Nom : Blackwood ▻ Prénom> : Zoey, ce prénom là je le dois à mon père, qui a insisté pour que je le porte. Zoey est très cher à ses yeux, il s'agissait du prénom de sa mère décédée alors qu'il était jeune. Quant à Wendy, je le dois au dessin animé Peter Pan et à ma mère, grande rêveuse. Une chance qu'elle n'est pas choisi Clochette à bien y réfléchir, je préfère encore Wendy... ▻ Âge : vingt-trois belles années ▻ Race : Je suis une chasseuse héréditaire ▻ Date et lieu de naissance : Je suis née un certain Trois Juillet à Esperanza en Australie. ▻ Métier : Chasser et botter les fesses des vampires c'est un métier? *SBAFF* Quand je ne chasse pas, je suis étudiante en droit. ▻ Orientation sexuelle : Bisexuelle avec cependant un grand penchant pour la gente masculine ▻ Statut social : Je suis célibataire et c'est très bien ainsi. Je ne veux pas m'attacher à qui que ce soit, et les relations longues ne sont vraiment pas faites pour moi. ▻ Caractère : Observatrice - Persévérante - Têtue - Patiente - Intelligente - Réfléchie - Posée - Sportive - Maligne- Manipulatrice - Courageuse - Méfiante ▻ Groupe : Chasseur Héréditaire ▻ Pouvoir : La télékinésie. Je suis capable de faire bouger les objets et les personnes seulement par la force de la pensée. ▻ Célébrité : La sublime Phoebe Tonkin ▻ Crédit : merci à tumblr pour les gifs et justinianas pour les icons!


җ Elle est insomniaque et dort seulement 4 heures par nuit. Elle a toujours été ainsi et ce n'est pas du à une surconsommation de caféine, d'ailleurs elle déteste ça! җ Elle est très observatrice et étudie toujours un lieu dès lors qu'elle y met les pieds. җ Elle est allergique aux fruits de mer mais ça vous vous en doutez elle ne s'en vante pas. Elle se débrouille juste pour trouver des bonnes excuses pour ne pas en manger. Ca serait quand même assez contraignant d'avoir de vilaines plaques rouges sur le visage après avoir mangé des crevettes! җ Elle tient l'alcool pouvant enchaîner bien des verres avant de ressentir un quelconque effet. Son préféré est un Bloody Mary. җ Elle possède un bracelet qu'elle ne quitte absolument jamais et qui est très important pour elle. Gare à celui qui y pose les doigts dessus җ Elle a toujours une arme sur elle en général très bien dissimulée.җ Elle dort avec un flingue sous son oreiller. җ Elle se mord l'intérieur de sa joue lorsque quelque chose la dérange җ Elle a apprit à contrôler son pouls et parvient donc à être une excellente menteuse җ Elle fait du sport au moins une fois par jour, de préférence en se levant. җ Elle a un don pour le dessin et dessine chaque visage des vampires qu'elle traque. җ Dans l'une de ses poches vous trouverez toujours le zippo que son père lui a laissé à sa mort



Mai 1991. « Tu ne fais absolument aucun effort là Zoey ! » Voilà une demi-heure qu’on était face à une canette de coca. L’objectif était très simple : la faire bouger ne serait-ce que d’un centimètre. C’était censé être un jeu, maintenant c’était beaucoup moins amusant. « Je te montre une dernière fois. » Il fit flotter la canette dans les airs seulement avec son esprit avant de la replacer sur le tronc d’arbre. « Veux pas ! Veux aller jouer avec Polochon » Polochon c’était une vieille peluche, celle que j’emportais partout avec moi, qui partageait tout avec moi. Mon amie, ma confidente. « On va essayer autre chose… » Polochon quitta mes bras pour rejoindre ceux de mon père. Aussitôt mes yeux furent baignés de larmes. « Tu es méchant, vilain ! » Des fines gouttes dégoulinèrent le long de mes joues rosées. Je voulais qu’il me la rende, ce n’était plus drôle du tout comme jeu. « Tu peux me la reprendre Zoey. » J’avançais de quelques pas, il m’indiqua d’un signe de tête que ce n’est pas ce qu’il sous-entendait par la reprendre. Pas comme ça. Rien n’était facile avec lui, jamais. « Tu me la rends ! Rends la moi Papa ! » Mes joues prenaient une teinte plus rosée, tendant vers le rouge. J’étais en colère, je lui en voulais pour ce qu’il était en train de faire. Il attrapa son Zippo menaçant de brûler MA peluche. « NON !!!! » J’hurlais, ma voix perçante de petite fille résonnant dans cette immense fôret. Polochon venait de prendre de la hauteur, arrachée des bras de mon père avant de finalement retomber mollement sur le sol . Il l’attrapa et me rejoint, me rendant Polochon essuyant les larmes sur mes joues. « Je suis très fier de toi Zoey. Je savais que tu en avais les capacités. » Il embrassa mon front, je serrais Polochon très fort contre moi, calmant le rythme saccadé de mon cœur, d’autres larmes perlant au coin de mes yeux.

