Nom : Molkinov ▻ Prénom> : Alekseï Mikhail ▻ Âge : 28 ans en apparence, un peu plus de onze siècles réellement ▻ Race : Vampire ▻ Date et lieu de naissance : A Smolens (Russie), date indéterminée (courant du VIII ▻ Métier : Traqueur de chasseurs ▻ Orientation sexuelle : Hétéro’ ▻ Statut social : Maître d’une humaine ▻ Caractère : Violent, amusant, insensible, fêtard, possessif ▻ Groupe : Les vampires ▻ Célébrité : Ian Somerhalder ▻ Crédit : tumblr


җ Est parfois lassé de sa vie vampirique, cherchant constamment à y trouver de nouveaux intérêts җ ses nombreux siècles l'ont doté de méfiance ainsi que d'une puissance inquiétant autant ses adversaires, les chasseurs, que ses rivaux vampires җ il possède un réseau d'espions pour connaître les différents complots et autres évènements qui se déroulent en Europe җ son attirance pour la guerre l'a entraîné à devenir un fin stratége җ alekseï aime baiser violemment, ayant pris des centaines de virginités au fil des siècles : de gré ou de force җ il s'est un peu détaché de sa créatrice, ayant toujours eu une relation compliquée avec celle-ci җ cultivé, à même de parler plusieurs langues aisément, il a eu l'occasion de se glisser dans des dizaines d'identités, lui permettant d'obtenir des postes prestigieux dans plusieurs royaumes җ il n'aime pas créer des vampires, n'en ayant pas conçu un seul depuis deux-trois siècles : il a déjà parfois fort à faire avec sa progéniture actuelle җ ses talents de manipulateur sont pour le moment mis en œuvre pour placer sous son joug une humaine, ayant un certain penchant à exercer toute son autorité sur elle җ il organise parfois de grandes soirées, entraînant des vampires à consommer des humains : laissant l'alcool et la débauche être les maîtres-mots d'une nuit җ il a parfois le rôle d'emprisonner un vampire (voire de le tuer) ce qui rend ses relations avec son espèce parfois compliquées җ il maîtrise parfaitement l'hypnose, étant à même de rendre amnésique un humain ou de créer toute une nouvelle existence dans sa mémoire

THE NIGHT WAS DARK

La Guerre mordit la chair de ses enfants : la Guerre abattit sous son souffle pervers des âmes candides. Il vit l’un de ses frères, tout juste majeur, être embroché par une lance, traîné sur deux mètres puis relâché sur le sol. Raide mort. La plupart de ses confrères connurent un sort tout aussi glorieux, des lames sectionnant des mains, des coups portés à la gorge : aux yeux. Alekseï se faufilait, parait, tremblait. Des chevaux tombaient, se relevaient, cognaient leurs anciens cavaliers, écrasaient des têtes déjà tâchées de sang. Il ne discerna la fin de l’affrontement qu’une fois à terre. Du bruit des épées se heurtant s'était succédé celui des gémissements, des pleurs. Quelques hommes (armés d'une lance) erraient entre les cadavres disséminés sur la plaine, achevant les quelques survivants. Alekseï luttait contre le froid qui l’engourdissait. Le soleil disparaissait lentement à l'horizon ; il osa un regard. Une lance l’avait heurté à l’épaule, s’y logeant presque affectueusement. Une autre blessure, plus confuse, existait à son ventre et sa main qui appuyait dessus ressentait la chaleur du sang. Il essaya de se déplacer sans parvenir à faire davantage qu’osciller légèrement d’un côté puis de l’autre. Les tremblements ne cessaient de l’agiter, et ce n’est qu’à l’intervention d’une voix féminine qu’il émergea d’une léthargie mortuaire. Il ressentait le liquide rougeâtre qui s’écoulait lentement du bord de ses lèvres. Une brune était debout à proximité de lui, accompagnée de deux hommes : il discerna à peine le mouvement de tête qu’elle émit et n’entendit pas les mots qu’elle prononça. L’instant d’après cependant il ressentit que l’on retirait la pointe de la lance de son épaule et qu’on le soulevait du sol. Sa gorge, sèche, ne laissa qu’à peine transiter les plaintes. On l’installa à l’arrière d’un chariot, ne cessant d’être perturbé dans son trajet par les corps qu’il devait chevaucher. Alekseï se perdit dans un sommeil qu’il crut éternel.

