approchait d’elle félinement. Sa voix qui se faisait insistante, son regard qui se faisait convaincant et la petite poupée qui se mettait en marche avec Sophia qui revenait vers lui. C’est le corps de la jeune femme qu’elle poussait contre celui d’Evander, prenant place dans le dos de la demoiselle, emprisonnant la jeune femme entre eux, dans un coin reclus. « -Cadeau de la maison.» Les doigts agiles de la jeune femme dégageaient doucement la gorge de la rousse, ayant calmé cette jalousie en tuant cette blonde, en se défoulant quelque peu sur lui. Elle exerçait une pression dans la chevelure de feu, forçant la demoiselle à pencher la tête légèrement sur le côté pour offrir son cou à la vue du vampire, dégageant cette veine palpitante. La langue gourmande de la blonde passait contre ses lèvres, laissant son regard se planter dans celui de son vis-à-vis. C’est en se collant dans le dos de la jeune femme qui se collait par le même occasion à lui, qu’elle laissait ses doigts passer sur le bras d’Evander remontant contre son épaule et attrapait sa nuque lentement.
Revenir en haut Aller en bas
Evander I. Lockhart
Evander I. Lockhart
membre en danger җ fight for your life

җ Messages : 148
җ Date d'inscription : 16/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeVen 3 Aoû - 2:24

'be mine another time.
FT. SOPHIA A. CALDWAY & EVANDER I. LOCKHART

C’était un jeu dangereux auquel ils se livraient, lui, aux bras d’une catin blonde, aux charmes plantureux, mais ô combien ternes et moroses : une humaine, un gibier tout juste bon à se nourrir en définitive. Rien pour exacerber son intérêt plus que de mesure, tarir quelque feu que ce soit, si ce n’est celui de la jalousie le dévorant intégralement. Qu’importait, à l’instant de découvrir les chairs généreuses de sa proie, les occupations auxquelles la buveuse de sang pouvait se livrer : elle avait été la première à ouvrir des hostilités tranchées, s’écartant du potentiel droit chemin qu’ils s’octroyaient. Qu’ils n’avaient jamais grandement respecté, la sagesse n’étant pas un art dans lequel ils aient appris à briller, malgré les siècles passés à exister. Tant pis, ce ne serait pas de leurs vies que ce soir, ils payeraient le prix de leurs imprudences, mais bien dans un carnage au gré de leurs colères, fait de sang et de chairs déchiquetés à mesure des crises de l’un ou de l’autre. C’était son tour de jouer, arpentant dangereusement les formes sinueuses du corps qui ployait sous lui, ses mains devenant vite scandaleuses, aventureuses, impétueuses quand bien même elle n’y opposait pas la moindre résistance : l’avantage incontestable du charme en plus, de ces armes desquelles il avait appris à jouer avec mille talents, plus ardemment encore, dans ces années passées en solitaire, en loup esseulé. Lentement mais sûrement, à mesure de ses actions déplaisantes, elle récoltait les fruits de ses longues semences : cet abandon auquel ils n’avaient que trop peu pensé jusque-là, toutes ces années, ces décennies pendant lesquelles elle avait probablement trouvé des compagnies lui égalant, là où son rythme de vie à lui, s’était fait de survies dans l’attente irascible qu’elle lui revienne, un jour ou l’autre. Et à présent, tout le dédain qu’elle affichait envers lui, pour un vulgaire humain, quand bien même le sang palpitant dans sa carotide puisse être plaisant et fait d’arômes divers. Sa patience, jamais extrême, en était d’ores et déjà arrivée à ses limites, le poussant aux actes les plus bas, les effusions de sang n’avaient rien pour le repousser, ou l’amener vers la soumission, le quelconque plaisir d’être simple spectateur des mille plaisirs qu’elle pouvait connaître sans lui. Tout ce pour quoi elle avait vécu pendant trop longtemps, s’accrochant sous ses yeux en un vulgaire spectacle qu’il s’acharnait à effacer en une autre présence. N’importe laquelle aurait fait l’affaire, mais aucune n’aurait été aussi docile et facile à prendre que cette blonde-là, précisément. Avec le temps, il lui était devenu aisé, voire évident de déceler les bêtes galeuses en un troupeau d’humains, et la malheureuse, offrant son cou à ses lèvres avec imprudence, en faisait déjà l’expérience. Elle esquissa quelques gestes pour se débattre, qu’il fit taire aussi tôt par sa poigne la plaquant contre le mur, réduisant le moindre de ses gestes à néant : peut-être est-ce un instinct de survie qui la fit se figer, s’interdire sous le glas mortel qui s’apposait sur elle. Si elle avait osé esquisser un geste à nouveau, probablement qu’il lui aurait brisé chacun des os du dos afin qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement, quel qu’il soit, jusqu’à voir la mort arriver de plein fouet. Un doux plaisir duquel il dut se passer, sous la poigne puissante et rapide d’une tornade blonde, qui l’écarta de sa voie, faisant disparaître sa proie dans son sillage. Victorieux, quelque peu amusé, Evander laissa le revers de sa main errer contre ses lèvres, essuyer le sang qui avait perlé hors de sa bouche, resté malgré tout anonyme, invisible parmi la foule autour de lui.

