Nom :
Dalaigh, nom d'une famille noble dont elle est l'unique et la dernière descendante puisque sa nouvelle nature ne lui permet plus de donner naissance à d'autres héritiers. ▻ Prénom> :
Eirwen ou blanche-neige dans le jargon du peuple. ▻ Âge :
un peu plus de quatre siècles même si elle a gardé sa jeunesse physique d'antan. ▻ Race :
suceuse, principalement de sang. ▻ Date et lieu de naissance :
Au début de l'époque moderne dans une contrée du Pays de Galles. ▻ Métier :
s'occupe de faire un sorte que les vampires n'échappent pas à l'ordre naturel de la vie. Et l'immortalité n'en fait pas partie. ▻ Orientation sexuelle :
bisexuelle. ▻ Statut social :
bien accompagnée. ▻ Caractère :
rancunière - cruelle - fière - jalouse - menteuse - hypocrite - dégoutée - aguicheuse - ▻ Groupe :
vampire ▻ Pouvoir :
les avantages qu'offre la condition de vampire. ▻ Célébrité :
megan fox. ▻ Crédit :
tumblr.җ Elle a toujours admiré la capacité des hommes à se faire du mal entre eux et à détruire tout ce qu'ils ont étaient capables de construire et ce que la nature leur à offert. җ Elle aurait aimé naître des siècle plus tard pour avoir la chance d'être autre chose qu'un morceau de viande qu'on donne en offrande à un Seigneur détesté. Җ L'histoire de l'humanité est celle qui la passionne le plus même si elle n'affectionne pas particulièrement ses personnages. җ Se sent souvent dégoutée par sa propre nature, par son existence, son humanité, son immortalité. Si les humains ont l'habitude de se demander quel est le but de leur vie, Eirwen se demande quel est l'intérêt de son immortalité. җ Elle a souvent fait preuve d'une grande cruauté lors de sa « renaissance ». C'est d'ailleurs de cette manière qu'elle en a déduit que les enfants étaient son mets favori. Eirwen évite de céder à ce pêché-mignon depuis qu'elle arrive à mieux contrôler ses pulsions. җ Elle n'a jamais donné naissance à un vampire et ne compte pas le faire. Elle estime qu'il ne devrait pas y avoir de renaissance après la mort. җ Aider un chasseur à tuer les siens est une motivation qui lui évite de vouloir sortir à l'aube pour mourir brûlé par les premiers rayons du soleil. җ Rêve secrètement d'être tuée dans d'atroces souffrances par un vampire plutôt qu'un chasseur. Histoire de haïr cette espèce jusqu'au bout. Җ Elle affectionne particulièrement la chaleur humaine et le son d'un battement de cœur. җ Étant galloise d'origine, donc surexposée aux légendes, elle s'est parfois surprise à se demander si d'autres créatures que les vampires pouvaient exister. җ N'hésite pas à profiter de certains de ses atouts physiques pour obtenir ce qu'elle veut. Qu'ils soient humains ou vampires, plus jeunes ou plus vieux, certains hommes se laisseront toujours avoir par une poitrine et un petit cul. җ Avec le temps, Eirwen a développé un caractère qui diffère totalement de celui qu'elle avait étant vivante. De jeune dame totalement soumise aux volontés d'un époux violent et à des conditions qui ne lui correspondaient pas totalement, elle est devenue une vieille femme aigrie, hypocrite et menteuse. җ S'est prise d'affection pour le chasseur qu'elle accompagne lors de ses petites virées meurtrières.
Chwarae troi'n chwerw, wrth chwarae gyda thân.
Playing with fire will eventually turn bitter.
