Nom : Takada ▻ Prénom> : Shun ▻ Âge : 25 ans ▻ Race : Humain ▻Âge : Le 27/11/1986 à Tokyo ▻ Métier : Chasseur à plein temps ▻ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ▻ Statut social : Célibataire ▻ Caractère : Arrogant, provocateur, sarcastique, imprudent, impulsif, vindicatif, secret, ombrageux, solitaire, tourmenté, téméraire, indépendant, loyal, franc, sensible, observateur, déterminé. ▻ Groupe : Chasseur combattant ▻ Pouvoir : Aucun ▻ Célébrité : Ryo Nishikido ▻ Crédit : Rainy, Tumblr


җ Vit en solitaire depuis quelques années җ Apparaît comme arrogant, vulgaire et provocateur pour éviter qu’on se rapproche de lui җ ne sort jamais sans une arme җ voyage clandestinement җ Change régulièrement d’identité җ Derrière ses sourires en coin il est tourmenté par ses souvenirsҗ Ne supporte pas l’injustice җ cherche toujours une mauvaise excuse lorsqu’il aide quelqu’un җ A du mal à s’entendre avec les autres chasseurs qui le croient trop tête brûlée pour ce boulotҗ Ne craint aucun vampire mais son père, un humain, le terrifie җ Arrive à Cardiff dans l’espoir d’y attraper son premier « gros poisson »


Le destin. Aussi loin que Shun se souvienne, il a toujours eu une importance dans l’esprit de sa famille. Le garçon, lui, n’y a jamais cru. Et aujourd’hui, il n’a aucune raison d’y croire. Rien ne pouvait le préparer à la vie qu’il mène. Au contraire, cette existence faite de violence, de traque et de dangers est à mille lieux de tout ce que l’on attendait de lui. Si le destin avait une quelconque prise sur lui : Shun Takada n’existerait pas.

Son véritable nom est Miyazaki : Ryousuke Miyazaki. Sa vie aurait du être placée sous le signe du luxe. Fils d’un génie de la finance, il n’a manqué de rien lors de son enfance. De rien, sauf de l’amour maternel. Le jeune homme n’a jamais eu l’occasion de la connaître. Ou du moins, pas la femme que bon nombre d’amis de la famille lui décrivent. Le seul souvenir qu’il en garde, est celui de la folie. Une folie qui a bien failli devenir meurtrière d’ailleurs. Les cauchemars du jeune homme sont encore hantés par les paroles incohérentes qu’elle lui adressait. Bon nombre de fois, elle l’avait invité à la suivre, à quitter ce monde dans lequel ils n’avaient pas de place, à fuir ce père pour qui il n’était pas assez bien. Heureusement, il n’a jamais eu l’occasion de suivre cette mère qui perdait la raison. Malheureusement, il aura découvert la mort bien trop rapidement et d’une manière bien trop brutale. Si l’on demande au jeune homme, voir sa mère se donner la mort aurait du être assez de souffrance pour plusieurs vies. Mais ce n’était là que le début de son calvaire. Pendant les quelques années qui ont suivi, il aura eu l’occasion de se rendre compte que sa mère avait raison. Il n’est pas assez bien pour son père.

Il aura surtout eu l’occasion de se rendre compte que son père n’est pas aussi respectable qu’on le pense. Un mégalomane, aussi brutal qu’exigent, froid, orgueilleux et cruel. Voilà l’homme dont Shun se souvient. Un homme qui aura fait de son enfance un véritable en faire, dans le vain espoir de pouvoir le façonner à son image. Aux yeux de ce père, détaché de la réalité, les Miyazaki se devaient d’être l’incarnation de la perfection et rien de moins. Un esprit éloquent mais calculateur, un cœur froid comme la glace mais capable de feindre la compassion, un corps puissant et athlétique. Autant d’attributs qui sont obligatoires lorsqu’on prétend hériter des Miyazaki. Seulement, Ryousuke n’a jamais réussi à satisfaire les exigences inhumaines de son paternel. Il avait beau travailler jusqu’à l’épuisement, sa seule récompense fut des brimades toujours plus cruelles les unes que les autres. Son père était quelqu’un d’inventif. Surtout lorsque le garçon avait le malheur de tenter de le défier. A croire que l’irrévérence et le manque de respect l’excitaient. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que grâce à son père, Ryousuke avait appris ce qu’était la peur.

D’ailleurs, cet homme reste le seul être humain qu’il n’a jamais fui. Et la seule personne vivante qu’il fuit encore d’ailleurs. Pour lui échapper, il a vidé son compte, puis a décidé de quitter son Japon natal clandestinement. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’en quittant le pays, il allait découvrir un nouvel aspect plus sinistre de sa vie. A vouloir s’échapper dans le plus grand secret, les passagers clandestins s’exposent à pas mal de dangers. Ils deviennent des proies. Shun s’en rendra compte à ses dépends. L’attaque fut brève mais d’une violence comme il n’en avait jamais vue jusqu’alors. Il ne se rappelle pas exactement ce qui s’est passé, mais il se souvient que le monstre qui l’a attaqué disposait de pouvoirs qui dépassaient l’imagination. La seule raison pour laquelle il est encore vivant, c’est parce qu’un « chasseur » passait par là. Cette attaque fut celle qui marqua la mort de Ryousuke Miyazaki, pourtant. Et pour cause, en laissant ses papiers sur le corps ensanglanté d’un jeune fugueur de son âge, il est parvenu à faire croire à sa mort. Malgré cet acte opportuniste, cette attaque reste un autre traumatisme qu’il a bien du mal à surmonter.

Pourtant, ce n’est pas cet incident qui le convaincra de prendre les armes. Il était bien prêt à oublier ce qui est arrivé et traverser l’Asie puis l’Europe sans faire d’histoire. Mais la culpabilité le suivait pas à pas. Voir le commun des mortels vivre dans l’ignorance à attendre de se faire massacrer est quelque chose de difficile à supporter. Hanté par les images du massacre auquel il a échappé, il finit par ne plus supporter l’inaction. Ses premières traques n’ont pas été très concluantes. Au mieux, il arrivait juste à temps pour voir un autre chasseur finir le travail à sa place –non sans lui faire des reproches quant à ses méthodes-, au pire, il gênait ses « collègues ». Mais au fil des chasses, des combats et des écueils, sa technique s’améliore. Et son arsenal grandit, aussi, au prix d’une immense partie de ses économies. Par contre sa réputation ne s’améliore pas le moins du monde. Pour les quelques collègues qu’il croise, il n’est qu’une tête brûlée qui ne sait pas à quoi il s’expose.

Et c’est peut être le cas d’ailleurs. Et pour cause, il suit la piste d’un vampire dont la réputation n’est plus à faire. Une créature autrement plus dangereuse que les quelques nouveaux nés qu’il a eu l’occasion d’affronter jusqu’alors. Sa traque le mène jusqu’à Cardiff. Ville de tous les dangers ou nouveau chapitre de sa quête ? Shun ne connaît pas la réponse et d’ailleurs, il n’y accorde pas énormément d’importance. Si une seule personne survit quelques minutes de plus grâce à lui, son sort importe peu.

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