La douleur ne semblait connaître aucune fin. Elle grandissait, grandissait. Une fièvre le secouait depuis tant de jours qu’il ressentait la folie et l’envie de mourir se conjuguer simultanément. De temps à autre, il parvenait à ouvrir les yeux et ce qu’il voyait ne lui semblait pouvoir être que délires. Alekseï était situé dans un semblant d’hôpital désuet où les voix russes tonnaient par-dessus les plaintes des patients : il remarqua un homme, un blond, sur le lit voisin. Quelqu’un était penché au-dessus de lui, directement logé à son cou. Le blond remuait, essayait de se détacher, et sa plainte aigüe glaçait le sang. Jusqu’à ce que la mort le fauche. Le dernier de la lignée des Molkinov retrouva l’inconscience la seconde d’après. Plus tard, Élisabeth lui expliqua qu’à l’issue du conflit les vampires s’étaient appropriés bon nombres de guerriers à proximité de la mort. S’abreuvant de leur sang pour les achever. Alekseï ne dut son salut qu’au seul fait qu’il était parvenu à blesser la créature en charge de son « exécution ». Il s’employa à guetter l’heure où son tour viendrait, et s’était approprié d’un clou défectueux de son lit (composé de vulgaires planches de bois=. Le vampire était un vieillard : le vampire reçut deux coups au niveau du cou qui le firent à peine saigné mais la surprise le mit dans une rage folle. Alekseï avait dépensé toute son énergie à déplacer son bras valide et il s’abandonna à l’idée d’une mort rapide lorsque Báthory s’interposa. La même demoiselle à l’origine de son départ du champ de bataille pour cet enclos à êtres humains en fin de vie. Elle n’osa jamais expliciter clairement les raisons de son choix mais le russe se retrouva à dormir dans ses quartiers, à se rétablir pour supporter une transformation.

Ses plaies commençaient à cicatriser et le sang que la Comtesse Báthory lui « força » à boire accéléra sa remise en forme. Il était le plus souvent attaché, supportant chaque nuit le corps froid de la vampire qui aimait autant à faire traîner ses doigts sur sa peau nue qu’à faire claquer son bassin contre le sien. L’humain s’imaginait servir ainsi durant un mois à la jeune femme, n’étant au bout d’un temps plus aussi divertissant. Un soir d’hiver, il ressentit les crocs d’Elisabeth à son cou : la douleur fut telle qu’il perdit même la force de laisser entendre sa souffrance. Alekseï ne se souvint qu’à peine de son empressement à avaler le sang vampirique et encore moins de sa mort brutale mais bien plus cependant des longues heures qu’il passa à ressentir son corps mourir à son réveil. Sa créatrice surveilla chaque étape, silencieusement. Molkinov s’agitait, ressentait à la fois la puissance et la faim : et il se déchaîna sur une courtisane que Báthory lui confia. Téméraire, le jeune vampire songea même à se retourner contre sa créatrice mais d’une seule main elle le maîtrisa et s’employa à le remettre à sa place : ce fut le début de son existence vampirique, rejetant dès lors ses vieilles croyances et cessant d’officier comme un simple guerrier.

LET ME RAPE YOU

Le lieu : La Rus' de Kiev – date : 862. Les ennemis ne manquent pas à cette principauté qui cherche à se former. Molkinov participa à aider la dynastie des Riourikides dans sa quête de « conquêtes » : ayant accès à l’Ukraine actuelle, obtenant la Biélorussie, s’accaparant désormais de la partie européenne de la Russie. Mais les peuples nomades éreintèrent au fil des siècles tout ceci. Le jeune vampire abandonna son pays au tournant du XIIème siècle pour flirter en Allemagne, baiser en Angleterre, tuer en Espagne. Sa créatrice : Élisabeth Báthory, surnommée Comtesse Sanglante bien avant les actes qu’elle allait perpétrer en la fin du XVIème siècle. Impitoyable, insatiable, imperturbable. Elle avait déjà un siècle d’existence avant de transformer Alekseï et déjà un certain amour vis-à-vis de la mort, du sexe. Il se perfectionna à ses côtés, la tirant parfois même de situations compliquées tant elle avait le don à allumer un vampire pour mieux disparaître. Molkinov manqua de se faire décapiter dans une ville peu peuplée de Suède par un vampire mordu de passion pour Báthory et voyant en le jeune vampire un rival trop dangereux. Les siècles se déroulèrent avec son lot d’intrigues et de cadavres. Ils aimaient à baiser à côté de leurs victimes récentes, le sang humain imprégnant leurs corps froids transis d’envies salaces. Elle l’abandonna malgré tout durant presque un siècle au profit d’une vie « humaine », apparaissant dès lors dans l’histoire sous bien des surnoms ( « La dame sanglante de Čachtice ») : Élisabeth se faisait des bains de sang, littéralement. Ayant réussi à s’acoquiner avec le dirigeant hongrois et obtenant de lui tout ce qu’elle désirait. Alekseï, durant cette période, retourna dans sa patrie pour participer à des guerres. Le monde évoluait et il s’y refusait, s’essayant d’une certaine manière à trouver la mort.

Élisabeth fut arrêtée et emprisonnée : par Alekseï lui-même et quelques vampires tout aussi dotés de siècles que lui. Elle était devenue incontrôlable, officiellement : officieusement, elle chargea elle-même le russe de la placer en tant que prisonnière. Se sachant traquée par des chasseurs qui allaient s'employer à la torturer tôt ou tard. Alekseï se retrouva seul au début du vingtième siècle : il improvisa. Participa aux guerres mondiales. Devint l'un des vampires portant l'Autorité, chargée de transmettre les "règles" instaurées désormais. Il baisa/viola durant les pillages, laissant toute sa rage vivre jusqu'à enfin lui permettre une certaine sérénité. Il déjoua quelques tentatives d'assassinats, se réfugiant un peu aux Etats-Unis pour pénétrer dans quelques milieux criminels. Amassant une fortune assez généreuse. Il fréquenta une poignée d'humaines, s'entraînant à ne pas les tuer une fois qu'il les avait consommé. Cela échoua souvent.

Il retourna à Cardiff au début du nouveau millénaire : veillant secrètement sur sa créatrice enfermée sous la ville. Les choses « bougeaient » : la guerre faisait rage entre humains-chasseurs et vampires-traqués/traqueurs. Certains vampires avaient même rejoints la cause ennemie, des parias qu'Alekseï se retrouva à tuer. Il pansait ses blessures dans son appart' et songea une fois la guérison finie qu'un peu de plaisir ne lui serait pas regrettable : il rencontra alors June, droguée, jeune pute, brune. Des airs de Báthory jeune. Le vampire se la paya, doublement. La fournissant en argent, en coups de reins meurtriers, en sang. Elle survécut à sa première nuit en sa compagnie, à la seconde, à la troisième. Sans hypnose, il parvenait à la diriger, à la mordre pour se ravitailler sans s'accaparer de tout son sang. Il la violait chez elle, dans des ruelles sombres, contre des arbres. Distillant sa domination à chaque fois que son membre la pénétrait. Les complots vampiriques l'obligeaient à être toujours sur ses gardes tant et si bien qu'il la "surveilla", ne souhaitant pas trouver la mort à cause de son idylle sexuelle. Les observations débouchèrent sur une pseudo-obsession : Alekseï en vint à manipuler tous les segments de l'existence d'Hopkins. Qui elle fréquentait, ce qui lui arrivait. Perdant durant une semaine sa trace et lui faisant payer en un coït barbare. Le plaisir sordide de contrôler une humaine sans hypnose : et être présent dans la ville où s'annonce avoir lieu des évènements importants.