Bien souvent, les jeunes filles issues de familles nobles n'avaient aucun pouvoir sur leur destinée. Elles étaient éduquées afin de devenir des épouses parfaites : il leur fallait un peu de culture, mais jamais trop, qu'elles sachent plaire, être mère et surtout respectueuses et soumises aux hommes haut-gradés. Eirwen, fille en âge d'être mariée dès qu'elle aurait saigné pour la première fois, n'échapperait pas à la règle. Si elle ignorait beaucoup de choses sur les rapports qu'entretenaient les Dalaigh avec les familles nobles des alentours, elle avait entendu dire qu'on la marierait au fils d'un seigneur afin d'apaiser les tentions avec ce dernier. Eirwen était bel et bien consciente d'être un présent, une pucelle à la jolie fleur encore intacte dont bien des hommes rêvaient de s'y enfoncer afin d'y voir grandir leur héritier. En effet, elle ne s'était jamais faite d'illusion sur ce qu'elle accomplirait durant sa vie : probablement très peu de grandes choses, mais espérait mettre au monde des conquérants, de grands guerriers, ou des politiciens reconnus. La demoiselle avait également entendu dire, que malgré le fait que le Pays de Galles appartienne au Royaume d'Angleterre en plus de l'adoption de quelques lois, certaines familles gardaient toujours un comportement très nationaliste. Chez certains, le Gallois restait la première langue utilisée, la seconde était le latin pour comprendre les anciens textes et la troisième l'anglais. Et Dieu sait que certaines minorités culturelles ont parfois posés problèmes aux Rois. Et ce fut tout naturellement que le Pays de Galles assista au conflit de la famille Dalaigh contre des familles alliées à la couronne royale. Le conflit tourna vite au massacre et les terrains des Dalaigh ainsi que les membres de cette lignée furent rasés/brûlés/tués/détruits. Il ne restait plus rien sauf des cadavres, de la boue et des ruines. Et une fille : Eirwen. On ne savait pas trop quoi faire d'elle. Les vainqueurs avaient pour habitude de faire des vaincus des esclaves, mais elle était trop belle et précieuse pour passer dans le lit et se faire battre par plusieurs hommes à la fois. Un seigneur décida alors de l'offrir à un cousin issu d'un rapport incestueux. Il avait hérité de gênes défectueux et aucun autre noble n'avait voulu marier sa fille à cette homme réputé pour sa violence, son sadisme et sa folie. Si Eirwen était restée réaliste quant au prince qui devrait partager son lit, jamais elle ne s'était attendue à finir sa vie, désormais misérable, de la sorte. La dernière Dalaigh se sentait humiliée, rabaissée. Son histoire fit le tour du Royaume et suffit à décourager tous les mouvements nationalistes. Personne ne voulait voir ses terres totalement détruites et sa famille ainsi que son héritage décimés. Eirwen et le seigneur auquel on l'avait marié étaient désormais et la plupart du temps les premiers sujets de conversations du Pays. On voyait souvent sa peau naturellement pâle devenir rouge ou bleue. La dame Dalaigh gardait constamment ses cheveux lâché pour cacher les griffures sur sa nuque et ce qu'elle dissimulait sous ses jupons étaient bien pires. Son époux, frustré de ne pas pouvoir enfanter sa belle épouse finissait toujours par s'acharner sur son corps d'une autre manière que par des coups de reins. Le fait était que son ivresse le rendait souvent impuissant, le reste du temps il se délivrait dans d'autres orifices qu'il trouvait plus excitants. En cinq ans, Eirwen avait eu la chance de donner naissance qu'à un seul mort-né. Avec le temps, la dame avait terminé par se dire que sa misérable vie passerait vite. Qu'avec le temps sa peau finirait par s'endurcir et que les coups qu'il lui donnerait ne seraient plus que des caresses désagréables. Qu'avec le temps, la noblesses, les paysans et le clergé finirait par se trouver d'autres sujets de conversations pour qu'elle n'ait plus à baisser les yeux devant ses sois-disant amies ou ses serviteurs. Son malheur l'avait rendu passive. Pourtant, lorsqu'une de ses coiffeuses glissa un médicament mortel si il était mal dosé dans la paume de sa main, Eirwen n'hésita pas une seule seconde.
Rhaid cropian cyn cerdded.
You must crawl before walking.
Les hommes évitaient de faire la cours aux dames et malgré son jeune âge, Eirwen en était désormais une. Pourtant la jeune femme était l'une des rares à ne toujours pas avoir donné naissance à un enfant peu de temps après son mariage, seuls des cadavres étaient sortis de son ventre. Eirwen pleurait souvent, mais se rassurait en pensant qu'aucun autre enfant n'hériterait des gênes d'un seigneur violent, alcoolique et irrespectueux... Sauf peut-être des bâtards. Autours d'elle, on commençait à parler de malédiction : Famille massacrée, mari qu'aucune femme ne lui enviait, toujours pas de progéniture. Les Dalaigh n'avaient plus rien et la seule survivante n'assurait même pas le rôle pour lequel elle avait été éduqué. La Lady souriait peu, n'était pas à la pointe de la mode et les banquets qu'elle donnait n'étaient pas les meilleurs. Ce soir, elle s'était assise sous cet immense arbre qui devait être aussi vieux que le pays. C'était ici qu'Eirwen se rendait à chaque fois qu'elle avait le spleen. C'était ici, à la lueur des derniers rayons du soleil et ceux de la lune qu'elle tournait entre ses doigts le flacon de médicament qu'une servante lui avait donné quelques jours plus tôt. Dalaigh pouvait l'utiliser sur le seigneur, mais elle pouvait également s'en servir pour mettre directement fin à ses terribles peines en ingurgitant la totalité de cette fiole. La brune glissa le médicament dans son corsage. Le vent caressa sa nuque, faisant voler quelques mèches de ses cheveux sombres, et une bouche se déposa sur l'un des bleus qu'elle avait sur le cou. Bientôt les lèvres froides et douces rejoignirent les siennes afin que leurs langues et leurs souffles puissent se perdre dans un baiser passionné. Chacune de ses absences lui semblait insoutenables et ce sentiment était bien entretenue par les recueils de poèmes romantiques que lui offrait son amant lorsqu'il lui rendait visite. Elle s'était laissée totalement charmer par un homme qu'elle avait d'abord repoussé. Eirwen appartenait à un autre et était promise à lui pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à que la mort les sépare. Et pourtant elle avait rapidement cédé et mis ses principes de côté pour ressembler à toutes ses épouses frustrées qu'on avait marié de force. Eirwen se sentait aussi faible qu'une femme amoureuse. Elle aimait quand il lui parlait des châteaux français, des empires des Indes, des sauvages à la peau sombre d'Afrique ou qu'il lui susurrait quelques mots en italien dans le creux de l'oreille. Ce soir-là il avait glissé ses doigts dans son corsage pour la caresser et en avait sortie la fameuse fiole. Il l'avait ouverte, porté à ses narines et Eirwen avait tenté de reprendre ce qui lui appartenait. Son amant l'avait coincé dans ses bras, en avait profité pour sentir son parfum, laissé ses dents caresser sa peau meurtrie.
« Votre vengeance pourrait être plus terrible d'un simple poison... » qu'il souffla contre ses lèvres. La dame aurait donné le bon Dieu sans confession à cet homme qui avait su l'ensorceler sans trop de difficulté.
« Plus Terrible ? Que peut-il y avoir de plus terrible que la mort ?» Parfois, ses paroles la terrifiait. Elle s'était souvent demandé si c'était vraiment un homme censé qui se cachait sous cette belle apparence.
« Allons ma Dame, vous savez qu'il y a pire qu'une mort rapide. Il y a la souffrance. Les coups au quotidien, la copulation forcée, l'humiliation, vous connaissez ces choses mieux que personne. Vous n'avez plus de famille, vous n'avez plus grand chose à perdre... Vous avez la possibilité de faire les choses aussi bien qu'ils l'ont fait avec vous. » Il avait glissé ses doigts sous ses jupons durant son discours. Et il fallait l'avouer, la demoiselle était perdue entre la raison et l'instinct. Elle bloqua sa respiration, puis souffla bruyamment contre son oreille. Elle se sentait fiévreuse.
« Comment ? » Il retira ses doigts pour la faire pivoter et la passer sur lui. Eirwen arrivait à sentir son membre durci tout près de son entre-jambe humide et chaud, prêt à l'accueillir.
« En passant votre éternité à mes côtés. » En guise de réponse, la galloise l'embrassa avec fougue. Là où les mots étaient le reflet d'une réalité qui lui échappait encore, Dalaigh n'y avait vu que de la poésie et un romantisme sans limite. Elle avait été surprise lorsqu'il avait mordu dans son cou, n'avait pas posé de question quand il avait porté son poignet sanglant contre ses lèvres et n'avait pas protesté au moment où il avait posé ses deux mains contre son visage pour lui briser la nuque. Tout s'était passé si rapidement. Eirwen ne devait pas avoir totalement saisi ce qu'il était entrain de lui arriver, saisi qu'elle venait de
signer un pacte avec le diableY mae dafad ddu ym mhob praidd.
Every flock has its black sheep.
Entre la souffrance physique et la souffrance morale, la seconde avait été la plus difficile à supporter lors de sa renaissance. Comme promis, Eirwen s'était vengée. Ceux qui avaient commandités les attaques contre la famille Dalaigh étaient morts dans d'atroces souffrances. La nouvelle née avait pris le soin de déchiqueté chacun de leur corps, de les boire, de les vider. Trop bien aidé par son créateur, personne n'avait jamais pu trouver le meurtrier et tout le monde avait pensé que Dame Dalaigh s'était faite kidnapper ou tuer hors du château. Et surtout, personne ne pouvait croire qu'une femme soit à l'origine de ses meurtres. On pensait seulement que cette tragique affaire était l'aboutissement d'une terrible malédiction. Eirwen et son créateur quittèrent ensemble le Pays de Galles pour le nord de la France. Elle y découvrit sa nouvelle nature, ses avantages et ses inconvénients. Son créateur lui avait également dévoilé son véritable visage et il fallait l'avouer, l'amant romantique qui avait eu l'habitude de la retrouver dans ce parc n'avait été qu'une couverture pour l'approcher, pour la faire succomber, la tirer dans ses filets dans l'unique but de pouvoir la baiser plusieurs années d'affilés jusqu'à s'en lasser. Si son amant l'avait aidé à se venger, il ne se gênait pas pour lui faire comprendre que sa vie d'humaine avait été pathétique, qu'il s'était senti obligé de la sauver, de préserver ce corps que la vieillesse ne pouvait pas abimer. Son amant lui promettait de se sentir puissante, d'avoir tout ce qu'elle désirait, de saigner qui elle voudrait. En échange, Eirwen devait lui rester soumise de la même manière qu'elle avait été soumise à sa condition de femme, à des traditions, à son Seigneur. Pour la peine, et surtout parce-qu'elle avait eu du mal à canaliser ses émotions et ses envies, la galloise avait tenté de le tuer pas moins d'une centaine de fois, se croyant réellement puissante. Seulement son nouveau maitre avait déjà un siècle de plus qu'elle et s'il n'achevait pas sa beauté, c'était seulement pour mieux la prendre avec indélicatesse à chaque fois qu'elle le menaçait. En contre-partie Eirwen avait vraiment eu tout ce qu'elle souhaitait : des femmes, des hommes et des enfants pour se nourrir, des bijoux, des vêtements, des parfums, des partenaires sexuels différents, des esclaves, des petits palais, des voyages. Ils s'étaient promis de ne plus jamais retourner en Espagne à cause de l'Inquisition et s'étaient montrés plus prudents à cause des chasses aux sorcières dans certaines régions. A une époque, la chasse était même devenue plus compliquée à cause des épidémies de pestes qui ravageaient les continents. Pas qu'il ait été dangereux pour eux de consommer du sang contaminé, mais leurs palais n'avaient jamais apprécié le goût et l'odeur des cadavres en décomposition dans les rues et la sensation des pustules contre les lèvres quand il fallait mordre dans la jugulaire. Avec le temps, Eirwen avait terminé par prendre exemple sur son créateur en devenant totalement immoral. Ses seuls plaisirs étaient les scènes de tortures, les orgies, le voyeurisme, le sado-masochisme, l'échangisme. Elle préférait lorsque son créateur était présent pour la voir être prise par un autre vampire que lui, quand il la voyait baiser mieux que lui les mêmes femmes qu'il avait sauté plus tôt. Les deux amants ne se supportaient plus et comme elle ne pouvait pas le quitter, Eirwen avait terminé pas tout détester chez cet homme qu'elle se devait d'accompagner. Elle se dégoutait elle-même de prendre exemple sur son créateur, de finalement lui ressembler. La galloise en avait finalement eu marre de côtoyer des humains masochistes/charmés prêts à servir de fontaine pour les grands gourmets qu'étaient les vampires, elle en avait eu marre de côtoyer ces vampires blasés par leurs éternités toujours prêts à commettre les pires crimes pour s'amuser un peu. Eirwen commençait tout juste à s'en apercevoir : elle avait considéré ses semblables, les humains, comme du vulgaire bétail. Sa manière de réfléchir coïncidait avec celui des philosophes des lumières : les hommes naissent libres et égaux en droit, peut importe les avantages que la nature leur avait attribué. Chez ces amis les vampires, l'idée semblait trop utopiste, impossible à appliquer. Le courant humaniste ne leur était pas adapté. Et tout comme les colons anglais ou le peuple français, Eirwen s'était révoltée contre un modèle de vie qui ne lui plaisait plus. Pour lui rappeler l'être supérieur et primitif qu'elle était, son créateur n'avait pas trouvé de meilleure idée que de l'assoiffer durant des mois pour la retrouver plus cruelle qu'elle ne l'était à ses débuts. Et durant ce jeûne, elle n'avait pensé à rien d'autre qu'à la manière dont elle le trahirait une fois qu'il la détacherait de ses chaînes en argent qui la brûlaient tant.
O bob trwm, trymaf henaint.
Of all weights, old age is the heaviest."
On pointa une de ces nouvelles armes à feu sur elle, la balle qui déchira son épaule la réveilla instantanément de son semi-coma. La plaie saigna abondamment avant de se refermer. Une humaine avança lentement vers la vampire pour la libérer de sa prison argenté et Eirwen eu juste assez de force pour planter ses dents dans la nuque de la femme que son maitre venait en quelque sorte de lui offrir. Une fois vidée, la prisonnière laissa tomber le corps à ses pieds. Son maitre fut ravi de la voir en si grande forme, il avait spécialement préparé un festin pour les beaux yeux de sa dulcinée. La sensation du sang pulsé dans sa gorge, du liquide chaud sur la langue, était si bonne qu'elle avait oublié d'en épargner quelques uns, histoire d'avoir la conscience moins pesante quant à sa nouvelle opinion politique/philosophique/religieuse. Nourrie, lavée, habillée, son créateur qui avait renvoyé tous ses invités souhaita la voir dans sa chambre pour profiter du corps qui l'avait tant manqué durant des mois. Tout se passa très vite, mais il n'eut même pas le temps de lui enfoncer son pieu entre les cuisses qu'Eirwen lui enfonça le sien, taillé vulgairement, dans la gorge, lui arracha la tête. Il avait bien tenté de se défendre, malheureusement la situation dans laquelle les amants se trouvaient avait rendu l'homme plus vulnérable et la femme plus forte. Le cadavre disparu entre les flemmes de la cheminée et Eirwen dans l'obscurité qui entourait le manoir désormais vide et isolé. Sa cavale à travers le monde fut longue. Si on la retrouvait, elle aurait probablement droit à une mort véritable ou à la prison durant des siècles. Eirwen y avait déjà gouté avec son créateur pour avoir eu une idéologie différente de la sienne, elle ne comptait sûrement pas y retourner. La galloise assista donc à l'industrialisation des empires coloniaux, l'essor du capitalisme, la transformation du monde et ce ne fut qu'au début du vingtième siècle qu'Eirwen mit fin à son voyage pour s'isoler dans une petite église perdue en plein milieu d'une campagne française. Il fallut qu'elle charme les religieux pour être acceptée dans la maison de Dieu malgré le fait que la plupart d'entre eux considéraient sa race comme étant une création du Malin. La galloise profita donc de ces quelques années de répit pour entretenir sa foi et protéger la petite église des malfaiteurs. Elle était comme la gargouille qui faisait fuir les esprits démoniaques. Eirwen avait assisté à la première guerre mondiale, avait joué l'infirmière durant les nuits pour laisser les autres nonnes se reposer. Elle avait aidé à cacher quelques juifs, tziganes et autres marginalisés dans les sous-sols de l'église durant la seconde guerre mondiale. Pendant qu'ils vivaient du peu de légumes qu'ils faisaient pousser sur leurs terres, Eirwen avait revu sa consommation de sang à la baisse et s'était essentiellement nourrie des quelques hommes de la Waffen-SS qui entouraient leur petit patelin paumé. Malheureusement pour elle et pour ces innocents, quelques vampires nazis furent alertés par ces morts suspectes. La galloise quitta alors la France pour retrouver son pays natal en s'isolant dans le nord de l'Écosse pour se faire oublier. Eirwen laissa le temps aux conflits de s'atténuer et vécue de longues nuits plus ou moins calmes jusqu'à qu'elle décide de retourner au Pays de Galles. Il paraît qu'un assassin revient toujours sur le lieu de son crime et certains vampires l'y attendaient histoire de résoudre pour de bon le problème qu'était celui de Dalaigh. Finalement, au lieu de fuir, la Galloise avait affronté les quelques troubles-fêtes qui se souciaient un peu trop de son cas. Elle avait fait couler un peu d'argent sur un poignard et un pieu et s'était adonnée à un petit passe-temps qu'elle trouvait particulièrement plaisant tant que la situation ne se retournait pas contre elle. Et évidemment, un soir la situation se retourna contre elle. C'était un vampire qu'elle connaissait assez bien, un ami de son défunt créateur qui cherchait à venger un de ses très vieux partenaire. Il tenait une chaîne en argent trop près de son cou, ce qui l'empêchait de dégainer son arme pour l'achever. Et ce fut un de ces chasseurs de morts-vivants qu'Eirwen avait fuit durant des années qui venait de la sauver de la mort véritable. Surpris, le vampire se sauva avec plusieurs balles en métal dans le dos et le chasseur ne se décida pas à abattre la vampire qui lui faisait face. Le chasseur ne prit jamais la peine de l'abattre. Elmore préféra la sauter plusieurs fois histoire qu'elle puisse lui montrer à quel point elle lui était reconnaissante de lui avoir sauvé la vie. En retour, Eirwen le tira plus d'une fois des situations dangereuses dans lesquelles il aimait se foutre. Et en plus de partager les mêmes draps, ils partagèrent les mêmes armes pour buter des ennemis qu'ils avaient en commun. En somme : ce fut la naissance d'une alliance qui lui permit et lui permet toujours de séjourner le plus longtemps possible dans la région du monde qu'elle a toujours le plus affectionné et d'appliquer de la meilleure manière possible sa philosophie de la vie.
Sans oublier qu'elle aussi redeviendra poussière un jour. - Spoiler:
▻ Pseudo :
la crotte. ▻ Âge> :
17ans ▻ Où avez-vous connu le forum ? :
l'admin. ▻ Fréquence de connexion :
5j/7j ▻ Un commentaire ? :
- Code:
-
<span class="pris"> MEGAN FOX </span> ▻ « Eirwen Dalaigh »