Rapide et efficace, elle pointa bientôt le bout de son nez, tout juste sous le regard noir et flamboyant de son interlocuteur à qui elle avait dérobé un met pour le moins, de qualité. Ses prunelles, ô combien haineuses, ne firent naître qu’une fierté galvanisée en son sein, lui arrachant un rictus moqueur, dédaigneux. Ils jouaient à présent sur le même terrain, l’agneau humain qu’elle avait happé sous son joug n’était définitivement plus, détruit par des siècles de vie immortelle, une éternité sanguinolente, fracturée par la violence et la mort. La désolation et mille tortures. Alors que les mains de la blonde se faisaient venimeuses, faites de griffes assassines, son ricanement se fit obséquieux, sa voix mielleuse et onctueuse à souhait, alors qu’il arquait un sourcil presque victorieux tout juste sous le nez de celle qu’il avait rendue si furieuse. Sa poigne, tout autant que puissante, ne lui faisait pas le moindre mal, esquissant quelques cicatrices qui auraient tôt fait de disparaître : plus vite encore que la rage qui l’avait prise. Difficile retournement de situation, probablement. Il ne la connaissait que trop bien pour ne pas soupçonner sa fierté de bonne femme d’être à l’œuvre de tout ce carnage : qu’importe. « C’est un avertissement, peut-être ? » Il la vrilla de ses prunelles sombres, haineux à son tour, colérique en une vague déferlant dans son poitrail, assombrissant sa voix alors qu’il se penchait vers elle. « Eh bien… tu aurais dû savoir également comment ça se terminerait, si tu te lançais dans cette voie-là. » Et peut-être bien qu’il n’avait pas encore abandonné son manège, petite manipulation acide à laquelle il s’abaissait : car sa vengeance, pour ces interminables moments de solitude, il finirait par l’avoir, au combien il dévorerait son corps de mille et un touchers scandaleux avant. Une nouvelle fois, il se dégagea de son étreinte violente, n’esquissant pas le moindre geste de recul sous la caresse de sa langue au creux de son cou, ces quelques sensations délicieusement grivoises qui le prenaient de part en part : ç’avait une vague saveur des instants qu’ils avaient partagé dans cette ruelle sombre et isolée, et pourtant, rien ne le trahit, si ce n’est un regard vaquant déjà alentours. A l’énoncé de la blonde, il laissa un ricanement rauque franchir ses lèvres, moqueur quant au mal qu’elle s’était donnée pour se débarrasser de ce misérable tas de viande, l’agilité avec laquelle elle avait réagi ; lui au moins, il avait eu la décence de lui laisser son repas jusqu’à la fin. « Elle serait morte de toute manière… tu voudrais que je la pleurs ou quoi ? » Comme pour susurrer une confession au creux de son cou, ou à l’orée de son oreille, il se pencha vers elle, laissant un vague souffle lui irriter la peau avec délice. « Je crois surtout que tu as abrégé ses souffrances. » Dommage, lui qui avait prévu d’assez s’amuser avec elle pour laisser éclater tous les talents qu’il avait développés pendant ces décennies à chasser seul. Elle n’était visiblement pas si désireuse que ça, de le voir user de ses charmes à lui pour obtenir ce qu’il voulait, quand il le voulait. Comme quoi, les rôles inversés n’étaient que rarement une bonne idée.