Janvier 2001.« Plus vite ! » Epuisée, de fines gouttelettes de sueur perlées sur mon front. Il voulait ma mort ou quoi ?! Je dégrafais mes gants et les laissais tomber à ses pieds le défiant du regard. « Non, ça va faire cinq heures Papa et j’ai besoin d’une pause. » Sa main effleura mon avant-bras, l’instant d’après mon dos heurtait le sol. « Un vampire ne te laissera pas prendre une pause, il jouera sur le fait que tu es humaine et au moment où tu commenceras à faiblir il t’abattra. Maintenant relèves toi et bats toi. » C’était ainsi depuis la mort de maman. Il repoussait chaque jour un peu plus mes limites. On aurait pu s’attendre à ce qu’il me tende la main pour m’aider à me relever. Il ne fit rien. Je devais me débrouiller, il ne serait pas toujours là. A peine sur mes jambes, déjà il attaquait. Mon bras servit de rempart avant que ce soit à mon tour d’enchainer méthodiquement les mouvements qu’il m’avait apprit . Une vingtaine de minutes plus tard, je tombais de nouveau au sol, la lèvre en sang. « Encore ! » Mon cœur cognait dans ma poitrine, il venait de me pousser hors de mes gonds. Quand je me relevais, il croisa un regard bien différent, rempli de détermination, de rage et de concentration : celui d’une battante. L’un de nous deux ne tarda pas à rejoindre le sol, sauf que ce coup-ci ce n’était pas celle que l’on pense. C’était lui. Un sourire se forma au creux de mes lèvres face à cette victoire. Je tournais les talons, et malgré ses protestations je ne m’arrêtais pas. Arrêt suivant : la cabine de douche !

Novembre 2004.« Tu as échappé belle ce soir Zoey. » Il avait raison, j’en avais conscience. Ce soir là nous avions traqué un vampire, un de plus. Seulement, mon père m’avait laissé faire du début à la fin. Il avait juste été spectateur et n’avait pas levé le petit doigt pour m’aider. J’avais essayé d’attaquer le vampire par surprise mais il m’avait déjà répéré. J’avais fini contre un mur, les crocs du suceur sang prêt de mon cou. C’est à ce moment là que je l’avais fait reculer grâce à la télékinésie et que j’avais ainsi pu sortir ma machette. La tête du vampire avait roulé sur le sol, je m’étais laissée tomber sur le sol, le souffle court. « Je sais. » Je tenais mon poignet gauche contre moi. Il avait déjà commencé à gonfler et au vu de son inclinaison, il fallait être aveugle pour ne pas voir la fracture. « Il était prêt à te mordre, tu l’as laissé aller très loin ! Tu aurais pu te faire tuer. » C’était le métier, on risquait de se faire tuer quotidiennement. Je me relevais, seule, et lui fis face. « Je sais. » J’avais seulement quinze ans, les ados de mon âge jouaient des tours à leurs parents, faisaient le mur et profitaient de leur vie et de leur innocence. J’étais avec une machette ensanglantée, prêt d'un vampire que j'avais décapité! N’importe quelle personne m’aurait considéré comme une folle alliée ou alors une pauvre ado qui avait eu un père totalement taré qui lui avait mené la vie dure et l’avait entrainé encore mieux qu’un militaire. J’avais seulement quinze ans, j’étais déjà trilingue, j’avais apprit le langage des signes, je savais démonter et remonter une arme en un temps record, je connaissais tous les moyens pour tuer un vampire et j’étais télépathe. Le temps avait passé depuis Polochon, je savais désormais me servir de mon pouvoir, je le maitrisais parfaitement bien grâce aux entrainements féroces de mon père. Je ne parle même pas de ma capacité à combattre. J’étais devenue la parfaite chasseuse, entrainée à éliminer les vampires.

Septembre 2007.« Tu es sûre que tu souhaites vraiment partir ? » Je passais mes bras autour de mon père le serrant contre moi. « Certaine. J’ai été accepté à l’université de Cardiff et j’ai vraiment envie d’aller à la fac. » Entre l’Australie et le Pays de Galle la distance était grande mais j’avais à présent dix-huit ans et je voulais voler de mes propres ailes. « D’accord, sois prudente ! » Je sentis ses lèvres contre mon front, je souris. On annonca alors mon vol dans les immenses hauts-parleurs de l’aéroport. « Je… » Je pris mon sac. « Je sais. » On n’était pas doué pour les adieux, déjà je m’éloignais .


Mars 2011.« Qu’est-ce-qu’il faisait à Cardiff ? » J’avais trouvé mon père sur le paillasson lorsque j’étais rentrée chez moi ce soir là. Il était blessé, j’avais appelé une ambulance, il était décédé avant qu’elle arrive. Durant son agonie, il m’avait juste dit quelques mots : 'je t’aime ma fille'. A présent avec son ami Josh, je sortais de l’hôpital. « Tu ne pensais quand même pas qu’il allait laisser sa fille, la seule personne qu’il chérissait seule. Il est arrivé à Cardiff deux jours après toi et a veillé sur toi durant toutes ses années. » Je saisis le zippo de mon père, seul effet personnel que l’équipe médical m’avait rendu et le serrais fort entre mes doigts. « Tu vas faire quoi maintenant qu’il est parti? » Je regardais Josh, l’ami le plus proche de mon défunt père. Il venait tout juste de passer l’arme à gauche et déjà on me demandait ce que j’allais faire. Un sourire prit place sur mon visage, je plaçais une arme au niveau de ma ceinture. C’était évident. Continuer ce qu’il a commencé et tuer celui qu’il traquait quand il est mort…

Spoiler: