Nom : lockhart, un nom ancestral qu'il porte depuis trop longtemps déjà, que beaucoup ignorent cependant ▻ Prénom> : evander, c'est le nom que ses parents ont décidé de lui donner, synonyme de force et d'acharnement. quant à issac, c'était simplement le prénom de son père ▻ Âge : on lui donnerait vingt cinq ans à tout casser, mais il en a il en a deux-cent soixante cinq, éternelle jeunesse quand tu nous tiens ▻ Race : c'est un vampire ▻ Date et lieu de naissance : il est né à une date qui lui est désormais inconnue, en 1747 à coatbridge en angleterre ▻ Métier : tueur sanguinaire, ça compte ? ▻ Orientation sexuelle : fut un temps, il n'était voué qu'à une seule femme, et puis chemin faisant, les expériences étaient de mise ▻ Statut social : célibataire, esseulé et vagabond ▻ Caractère : charismatique ; charmeur ; imprévisible ; tenace ; fier ; rancunier ; exigeant ; entreprenant ; violent ; susceptible ; violent ; manipulateur ; tortionnaire ; entier ▻ Groupe : les vampires ▻ Pouvoir : tous les dons propres aux vampires ▻ Célébrité : jamie dornan ▻ Crédit : tumblr


җ bien que sa "création" ait été le fruit d'une manipulation aiguisée, il en use extrêmement lui aussi : mieux vaut ne jamais croire les belles paroles qu'il balance, ou les promesses qu'il peut faire. c'est un manipulateur avisé, pointilleux et hautement crédible, qui joue à la perfection de ses charmes envoûtants җ il connaît déjà l'existence des chasseurs, puisque lui et sophia ont été longtemps traqués par l'un d'eux il y a des décennies de celà : en vengeance, ils ont tué toute la famille du malheureux, mais cette période faite de danger grisant a eu au moins l'occasion d'aiguiser les connaissances des deux vampires quant à leurs ennemis җ il lit énormément, et ce, depuis qu'il a accès à l'éternité : enfant d'une famille riche mais malgré tout modeste, il n'a jamais appris à le faire de son "vivant", c'est donc dans la mort qu'il a pris des leçons tout à fait particulières ; depuis, c'est une passion mordante pour la littérature qui l'habite, tout autant que pour l'art en général, un domaine culturel dans lequel il excelle avec talent, se servant de ses connaissances d'ailleurs pour amadouer quelques jeunes femmes җ il s'est étrangement très bien adapté à tous les changements qui se sont précipités au cours des siècles : le téléphone, l'ordinateur ou encore d'autres trucs modernes n'ont aucun secret pour lui, bien qu'ils mettent facilement sa patience - peu étendue - à rude épreuve җ de son vivant déjà, il était passionné par la musique ; si bien que pour ça au contraire, il a eu énormément de mal à se faire aux changements "musicaux" de ces derniers temps : rien ne vaut pour ses oreilles les musiques de son époque, ou celles plus subtiles que les sons difformes que les humains actuels écoutent җ rien de tel, pour se faire de lui un ennemi pointilleux, que de fouiner autour de lui ou chercher à glaner quelque information que ce soit : il le sait mieux que personne, l'enterrant au plus profond de ses pensées ; son passé reste sa plus grande faiblesse, tant et si bien que ce sujet, reste le plus pointilleux pour lui. longtemps, il s'est construit bien des personnalités diverses et variées qui lui ont valu beaucoup d'amusement җ nul ne peut s'en douter aux premiers abords, mais c'est une créature extrêmement fière, insatiable et désireux, son plus grand plaisir est d'avoir le contrôle sur toute situation ; en revanche, toute traîtrise ne sera pour lui qu'une revendication à une guerre ouverte, qu'il livrera avec acharnement җ en diverses arnaques et en apprenant de nombreux jeux de cartes ou de bluff, evander a amassé de l'argent en masse, si bien qu'il est aujourd'hui très fortuné et seul détenteur de son argent : avec tous les cracks auxquels il a assisté, ce serait stupide de sa part de placer son argent ou que ce soit d'autre que sous sa protection avisée җ cette richesse a développé chez lui un pointilleux goût pour le luxe et l'opulence : il aime avoir ce qu'il désire et ce, de plus en plus, quémandant tout ce qu'il veut au gré de ses envies. il ne fait jamais les choses à moitié et c'est un caractère qui est désormais bien opposé à celui qu'il pouvait avoir humain җ si la violence reste un amusement certain, son plus grand plaisir reste celui de pousser l'être humain et son faible esprit à l'auto destruction : en manipulations avisées, tortures mentales diverses, c'est avec un talent et un sadisme indéniables qu'il détruit tout esprit éveillant son intérêt, guère besoin de se rendre à cardiff pour avoir des esclaves җ il est extrêmement maniaque et impersonnel : là où il avait longuement perdu le contrôle de sa vie humaine, c'est avec précision et astuce qu'il mène la barque de son existence vampirique, rien n'est laissé au hasard, que ce soit du design soigneux de son habitation au moindre de ses gestes ; loin de lui l'envie de s'attirer trop d'ennemis, si ce n'est pour s'amuser en tout cas җ s'il est rancunier, il peut également se montrer hautement orgueilleux, persuadé d'avoir tout ce qu'il désire par quelque moyen que ce soit : il est tenace et ne lâche pas l'affaire, si la manipulation est son arme favorite, il n'utilise la violence ou sa force pour obtenir ce qu'il veut, qu'en dernier recours : on pourrait presque croire que ça fait de lui un genre de gentleman.



1770 ❝ WE ARE INFINITE. ❞Le velours de sa peau glissait sous ses doigts, en quelques caresses sinueuses prises à la dérobée. Ensommeillée qu’elle était, ces fugaces touchers lui échappaient, et c’était l’expression placide de sa sérénité qui s’affichait sur ses traits. C’était un simple bonheur, prit à la dérobée, arrachée avec douceur contre le dos nu de sa bien-aimée, laissant la charnière de ses doigts arpenter quelque peu la cascade dorée de sa chevelure. Envoûtante créature qu’elle était, dans une sempiternelle mélodie qui vibrait en chaque parcelle de son être : Lysandra était son nom, synonyme du charme impérieux de l’humble humaine. Aucune Créature, fusse-t-elle fruit du Paradis ou des Enfers les plus pervers ne pourraient lui faire détacher son attention de ce cadeau si particulier. Leur rencontre n’avait rien de fortuite, circonstances amenées par leurs noms de famille respectifs, quelques accords tacites entre deux familles qui s’alliaient ainsi à travers le mariage de leurs jeunes ouailles. Guère besoin, pourtant, de les avoir forcés à passer la bague au doigt de l’un et de l’autre : l’attachement naissant entre eux se nourrissait des fondements même de l’ignorée Coatbridge. C’était une vie banale qui l’attendait, ô combien similaire à toutes celles qui gravitaient autour de la sienne, mais tout ne prenait qu’une saveur plus sucrée, plus exotique encore entre les bras de cette femme si particulière. Ce n’est qu’en sentant les doigts de son homme se faire plus gracieux à dégager ses cheveux, qu’elle esquissa quelques mouvements, en des plaintes gracieuses exprimant qu’elle se réveillait. C’avait été une nuit de noces on ne peut plus délectable, emplie de tendresses et de charmes en tout genre, d’une certaine passion naissante à l’orée de leur histoire. En un baiser glissé sur son épaule frêle, il acheva de la réveiller de la caresse de ses lèvres, lui arrachant un ricanement cristallin. Le plus doux des rires, celui à même de tracer un sourire sur sa bouche à lui. Sa vie, avant elle, avait subitement pris une teinte d’inutile, et le chemin à venir s’annonçait plein de délices.

1772 ❝ DEVIL IN THE DETAILS. ❞C’était une déchéance sans fond, que sa perte noire. Celle dans laquelle il se laissait sombrer sans calcul, sans la moindre prudence. Dans une gourmandise qui ne lui ressemblait guère plus, un aplomb et une fougue qui n’étaient plus les siens depuis des mois déjà. Depuis qu’une banalité lourde palpitait dans ses veines, faite des éternels reproches des siens quant à la non-venue d’un héritier, les affres malheureux qui entraînaient son épouse à chaque nouvelle perte d’enfant. C’était la vie, tout simplement. Dans sa lourdeur la plus extrême, à même d’éteindre les braises passionnelles qui pouvaient encore donner un souffle à leurs existences respectives. Mais elle, elle, l’inconnue dont il connaissait pourtant vaguement l’identité, de son regard d’acier, de ses mots de satin, elle réveillait son caractère frondeur avec talent. C’est la gourmandise, une épaisse dépendance meurtrière qui le poussait à ne pas se décrocher de ses lèvres, à effacer le délicat visage de celle pour qui son cœur continuait de palpiter avec hargne, pour profiter. Tomber dans la démence, la consommation, la redemande. Avec toute la force dont il avait pu user pour lutter jusque-là, il s’acharnait à se perdre entre les cuisses généreuses de la sirène de son esprit. De son corps tout entier, le rendant altier et imprudent, laissant ses mains empoigner sa chair avec envie, luxure débordante, dévorer sa la soie de sa peau de mille baisers, encore et encore. Plonger, se perdre, s’échauffer. Le carmin de ses lèvres n’avait nul égal en saveur, et le laiteux de sa peau ne faisait qu’exacerber l’envie de ses doigts à découvrir chaque nouvelle parcelle de son corps. C’était une grave faute, non pas aux yeux d’autres hommes, mais pour la pseudo morale qu’il avait cru pouvoir avoir, que de se perdre ainsi en des affres si passionnels, en ces baisers plein de péchés avec une inconnue. Penser à une autre en embrassant sa femme, penser à sa femme à l’instant subtil où sa résistance s’éveillait à nouveau. Fugace, futile, bien minuscule en comparaison de la hauteur de ses fautes. Mais elle était belle, si belle, envoûtante, dévorante, grisante.

« Votre idée m’obsède de plus en plus. Elle est alléchante, je vais finir par céder. » Une mélopée lancée à la mer, dont elle n’avait plus tari sitôt qu’il était devenu prisonnier de ses serres acérées. Tout n’était devenu que poussière, dissipée au gré du vent, à mesure que l’aurore pointait sur la ligne d’horizon, prometteuse de catastrophes à venir. D’une mort échéante, en principes, pour la créature détestable qu’il était devenu : il restait cet instinct, quasi animal de survivre, et pourtant, résonnait encore en fin fond de son esprit, les restes de l’homme qu’il avait pu être. Un drôle de combat, dont les troubles devraient s’apaiser d’ici peu. Est-ce qu’il le désirait réellement ? C’était un chaos épais qui venait de prendre sa vie de toute part, la lui arracher d’ailleurs, en un coup de crocs planté en son cou, la fracturer pour braver la mort, et revenir en un monstre dévoreur de sang. Loin de lui les possibles pensées que de telles abominations puissent exister. Et quelle bêtise avait été la sienne de ne pas déceler les charmes détestables de la créature qui l’avait si aisément capturé sous son charisme surnaturel. Ses doutes, rancœurs imperceptibles, se dissipaient pourtant déjà, à mesure que chaque seconde passait, ô combien le liquide rougeâtre continuait de tâcher ses mains, encore frais, significatif du massacre si proche qu’il avait accompli. Fougueux qu’il était devenu, il n’avait tout simplement pas réfléchi, à l’instant où il avait pensé pouvoir s’être défait de l’emprise de cette sorcière blonde, pour finalement s’acharner à réduire sa vie à néant, tout autant qu’il avait réduit le corps de sa bien-aimée en charpies sanguinolentes. L’éternité s’offrait à lui, en un gouffre dans lequel il allait soudainement se perdre ; corps et âme, celle-ci ayant déjà probablement disparu dans les méandres du Tartare. Le souvenir de ses paroles pécheresses le hantait sans cesse, revenant vriller ses oreilles à chaque occasion : ces mots, soufflés avec une innocence bête, signant l’ultime trahison qu’il allait commettre envers les siens. Envers lui-même, détruisant les rares représentants des Lockhart de Coatbridge, saignant ceux qui lui avaient donné la vie, mais qui avaient trop exigé de lui. Celle qui l’avait fait monter si haut, mais sombrait peu à peu dans des mers trop profondes pour qu’elle en supporte les chocs. La mort, instinctivement, avait semblé être le meilleur cadeau à lui donner. Ou, peut-être était-ce le sang battant sous sa peau qui avait été devenu une trop prenante obsession, éveillant une faim surhumaine, un animal sauvage et sans vergogne. Trop tard, c’était de toute manière trop tard, pour elle ou pour son âme à lui, dont les derniers soubresauts, il le savait, devraient être enterrés, et non pas portés comme un lourd fardeau dans le long et sinueux chemin qu’il avait choisi de prendre.

1900 ❝ BAD MOON RISING. ❞Pauvre petite chose frémissante sous l’ardeur de sa poigne, secouée par des sanglots, vagues résultants d’une torture acharnée dans laquelle il avait mis toute son application. Sa peau était douce, chaude sous sa prise puissante, et au fond de son poitrail, c’était son petit cœur humain qu’il sentait palpiter avec fougue, dans l’espoir que la vie lui sourirait ainsi. Il avait passé tant de temps, impliqué tant d’énergie à la briser jusqu’à la folie, qu’il ne comptait désormais pas laisser échapper sa proie : aussi folle que lui, elle était devenue. En un amusement certain, duquel il se délectait tout autant que sa plantureuse compagne éternelle ; distractions sanguines aux yeux noirs comme le charbon et aux cheveux de jais, sensiblement différentes de la sirène de sa mort, son Hadès personnel qui l’avait guidé. Qu’il traitait comme égal à présent : elle n’était plus le maître en quoique ce soit, pas plus à même de lui apprendre quoique ce soit que lui, tous deux posés avec soin sur un piédestal, en quelques périodes glorieuses où ils semaient sur leur sillage sang et violence. Mort et désespoir, comme celui qui s’infiltrait dangereusement dans les veines de l’humaine : s’il l’abandonnait ainsi, probablement que la frêle jeune fille finirait par se donner la mort. Mais ce n’est sans doute pas dans l’espoir de calmer la peine lui arrachant de lourdes larmes qu’il passa une main dans ses cheveux, rabattant ses lèvres glaciales contre l’oreille de la jeune vierge. « Chut… ne pleure pas. Je peux te faire découvrir un monde… où toutes ces peines disparaîtront. » Ce monde noir dans lequel il s’était plongé à corps perdu, effaçant au fil des ans l’image de Lysandra, les restes du massacre qu’il avait laissé derrière lui en quittant sa ville natale, ou même la saveur du sang de sa bien-aimée rendant sa langue plus amère encore. Oh oui, il s’y connaissait bien pour ce qui était de faire taire ces sempiternels ressentiments, ces haines discrètes et insidieuses qu’il avait, pour lui, pour elle, destructrice de sa vie ; joueuse appliquée qui n’avait fait qu’utiliser des mots belliqueux pour obtenir ce qu’elle voulait. Il y avait au milieu de toutes ces rancœurs, assez de perversité, de violence pour lui laisser le loisir d’apprécier cette éternité sadique, le simple fait de détruire quelques existences tout juste naissantes comme elle avait brisé la sienne. Il sentit les muscles de l’humaine se relâcher ; alors qu’elle abandonnait toutes ses certitudes, lâchait prise sur son malheur, livrant inconsciemment son cou aux bons vouloirs de son bourreau. L’éternité au côté de Sophia avait une teinte écarlate et délectable, dans cette passion qui le dévorait littéralement, une existence de laquelle il se contentait tantôt, dont il vibrait avec froideur d’autres fois.

2012 ❝ DECADENCE HYSTERIA. ❞L’éternité solitaire s’avérait pesante. Viciée d’un manque que son orgueil ne daignait pas avouer : esseulé de la sorte, c’était une existence sans sens qu’il menait. Manipulant au gré de ses envies, profitant de plaisirs charnels dont il abusait, faisant violence aux corps frêles de quelques innocentes parfois, dévorant des cous avec ardeur, passion, faim. Manquait cependant le sucré de ce chemin-là, les quelques délices de partager ces nouveaux jours, interminables et plaisants, en galante compagnie. Depuis trop longtemps elle était partie, se détournant de lui comme elle se serait détournée d’un déchet, ou d’un jouet duquel elle s’était subitement lassée : nul doute que cette garce ait trouvé un remplaçant à même d’éveiller son amusement. Lui, c’étaient ces images celles de leurs siècles ensemble, celles, plus lointaines et moins distinctes, faites d’événements partiellement conservés, d’une existence qu’il avait pu avoir à une époque. Cardiff, la ville semblait morte, abandonnée. Désertée et pourtant encore hantée, d’âmes qui vivaient, humains au sang frais, mais à l’allure bien plus cadavérique que celle dont il se grimait à chaque nouvelle rencontre. En frissons de peur durement dissipés à chaque coin de rue, folies exacerbées avec hargne par quelques humains assez stupides pour tendre le bras et être dévorés. Ses pas intéressés, presque curieux l’avaient amené ici, en une envie de connaître la vie si facile à Cardiff que d’autres rapportaient. Y trouver une complaisance dans le fait de continuer à exister, avoir défié le cercle implacable de la vie. Forcer le destin, peut-être bien.

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