Elle s’éloigna à nouveau, disparaissant dans la foule, agrippant son intérêt presque maladif, jaloux à son tour : si elle pensait pouvoir se jouer de lui par deux fois en un temps trop court, elle se fourvoyait grandement, mais c’est pourtant sans surprise qu’il la vit réapparaître avec une silhouette fine, anguleuse et aux allures si fragile, d’une rousse agile. La briser d’une main aurait été si facile, et pourtant, c’était son cou qu’elle lui offrait en garniture, le regard sombre du vampire venant intensément glisser contre le blanc de la peau de l’humaine, décrire le chemin sinueux de la veine palpitant sous sa peau si fine. Une fraction de seconde durant, ou plus encore, il n’y avait que l’humaine, qu’il dévisageait avec dédain, jaugeant l’intérêt qu’elle pourrait représenter. Si frêle, si facilement offerte à lui. Il se pencha vers le cou laiteux de la rousse, esquissant un soupir à la surface de sa peau, avant de détourner son attention sur la blonde, saisissant violemment sa chevelure pour ficher leurs regards l’un dans l’autre. « Moi qui pensais que tu préférais garder tes… cadeaux, pour toi. » Vague référence acerbe à la chasse qu’elle avait menée en solitaire, s’abaissant en des armes desquelles il n’était que trop familier, ces charmes lascifs présentés à d’autres yeux lubriques, une empreinte d’un dégoût recelé depuis trop longtemps le trahit, lui faisant relâcher la blonde. Ignorer la rousse, le cadeau qu’elle lui faisait. « Garde-la. Et amuse-toi avec. » Il y avait la jalousie, et une vague impression colérique qui venait de s’ajouter, en les réactions incendiaires qu’elle s’était permises, après avoir été la traitresse perfide de leur instant, la première à se détourner de l’autre. C’est avec ce dédain, cette critique acerbe, invitation faite sans le moindre ton amusé, qu’il fendit la foule pour se frayer un chemin vers la sortie. Loin, dans cette échappée qu’elle lui avait si longtemps imposée. Trop longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia A. Caldway
Sophia A. Caldway
admin җ don't let me down

җ Messages : 152
җ Date d'inscription : 12/07/2012

Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitimeMer 8 Aoû - 23:16


Be mine another time
Ft. Sophia & Evander


C'est une sorte de trêve qu'elle voulait faire, des excuses en quelque sorte pour la connerie qu'elle venait de faire. Le sang prenait parfois le contrôle sur elle tellement elle aimait à le sentir rouler entre ses lèvres. C'est une sorte de trêve qu'elle faisant en se glissant dans la foule pour trouver une nouvelle victime qu'elle allait lui offrir. Elle n'avait pas envie de passer la soirée à jouer à ce jeu. La première fois qu'elle faisait un agissement de la sorte et elle n'avait que des réponses qui augmentaient ses envies de meurtre. Cette jeune femme qu'elle plaçait entre eux, laissant ses doigts parcourir sur le cou de la rousse qu'elle lui laissait, mais il semblait ne pas en vouloir, laissant sa tête se pencher un peu quand elle sentait la poigne forte de son amant y glisser. Ses dents se serraient alors qu'elle restait particulièrement silencieuse sur le sujet, ne voulant pas dire quoi que ce soit, ayant simplement envie de se jeter sur lui pour calmer cette haine qu'il était le seul à pouvoir rendre aussi intense. « -Tu te trompes. Je t'ai fait beaucoup de cadeaux, dont toutes mes connaissances et la vie que tu as en ce moment. Tu es celui à qui j'ai le plus donné.» Il la relâchait et se détournait d'elle et de cette femme qu'elle venait de lui offrir. Les doigts de la blonde attrapaient le poignet de la rousse pour le jeter un peu plus loin, peut-être un peu trop fort contre le mur, le blessant sans réellement s'en préoccuper, elle avait d'autres choses en tête. Elle n'avait en tête que de le suivre pour lui remettre les idées en place, cette envie de le tuer, chose qu'elle ne ferait surement jamais. Elle lui en voulait, à ce moment, comme il pouvait lui en vouloir. Il se détournait d'elle et elle ne supportait pas de le voir lui tourner le dos de la sorte, alors qu'elle n'avait fait que s'abreuver à un homme, rien de bien intéressant. Elle avait fait bien pire en étant seule.

Elle le laissait s'éloigner un peu avant de se mettre en route pour le suivre. Hors de question de le laisser partir, hors de question de laisser cela ainsi. C'est rapidement qu'elle se dirigeait vers la sortie, c'est des mains qui poussaient des corps sans douceur alors qu'elle poussait la porte fermement pour se diriger à toute vitesse vers lui. Ses doigts qui se faisaient violents et qui l'attiraient beaucoup plus loin, dans un endroit reclus, la scène se déroulant à une vitesse folle et le corps du vampire qu'elle lançait directement dans le mur avant de s'approcher de lui pour passer une main contre sa gorge, une main ferme, une main forte, une main qui se faisait un peu trop imposante. C'est une rage qui prenait place en elle, comme cette rage qu'il avait pu ressentir pendant toutes ces années où elle s'était détournée de lui. Il ne voyait pas. Il ne voyait pas qu'il était le seul dont elle s'était toujours entichée et c'est de peur de devenir trop faible en étant près de lui qu'elle avait décidé de partir, c'est par pure jalousie qu'elle avait fuit cette relation qui la rendait folle. Ses ongles s'enfonçaient doucement dans la chaire de sa peau alors que son regard se vrillait dans le sien, son regard se faisait un peu plus impatient qu'il ne l'avait été un moment plus tôt. Ce n'était plus une trêve qu'elle voulait à ce moment. « -C'est déjà fini? Tu t'en vas? Je n'ai pas la moindre envie de te laisser partir..» Ses doigts se serraient encore un peu dans son cou avant de le relâcher brusquement pour attraper rapidement ses poignets. Étant un peu plus âgée que lui, elle était agile, mais leur force respective était quasiment pareille. Son souffle se perdait sur son visage alors qu'elle ne quittait pas son regard, se collant à lui, ne lui laissant pas la possibilité de bouger pour le moment. Les marques qu'elle avait pu faire sur sa peau avaient eu tôt fait de se refermer. « -Je ne vais pas jouer avec elle et te laisser partir, tu te trompes, ta haine pour moi est trop viscérale et complètement inutile.» Un baiser venait se poser sur le coin des lèvres du vampire alors qu'elle ne quittait pas son regard un moment. « -Reste donc avec moi. Ce soir, demain et les autres jours qui suivent. Quand j'ai dis que tu m'avais manqué, c'était sincère.» Sa voix se faisait plus basse, elle murmurait contre ses lèvres doucement.

Sa poigne se faisait forte, serrant ses griffes autour de ses bras sans la moindre douceur, ne faisait pas dans la tendresse à ce moment. Sophia se doutait que le regagner auprès d'elle n'allait rien avouer de facile, elle se doutait de cette haine qu'il ressentait pour elle, elle se doutait qu'il avait envie de la réduire à l'était de poussière, mais à se trouver devant lui, elle n'avait plus envie de s'en séparer. Loin d'avoir envie de retrouver ces années trop fades qu'elle avait passées sans lui. Ce n'est pas ce qu'elle avait envie de faire, elle ne voulait pas retourner dans ces années alors qu'elle venait de goûter sa peau une fois de plus. Quand elle le fuyait, c'était bien plus aisé, mais maintenant, c'était une autre partie de cartes. Son corps était collé contre le sien alors qu'elle ne bougeait pas de sa place, le vrillant du regard, le provoquant, voulant le faire réagir. « -Je n'ai rien à faire de tous ces humains indignes d'intérêt. Cesse de penser que tu n'es qu'un jouet pour moi, parce que c'est loin d'être le cas. Je n'aurais pas fait de toi un des miens, le seul, si je n'avais rien à faire de toi.» Ses mains le relâchaient lentement, laissant la pression devenir de moins en moins forte, le laissant peut-être apte à riposter. Elle jouait avec le feu en relâchant le contact, mais elle n'en avait rien à faire. Sophia était loin d'avoir peur de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Be mine another time [Pv evander] Empty
MessageSujet: Re: Be mine another time [Pv evander]   Be mine another time [Pv evander] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Be mine another time [Pv evander]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (evander) ❝ fear the reaper ❞
» (evander) ❝ sympathy for the devil ❞
» Takada || My time is never up
» it's my time to torture you (Délai 19/08)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: cardiff bay :: Coal Exchange-